a écrit :L'autre jour je causais avec des collègues. Une d'entre eux m'explique que chez elle le ménage n'est pas fait, ou fait par elle. Alors je lui réponds (j'ai pas pu m'mempêcher) "pourquoi tu te bats pas? Pourquoi tu te laisses faire?"
Elle me répond qu'elle a pas envie d'avoir l'air chieuse aux yeux de son mari, ni de gueuler...Quand elle s'est marié, elle pensait u'il avait été élevé par une mère féministe...ça a duré deux ans...Et après elle a fait les tâches ménagères...Et quand je lui ai parlé du MLAC et du MLF, elle m'a rétorqué que c'était des bourgeoises.
Voilà où on en est.
Un des aspects du problème est la prédestination dés l’enfance d’un certain futur de la femme d’une part, d’un certain futur de l’homme d’autre part au travers de l’éducation, du conformisme, de l’environnement, etc.
Une fois les jeunes adultes et « installés », il se produit dans une famille l’augmentation de l’activité, l’accroissement des charges et il se crée par facilité la division du travail nécessaire pour l’ensemble de l’exécution des tâches ménagères, courses, soins enfants, bricolage, etc
Et là le couple retombe lourdement dans les ornières connues où la femme aura son domaine « réservé » suivant les clichés habituels.
C’est sûr que les milieux populaires ayant moins de facilités à s’échapper des contraintes quotidiennes laissent en général le leadership du féminisme à la petite bourgeoisie.
Etre au maximum polyvalent, pour l’homme comme pour la femme arrive avec du temps libre, des ressources et une culture suffisantes…
En attendant il est certain qu’une majorité de femmes traînent comme un boulet les besognes les plus dévalorisantes.
