Sauvons Le Monde

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Valiere » 09 Jan 2011, 17:27

Là Simone, tu t'avances un peu vite.
Le POI n'a pas plus de mal que d'autres à recruter il lui reste toujours une bonne capacité en termes d'apparition : rassemblements entre autres.
Valiere
 
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Message par titi » 09 Jan 2011, 18:28

enfin, simone...
:-P
titi
 
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Message par Michel » 09 Jan 2011, 19:01

(MC2 @ samedi 8 janvier 2011 à 22:20 a écrit :Bonjour, Michel

Enfin je parle a un militant LO adulte

Je suis révolté, car a part le POI,le NPA et les travailleurs de ce pays, aucun parti de gauche, ou d'extrême-gauche n'ont demandé le retrait de la réforme des retraites" en 2010

a écrit :La IV° Internationale jouit dès maintenant de la haine méritée des staliniens, des sociaux-démocrates, des libéraux bourgeois et des fascistes.


Vous vous dite "trotskyste" la IVe Internationale a été créé le 3 septembre 1938, depuis ce temps, qu'attendez-vous pour la rejoindre ?



MC2,

je ne suis plus militant LO juste sympathisant des idées. Mais ton compliment sur ma maturité me fait plaisir. Car quand on dit et qu'on montre qu'on est communiste, on est souvent traité d'enfant ! Or, les communistes sont les seules personnes réellement adultes sur Terre (étant sur un forum communiste, personne ne me contredira, ce qui me va très bien... petite routine intellectuelle)

Ne va pas défendre la république française contre l'union européenne. La république française a plus de sang sur les mains que l'UE, parce qu'elle existe depuis plus longtemps. La RF est main dans la main avec l'UE, contre les travailleurs.

Pourquoi ne demandes-tu pas immédiatement à tes camarades du POI d'abandonner leur drapeau bleu blanc rouge pour le drapeau rouge, celui des travailleurs, de l'URSS et de la Commune de Paris ? Quand donc le POI abandonnera-t-il sa propagande réformiste et souverainiste ? Quand donc les outils et les portraits des 4 épées du marxisme (Marx, Engels, Lénine, et St... pardon, Trotski) réapparaitront-elles sur la Une de Informations ouvrières (et sur celle de LO ?) ?

Les idées communistes seraient-elles sales ? Pourquoi faudrait-il arrêter de se dire trotskiste et marxiste-léniniste, publiquement ? Pourquoi des trotskystes convaincus (comme tu le dis de la majorité du POI) devraient-ils, aux présidentielles, aider à se présenter des sociaux-démocrates provinciaux au lieu d'ouvriers communistes affichés ?

Pourquoi, depuis la fin de la deuxième guerre (ou un peu après), à part LO, tous les groupes trotskystes dépassant la centaine de membres sont-ils pris de peur et abandonnent leur indépendance organisationnelle et surtout idéologique, pour se réfugier dans les bras de la politique réformiste ?

Si tu es vraiment communiste, tu dois en être fier, le crier sur tous les toits et mettre les logos sur ton journal. Et puis aussi se montrer respectueux et amoureux du savoir. Héritier de la grande tradition philosophique des lumières, le marxisme fait sien l'idée que le savoir est une arme et qu'un ouvrier conscient vaut dix petits-bourgeois éduqués. Donc, lis les oeuvres marxistes (dans le texte) et va discuter avec des ouvriers.

Sinon, c'est quand les prochains concerts révolutionnaires ? Et où ?
Michel
 
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Message par MC2 » 09 Jan 2011, 19:10

Le drapeau du POI est ROUGE



Et il se réclame du SOCIALISME comme Marx, LENINE et Trotsky

Pour commencer, au POI on est plus nombreux que vous en FRANCE

Ensuite, à l'étranger, l'UCI n'est qu'un groupuscule à côté de la 4em Internationale

Le CCI du POI est membre de la 4em Internationale

Et le POI est membre de l'Entente Internationale des Travailleurs et des peuples

Je veux dire que dans le monde, on est beaucoup mais vraiment beaucoup plus nombreux.

On a même un gouvernement au Bresil depuis 2002

La section "trotskyste" et le "POI" sont minoritaire dans le PT du Brésil.

