Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par Gayraud de Mazars » 12 Sep 2021, 09:37

Salut camarades,

Il faut le voir ce film... "Chers camarades !" et Une fois encore « Khrouchtchev à la casserole ».

Russie : à propos du film « Chers camarades ! »
08 septembre 2021, article publié dans le journal de Lutte Ouvrière n° 2771
Par Pierre Laffitte

https://journal.lutte-ouvriere.org/2021 ... 73750.html

Image

Une fois n’est pas coutume, un film, Chers camarades ! d’Andreï Kontchalovski, sort dans les salles, qui traite d’une révolte ouvrière. Survenue en URSS en juin 1962, le film rappelle ce qui la déclencha – des baisses de salaire couplées à de fortes hausses de prix – et comment la soldatesque du Kremlin l’écrasa.

Diffusé ici un an après sa sortie à Moscou, du fait de l’épidémie, ce film a fait se récrier tous ceux qui, en Russie, se sentaient mis en cause. Cela va du parti communiste russe KPRF, qui ne veut pas qu’on rappelle les crimes contre la classe ouvrière d’un passé qu’il encense, aux partisans de Poutine, qui dénoncent là une entreprise de dénigrement de la Russie et de son État.

Kontchalovski, s’il ne passe pas pour un de ses partisans, n’est pas non plus un adversaire virulent du pouvoir russe, à l’ombre duquel il a grandi sous Staline, alors que son père avait écrit pour ce dernier les paroles de l’hymne officiel et a travaillé notamment sous Brejnev. C’est en se plaçant du point de vue de ce milieu, celui des privilégiés du régime d’alors, qu’il a choisi de traiter les événements de juin 1962.

Ses personnages principaux appartiennent tous à la bureaucratie et la défendent. On assiste aux hésitations de certains d’entre eux (faire tirer à balles réelles ou pas), tandis que s’étale leur mépris de caste pour les ouvriers (« tous des ivrognes »). On les entend regretter Staline (« Il n’était pas comme Khrouchtchev, il faisait régner l’ordre »), idéaliser le stalinisme (« à l’époque, les prix baissaient »… pour quelques articles réglementés). Mais ils se consolent, car les « colis » spéciaux sont toujours remis aux membres de l’appareil « derrière le comptoir », qui reste vide pour l’ouvrier ou la retraitée.

Le réalisateur fait aussi deviner ce que recouvrent les calomnies du Kremlin sur la moitié des grévistes traités de repris de justice : de très nombreux travailleurs avaient été envoyés en prison sous Staline, parfois pour seulement deux retards à l’usine.

Et il y avait la foule de ceux que la déstalinisation avait sortis des camps, mais qui restaient bannis des grands centres et donc condamnés à trouver du travail dans des villes comme Novotcherkassk.

Les ouvriers, dont ce film ne dresse aucun portrait individualisé, sont dépeints comme une masse révoltée par les décisions et le train de vie des « chefs ». Comme sur les rares photos des événements, ils marchent sur le comité du parti, drapeaux rouges et portraits de Lénine en tête, avec des pancartes

« Khrouchtchev à la casserole ».

On sent la crainte de tous ces bureaucrates face aux ouvriers quand ils se dressent. Après les avoir massacrés, ils font tout pour effacer les traces de leur crime : ils font réasphalter les rues d’où le sang ne part pas ; ils enterrent clandestinement des dizaines de leurs victimes ; ils exigent des survivants qu’ils s’engagent par écrit, sous peine de mort, à taire tout ce qu’ils ont vu et qui est classé secret d’État.

Kontchalovski n’a rien inventé : son scénario, ses images « collent » avec ce que l’on connaît de ce massacre, que les héritiers politiques, et souvent sociaux, des assassins de 1962 voudraient renvoyer aujourd’hui à l’oubli.

En choisissant ce sujet, a-t-il voulu régler des comptes avec des cercles du pouvoir, ou laver la caste dirigeante actuelle d’une responsabilité collective dans les répressions d’hier – ce que tentent tant de films russes actuels, ou Poutine lui-même, qui est allé s’incliner à Novotcherkassk en 2008 ? Finalement peu importe, Chers camarades !, par ce qu’il donne à voir, et avec talent, est un film à voir.


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
Avatar de l’utilisateur
Gayraud de Mazars
 
Message(s) : 2487
Inscription : 23 Avr 2014, 12:18

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par Gayraud de Mazars » 13 Sep 2021, 09:30

Salut camarades,

Lu dans l'Anticapitaliste le journal du NPA...