C'est la section du NPA qui est membre du PT et qui a des ministres.

Le POI a bien entendu appeler a voter PT, tout en demandant une politique plus ouvrière et indépendante du FMI

Nous nous prononçons pour un parti ouvrier internationaliste qui agit pour la rupture avec l’Union européenne

A l’Union européenne fondée sur des traités qu’on veut imposer aux nations et aux peuples contre leur volonté, nous opposons l’union libre des peuples et des nations libres de toute l’Europe.
Libres, c’est-à-dire débarrassés des institutions réactionnaires et antidémocratiques de l’Union européenne, ce qui est la condition pour l’établissement de relations sur un pied d’égalité entre toutes les nations et les peuples du Vieux Continent.
Union libre des peuples d’Europe pour la construction d’un avenir de paix, de travail, fondé sur la défense de tous les acquis sociaux arrachés par la classe ouvrière de nos pays. Nous dénonçons l’imposture de « l’Europe sociale dans le cadre de l’Union européenne » et nous affirmons notre attachement à une Union fondée sur les coopérations nationales.
Le parti ouvrier inscrit cette perspective dans l’action résolue pour permettre une entente internationale, durable et permanente, entre l’ensemble des travailleurs et des peuples victimes de l’oppression et de l’exploitation.
Considérant que la formule de Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » est plus que jamais d’actualité et que la guerre n’est que la continuité de la politique d’exploitation sous une autre forme, nous nous prononçons inconditionnellement pour la paix et pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes que nous ne confondons pas, par exemple en Europe, avec la politique de dislocation des nations menée au nom de « l’Europe des Régions » qui vise à provoquer divisions et luttes fratricides artificielles entre populations pour détruire tous leurs droits collectifs.

En ce qui concerna la défense de la république

Osons appeler les choses par leur nom et proclamer l’urgence vitale qui s’impose pour sortir la société du chaos, défendre la civilisation, entreprendre la reconquête de la démocratie politique, de la République, de tous les droits collectifs arrachés par la classe ouvrière et ses organisations durant cent cinquante ans d’une lutte de classe acharnée.
Engageons sans attendre, pour avancer dans cette voie, la reconstruction d’un véritable parti ouvrier indépendant qui fait chaque jour plus cruellement défaut dans ce pays.
De quelque côté qu’ils tournent leurs regards, les travailleurs et les peuples constatent les effets de ce qu’on appelle « la mondialisation » de l’économie. Pour les possédants, elle a généralisé la course effrénée aux profits. Pour les salariés, elle se traduit par une dégradation brutale de leurs conditions de vie et de travail, au point de provoquer un véritable effondrement de la société dans son ensemble. Conséquence directe de cet état de fait, la situation mondiale se caractérise, sur tous les continents, par une offensive profondément réactionnaire contre le salariat et tous les acquis sociaux. Offensive qui prend des formes de plus en plus brutales et inquiétantes, menaçant la démocratie, la liberté et la paix :
• guerres d’Irak, d’Afghanistan, guerres prétendument ethniques en Afrique noire, et dans les Balkans, guerre contre l’Iran. Le Parti ouvrier indépendant dénonce les actions bellicistes de l’impérialisme.
• offensive de démantèlement des nations ;
• destruction d’industries nationales entières, de l’agriculture, de la viticulture, de la pêche, destruction d’emplois par millions ; pillage et destruction des ressources naturelles détériorant gravement l’environnement en remettant en cause les conditions de vie, d’alimentation et de santé des populations à seule fin de la spéculation et du profit.
• remise en cause généralisée de toutes les garanties collectives arrachées par la classe ouvrière : régimes de protection sociale (retraites, Sécurité sociale, Code du travail, etc.), conventions collectives, statuts, etc. Remise en cause à laquelle le Parti ouvrier indépendant oppose le retour à la Sécurité sociale de 1945.
• remise en cause de toutes les formes de la démocratie politique ; le rôle des Parlements privés de toute velléité de souveraineté étant réduit à un rôle subsidiaire, les décisions de l’Union européenne s’imposent directement à toutes les nations.
Cette remise en cause se traduit par une entreprise sans précédent de destruction des offices publics d’HLM, des crèches municipales, des écoles maternelles et primaires, des bureaux de poste, des maternités et des hôpitaux publics de proximité, des administrations républicaines (équipement, finances, etc.) et de tous les autres services publics (eau, etc.) Et, pour accomplir ce forfait, l’Union européenne prétend associer les organisations syndicales à la remise en cause de tous les acquis sociaux au sein d’une gouvernance commune au nom d’un intérêt prétendument général. Aujourd’hui comme hier, les maux qui frappent l’humanité et la menacent dans son existence même ont une même cause : le système d’exploitation capitaliste fondé sur la propriété privée des moyens de production. C’est bien cette appropriation privée qui permet la délocalisation de la production et des emplois au gré de la recherche du meilleur profit, contre les besoins vitaux des populations et des nations.
Tandis qu’à un pôle de la société les fonds de pension et les grands groupes spéculateurs, ainsi que les multinationales, s’enrichissent chaque jour davantage (dans les dix dernières années, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France a triplé), à l’autre pôle (y compris dans des pays industrialisés comme l’Allemagne, la France et les Etats-Unis), la pauvreté ne cesse de s’étendre (3 millions de foyers américains immédiatement menacés de perdre leur logement, 2,5 millions d’enfants pauvres en Allemagne, 7 millions de pauvres en France).
MC2
 
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Message par meichler » 09 Jan 2011, 19:14

:altharion:
«Ni rire ni pleurer, comprendre.»

(Baruch SPINOZA)
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Message par Jacquemart » 09 Jan 2011, 20:02

a écrit :Pour commencer, au POI on est plus nombreux que vous en FRANCE

Oui, mais c'est nous qu'on fait pipi plus loin.
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Message par MC2 » 09 Jan 2011, 20:18

Lutte ouvrière prend ses origines en la personne de David Korner, alias Barta, jeune militant trotskiste roumain qui, avec trois autres camarades, rallie en 1936 les trotskistes français exclus de la SFIO qui viennent de constituer le Parti ouvrier internationaliste. Autour de lui le groupe s’élargit sensiblement lorsqu'avec d’autres il entre sur l’indication de Trotski au PSOP de Marceau Pivert (c’est l'« entrisme »). Indisposé par l’état d’esprit « petit-bourgeois » qui règne dans la IVe internationale au moment de l’éclatement de la seconde guerre mondiale, Barta se retire suite à un banal malentendu et, avec son groupe composé alors d’une dizaine de militants, il constitue l’Union communiste (UC) avec l’intention d’établir « un contact réel et étendu avec la classe ouvrière ».

Lutte Ouvrière se réclame de La Quatrième Internationale

a écrit :La Quatrième Internationale (fondée en 1938)

C’est en réaction à la dégénérescence stalinienne de la IIIe Internationale et à la politique, désastreuse pour le prolétariat mondial, menée par la bureaucratie stalinienne, que Léon Trotsky proclama en 1938 la fondation de la IVe Internationale. Alors que la deuxième guerre impérialiste mondiale était sur le point d’éclater, il espérait en faire le drapeau indispensable au prolétariat révolutionnaire.

En tant qu’Internationale révolutionnaire, la IV Internationale n’a eu de réelle existence politique que du vivant de Léon Trotsky. Au cours du combat qu’il mena contre le stalinisme et la bureaucratie, au nom du communisme et des intérêts mêmes de l’État ouvrier issu de la révolution d’Octobre, Léon Trotsky caractérisa les mécanismes de la dégénérescence de la Révolution russe, dénonça les impasses politiques dans lesquelles les partis communistes staliniens précipitaient la classe ouvrière. C’est également son analyse qui permit d’appréhender le nazisme et le fascisme comme une forme particulièrement féroce de la dictature de la bourgeoisie dans une période de crise sociale, du fait de l’embrigadement des masses de petits bourgeois désespérés et enragés contre la classe ouvrière. Trotsky dénonça aussi la politique des Fronts populaires comme une subordination des intérêts de la classe ouvrière à ceux de la bourgeoisie.