Chers camarades !, d’Andreï Konchalovsky
Par Serge Aberdam
Hebdo L’Anticapitaliste - 581 (09/09/2021)
Film russe, 2 h, sorti le 1er septembre 2021.

https://lanticapitaliste.org/opinions/c ... nchalovsky

À 83 ans, Andreï Konchalovsky a reçu le prix spécial du jury du festival de Venise pour Chers camarades, qui sort enfin en salle. Le prix reçu n’est pas seulement un hommage rendu à sa virtuosité, à la variété étonnante de ses films, depuis ceux tournés dès les années 1960 en URSS, puis dans les années 1980 aux USA et en Europe, puis désormais en Russie. Le film semble avoir été aussi reçu par le jury comme un coup de poing dans le plexus : Konchalovsky aborde frontalement, et pour la première fois aussi directement, la continuité sociale et politique du stalinisme.

Grève de masse sous Khrouchtchev
L’auteur connaît son sujet : il est issu de la haute nomenklatura culturelle. Son père, compositeur officiel, avait écrit l’hymne national stalinien et surtout son frère, le cinéaste Nikita Mikhalkov, a été l’auteur du magnifique Soleil trompeur, un film sorti en 1994 qui traite du début de la Grande terreur, en 1936, et qui a connu un grand succès international et même deux « suites » russes (que l’auteur de ces lignes n’a pas vues).

Le nouveau film de Konchalovsky ne revient pas, lui, sur l’apogée meurtrière du stalinisme mais sur la façon dont les aspirations des peuples de l’URSS ont été réprimées pendant la période « réformatrice » de Nikita Khrouchtchev, dans les années 1960.

Au printemps 1962, dans une ville moyenne russe, Novotcherkassk, près de Rostov, des hausses de prix et une baisse des salaires provoquent une grève de masse dans une usine de locomotives, avec laquelle la population se solidarise. Cette situation a priori banale est une première dans l’URSS de Khrouchtchev. Elle rappelle désagréablement aux bureaucrates ce qui s’est passé à Berlin en 1954, en Pologne et en Hongrie en 1956. Une délégation de dirigeants venus de Moscou débarque donc et tente de « raisonner » – de faire peur – aux grévistes, et surtout de reprendre le contrôle des cadres locaux. Les débats entre les participants, bureaucrates compris, portent sur la légitimité de la grève et sur les sacrifices consentis depuis longtemps par les ouvriers, en particulier pendant la « Grande guerre patriotique » de 1941-1945. Les grévistes expriment leurs exigences démocratiques en se calant sur les textes officiels dont ils s’arment candidement, pendant que les « organes » préparent la provocation qui permettra de déclencher la répression. C’est donc l’heure de vérité pour les bureaucrates khrouchtchéviens, mais, entretemps, ce sont quelques jours de liberté revendiquée pour les ouvriers et ouvrières, pour les cosaques, les personnels de santé et les jeunes, avant que le couvercle ne retombe.

Mémoire effacée
La répression à Novotcherkassk sera féroce, comme ailleurs, mais c’est précisément à cause de la réalité sociale, du pur affrontement de classe qu’a représenté la grève, qu’il y aura immédiatement besoin d’en étouffer toutes les traces, tout écho, toute mémoire. On coule ainsi du bitume sur le sang encore frais. Et cet effacement aura un réel succès.

En conséquence, et vu l’absence de toute trace filmique ou photographique, Konchalovsky relève le défi et produit un film de fiction où il reconstitue l’ensemble de l’évènement, dans un noir et blanc magnifique, restituant aussi bien les décors, les destins individuels, la résistance de l’appareil politique et celle des foules assemblées. L’essentiel pour lui semble de montrer à quel point le réformisme khrouchtchévien a été une escroquerie, fondée sur les mêmes mythes patriotiques partagés que ceux qui fonctionnent encore dans les masses (voir le film Kombinat de Gabriel Tejedor, diffusé cette année à notre université d’été).

Au travers du « cas » de Novotcherkassk, ce dont nous pouvons discuter ce sont les conséquences qu’a eues à long terme, en URSS, ce retour ponctuel à une terreur de masse, tournée cette fois contre les travailleurEs comme tels, et de la permanence de cette menace de revenir aux sanglantes « normes » des années 1930.

Et, au passage, de quoi s’interroger sur ce qui se passe politiquement dans une intelligentsia née dans la période stalinienne, qui coexiste bien avec Poutine tout en invoquant avec insolence le genre de répression venue du passé dont tout le monde doit savoir qu’il serait prêt à y recourir.
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
Avatar de l’utilisateur
Gayraud de Mazars
 
Message(s) : 2487
Inscription : 23 Avr 2014, 12:18

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par artza » 23 Sep 2021, 12:11

Un film à voir assurément.

On plonge dans les couches subalternes de la bureaucratie, ses médiocres avantages encore que, et sa naïveté de croire servir le peuple, si proches mais en fait si loin de la classe ouvrière.


Pour en savoir un peu plus sur ces événements on peut consulter sur le net les Cahiers du mouvement ouvrier n° 39 et 40 ;)
artza
 
Message(s) : 2404
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par Byrrh » 23 Sep 2021, 22:21

Vu ce soir, vraiment très bien !

Le personnage de la mère est excellent : pleine de naïveté malgré son expérience d'infirmière durant la guerre, elle est nostalgique d'un Staline vu comme un Papa Noël bienveillant et fredonne des hymnes mièvres sur la patrie soviétique. Elle m'a un peu fait penser à la mère de famille fasciste incarnée par Sophia Loren dans Une journée particulière.

Du point de vue de la forme, cette image au format 4/3, en noir et blanc, permet d'éviter une reconstitution toc, trop clinquante (Ettore Scola, dans le film cité plus haut, avait utilisé une teinte tirant sur le sépia ;) ).
Byrrh
 
Message(s) : 1292
Inscription : 10 Avr 2017, 20:35

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par artza » 24 Sep 2021, 05:15

"Naïveté" ou déni ?

Bon rapprochement entre les deux films.
Fascisme et stalinisme peuvent se ressembler comme deux jumeaux bien qu'ayant des origines et une fondation sociale complètement différentes et antagonistes.

Le fascisme triomphant laisse dans l'ombre deux impuissants, l'épouse humiliée et trompée d'un cheffaillon fasciste, mère méprisée de ses enfants et un homosexuel isolé et apeuré, déporté entre deux policiers au "confino".

Des bureaucrates de province dans leur bureau devant leur vodka et leur caviar suent de trouille entre des ouvriers en grève et leurs supérieurs.

Dans "une journée particulière" il n'y a pas d'avenir. Qui pourrait bien changer tout ça. Même les deux héros ne peuvent pas vraiment s'aimer même un instant.

Dans "chers camarades" l'héroïne ouvre quand même un peu les yeux et puis il y a sa fille pure des renoncements, des illusions trahies, des honteux petits avantages quotidiens.
Il faut se cacher comme des voleurs dans une arrière-boutique pour toucher le beurre, le saucisson et le sucre du silence.

Et la classe ouvrière mitraillée, dispersée...
artza
 
Message(s) : 2404
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par yannalan » 05 Oct 2021, 14:00

Je l'ai vu hier et c'est un sacré film.J'ai cherché un peu dans les wikipedia russes sur les faits et le bilan, qu'ils fixent entre 20 et 30 morts, plus 7 exécutions capitales après condamnation.
Le général Matvej Chapochnikov, qui commandait les nlindés avait à l'époque refusé de les faire intervenir et désarmé ses fantassins, ce qui lui a causé pas mal de problème dans la suite de sa carrière.Le fait que les morts aient été causés par les tireurs embusqués du KGB est incertain. En Urss, les troupes du MVD faisaient ce boulot.
Les bureaucrates sont très bien campés.
Moi ça m'a rappelé le roman de Stefan Heym sur les révoltes de 53 à Berlin
yannalan
 
Message(s) : 303
Inscription : 15 Déc 2005, 17:37

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par artza » 30 Oct 2021, 06:55

https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2021/10/24/urss-1962-la-greve-ouvriere-de-novotcherkassk_183744.html


Dans le dernier n° de Lutte de classe tout un article est consacré à ces événements.

Et dans le Monde diplo de novembre Eric Aunoble se livre à quelques réflexions sur ce qu'il nomme "une tragédie rouge".
Aunoble rappelle le contexte de l'époque, " des mouvements sociaux se multiplient à la mort de Joseph Staline en 1953. La brusque libération d'un million de prisonniers du Goulag déstabilise la société et mine la crainte qu'inspire le pouvoir. Des émeutes éclatent sur les marchés en réponse à des interventions de la milice (la police soviétique), des croyants défendent leurs églises, et la Géorgie connait plusieurs soulévements après que l'enfant du pays a été mis en accusation par Nikita Krouchtchev ...des catégories cruciales pour le régime se révoltent: des soldats de l'Armée rouge ou de jeunes volontaires venus défricher les steppes du Kazakhstan..."