Toutes ces caractérisations et ces analyses nous servent encore aujourd’hui pour nous orienter, alors que la construction de partis révolutionnaires et d’une direction internationale restent totalement d’actualité.


http://www.lutte-ouvriere.org/qui-sommes-n...internationales

Pourtant selon l'histoire de La Quatrième Internationale fondée en 1938 par Léon Trotsky, lutte ouvrière n'y figure pas

a écrit :Le « Secrétariat International de la Quatrième Internationale » (QISI) était l'organisme dirigeant de la Quatrième Internationale, fondée en 1938 par Léon Trotsky. En 1953, un nombre conséquent de dirigeants de l'Internationale, soutenus par la majorité des sections australiennes, anglaises, chinoises, françaises, néo-zélandaises, suisses et américaines (le Socialist Workers Party) s'organisent contre la tactique d'entrisme dans les Partis socialistes et communistes préconisée par Michel Pablo, un dirigeant central de l'Internationale. Ces désaccords entre ceux soutenant l'entrisme, et donc la tactique officielle de l'Internationale, et les autres reposent essentiellement sur la façon de construire des partis révolutionnaires, et comment y parvenir. Ces tensions récurrentes mènent finalement à la scission des sections rejetant l'entrisme, formant ainsi en novembre 1953 le « Comité international de la Quatrième Internationale » (QICI).

Au cours des dix années suivantes, la majorité des deux fractions ont développé des approches similaires sur une grande partie des problèmes internationaux : l'opposition au stalinisme pendant les insurrections polonaises et hongroises en 1956, le soutien de la révolution cubaine en 1959 et de l'indépendance pendant la guerre d'Algérie. Au même moment, de larges pans de la QISI renoncèrent à l'orientation de Pablo concernant les partis communistes. En 1960, des sections de la QISI et de la QICI se sont finalement réunifiées au Chili, en Inde et au Japon. En 1962, les convergences politiques entre les majorités des deux fractions sont assez fortes pour que la QISI et la QICI établissent une commission paritaire pour préparer un Congrès mondial commun. Un congrès qui a pour but de réunifier la Quatrième Internationale.

Quelques groupes des deux côtés ne soutiennent pas ce mouvement vers la réunification. Dans les rangs de la QISI l'on retrouve essentiellement Juan Posadas, dirigeant du secrétariat latino-américain. Pour lui et son groupe, les révolutions anticolonialistes doivent être une priorité pour l'Internationale, alors que la majorité de la QISI pense au contraire qu'il faut intensifier les activités en Europe.

Les mêmes problèmes se produisent dans la QICI. En 1961 des tensions apparaissent, le Parti communiste internationaliste (PCI) en France et la Socialist Labour League (SLL) en Grande-Bretagne soutiennent qu'un État ouvrier ne s'est pas créé à Cuba, les mettant ainsi en opposition directe avec le SWP américain et d'autres sections de la QICI. En 1963, ces tensions provoquent une scission organisationnelle. D'un côté les sections australiennes, chinoises, néo-zélandaises et le SWP américain tiennent un congrès et votent pour prendre part au congrès de réunification. De l'autre, Pierre Lambert du PCI et Gerry Healy du SLL appellent à une « Conférence Internationale des Trotskistes » afin de continuer le travail de la QICI de façon autonome.


[/B]Lutte Ouvrière, n'a pas non plus participer a sa reconstruction en 1981

a écrit :La Quatrième Internationale (lambertiste), identifiée par sa revue théorique La Vérité, plonge ses racines dans le « Centre internationale de reconstruction de la quatrième internationale » créé en 1981 par Pierre Lambert et ses camarades qui pensaient que l'évolution de la Quatrième Internationale après la seconde guerre mondiale, sous la direction de Michel Pablo et Ernest Mandel (LCR-NPA), avait emmené celle-ci bien loin des idées de son fondateur, Léon Trotsky. En effet, ils refusèrent l'entrisme à l'intérieur des partis staliniens, prônée alors par la direction de la Quatrième Internationale qui considérait que la victoire de la bureaucratie stalinienne était imminente[1] [2]. Selon Lambert et ses camarades, la Quatrième Internationale devait être de fait reconstruite[3].