En Russie le film a été très critiqué, dénoncé par les nostalgiques du stalinisme mais aussi par les nationalistes et des médias pro-Poutine.
Pour Aunoble: "Les réactions hostiles...en Russie aujourd'hui indiquent que les partisans d'Un Etat fort y voient au contraire le rappel menaçant d'une véritable "crise de gouvernementalité partie des tréfonds du peuple".
artza
 
Message(s) : 2404
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Re: Russie : à propos du film « Chers camarades ! »

Message par com_71 » 31 Oct 2021, 19:53

Monde Diplomatique a écrit :Une tragédie rouge
par Éric Aunoble

Bien accueilli à sa sortie en France en septembre, Prix spécial du jury au Festival de Venise, le film Chers Camarades !, d’Andreï Konchalovsky (1), a subi le feu des critiques en Russie. Ce récit d’une révolte ouvrière réprimée à Novotcherkassk en 1962 aurait joué la carte de l’« antisoviétisme » en épousant la « russophobie » occidentale afin d’avoir une chance aux Oscars : tel était le point de vue des communistes, mais aussi des nationalistes et de certains médias proches du pouvoir (2).

Sans complaisance, le film montre l’impéritie des responsables locaux qui avaient décidé une baisse des salaires dans la principale usine de la ville juste au moment d’une augmentation générale des prix, puis leur panique quand la grève s’était étendue à toute la commune. Moscou avait alors repris la main, Nikita Khrouchtchev ordonnant de tirer sur les manifestants qui brandissaient des drapeaux rouges et un portrait de Lénine. Il y eut au moins vingt-trois morts sur la grand-place.

Konchalovsky n’a toutefois pas réalisé une ode à la contestation (3). Dédouanant l’armée quant au massacre, il stigmatise la responsabilité du KGB, même s’il montre l’humanité d’un guébiste. Surtout, il n’adopte pas le point de vue des ouvriers révoltés (qu’on ne voit que de loin) mais celui d’une permanente du Parti. Il brosse ainsi le beau portrait de cette femme prise dans les contradictions du temps : honnête et dévouée, elle bénéficie de privilèges ; stalinienne de conviction, elle est coincée entre son père, un ancien cosaque « blanc », et sa fille, avide de liberté.

Pour comprendre le rejet suscité par le film, il faut resituer l’événement de Novotcherkassk dans le contexte de l’URSS poststalinienne. On sait grâce à l’historien russe Vladimir A. Kozlov (4) que les mouvements sociaux se multiplient dès la mort de Joseph Staline en 1953. La brusque libération d’un million de prisonniers du goulag déstabilise la société et mine la crainte qu’inspire le pouvoir. Des émeutes éclatent sur les marchés en réponse à des interventions de la milice (la police soviétique), des croyants défendent leurs églises, et la Géorgie connaît plusieurs soulèvements après que l’enfant du pays a été mis en accusation par Nikita Khrouchtchev au XXe Congrès du Parti communiste.

De plus, des catégories cruciales pour le régime se révoltent : des soldats de l’Armée rouge ou de jeunes volontaires venus défricher les steppes du Kazakhstan. Enfin, près de la moitié des inculpés à la suite de désordres pendant cette décennie sont ouvriers. Les procureurs les accusent d’être « antisoviétiques », alors qu’ils exigent avant tout le respect de l’égalitarisme proclamé, comme à Novotcherkassk. Écartant Khrouchtchev en 1964, Leonid Brejnev conjure cette menace en refusant l’affrontement sur le terrain social, quitte à bloquer peu à peu le système. En un mot : « Ils font semblant de nous payer, on fait semblant de travailler. »

Pour Kozlov, ces révoltes ressortiraient à une démarche archaïque où le peuple, conservateur et loyal, enverrait des « signaux » à un État plus paternaliste que totalitaire, et non à un mouvement révolutionnaire ou démocratique. Les réactions hostiles à Chers Camarades ! en Russie aujourd’hui indiquent que les partisans d’un État fort y voient au contraire le rappel menaçant d’une véritable « crise de la gouvernementalité » partie des tréfonds du peuple.

Éric Aunoble

(1) Disponible en DVD le 7 décembre 2021, Potemkine, 121 minutes, 20 euros.

(2) Alexandre Iouchtchenko, « Russophobie pour les Oscars », Govorit Moskva, 15 novembre 2020 ; Alexandre Sitnikov, « Ça aurait plu à Khodorkovski », Svobodnaya Pressa, 16 novembre 2020 ; Andreï Sidortchik, « Un suicide moral », Argumenty i fakty, 13 novembre 2020.

(3) Andreï Konchalovsky. Ni dissident, ni partisan, ni courtisan. Conversations avec Michel Ciment, Institut Lumière - Actes Sud, Arles, 2019, 272 pages, 21 euros.

(4) Vladimir A. Kozlov, Mass Uprisings in the USSR : Protest and Rebellion in the Post-Stalin Years, Londres et Armonk, M. E. Sharpe, 2002.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6002
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14


Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invité(s)