En juin 1993 à Paris, une conférence mondiale de 44 sections du « Centre internationale de reconstruction de la quatrième internationale » re-proclament la Quatrième Internationale sur les bases d'un de ses documents fondateurs : Le Programme de transition. Cette internationale est, par le nombre de ses sections, la seconde plus large organisation trotskyste sur le plan international, après la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié.

Actuellement, la Quatrième Internationale (lambertiste) est représentée en France par le « Courant Communiste Internationaliste » du Parti ouvrier indépendant (POI).


Pour en savoir plus:

Défense du trotskysme (1)
http://www.marxists.org/francais/just/ddt1/ddt1_0.htm

Défense du trotskysme (2)
http://www.marxists.org/francais/just/ddt2/ddt2.htm

On continue

[b]La Vérité


Revue historique du mouvement trotskyste français.

Son premier numéro parut le 15 août 1929 sous la responsabilité d'A. Rosmer entouré d'une équipe comprenant notamment P. Frank et R. Molinier. Le nom de la revue est une référence à la Pravda de Lénine et avait été choisi pour marquer la volonté de continuité du combat politique entamé par les bolchéviques.



Jusqu'en 1953, et y compris durant la guerre, la revue parait comme organe de la section française de la IV° Internationale. Lors de la crise de l'Internationale de cette même année, la revue demeure aux mains des majoritaires du Parti Communiste Internationaliste dirigés par P. Lambert.

[/b]La Vérité parait encore actuellement en tant que revue du Courant Communiste Internationaliste du Parti Ouvrier Indépendant POI [B]

http://www.marxists.org/francais/4int/press/laverite.htm

De 1929 a nos jours, on voit bien que l'histoire du Trotskisme commence avec le PCI
et continu jusqu'a nos jour avec le CCI dans le POI

Quand a David Korner, alias Barta, il a quitté les trotskyste et la IV° Internationale depuis bien longtemps, se croyant plus "troskyste que la IV° Internationale"

On voit ce que ça donne aujourd'hui ...
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Message par Jacquemart » 09 Jan 2011, 20:37

a écrit :Pourtant selon l'histoire de La Quatrième Internationale fondée en 1938 par Léon Trotsky, lutte ouvrière n'y figure pas.

C'est sûr. Tu as presque tout compris.

Deux questions à toi, maintenant :
- En quelle année Barta a-t-il créé son propre groupe ?
- De quel groupe Lambert faisait-il partie au moment de la proclamation de la IVe Internationale ?

Un indice : la réponse se trouve en plusieurs exemplaires sur le forum.
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Message par MC2 » 09 Jan 2011, 21:32

En quelle année Barta a-t-il créé son propre groupe ?

En 1939, 1 ans après la fondation de IVe Internationale

a écrit :Le groupe Barta est un groupe politique trotskiste formé le 1er septembre 1939 par David Korner, alias Barta.

Le 7 novembre 1942, le « groupe Barta » fonde le « Groupe Communiste » qui devient en 1944 « l'Union communiste » (UC). Ce groupe disparaît au début des années 1950 mais plusieurs de ses anciens militants participent à la fondation de Voix ouvrière en 1956 puis de Lutte ouvrière en 1968.

Le « groupe Barta » publie la revue La Lutte de classe d'octobre 1942 à avril 1949.


De quel groupe Lambert faisait-il partie au moment de la proclamation de la IVe Internationale ?

Il est membre du Parti communiste internationaliste de Raymond Molinier.

a écrit :En 1940-1941, il est membre du Parti communiste internationaliste d'Henri Molinier. Celui-ci prône et pratique l'entrisme au Rassemblement national populaire de Marcel Déat (prenant même la parole lors d'un congrès du RNP) jusqu'en 1941, année durant laquelle il renonce à son orientation et rejoint la résistance au sein de laquelle il meurt en aout 1944, tué dans les combats pour la libération. Pierre Boussel-Lambert dénonce à plusieurs reprises l'orientation « Testu » (pseudonyme de Molinier) dans les bulletins intérieurs Comité communiste internationaliste, organisation à laquelle appartiennent les deux hommes, et ne pratique à aucun moment l'entrisme dans des organisations fascistes comme le RNP.

Sous l'Occupation, Pierre Lambert est exclu avec sa compagne. Il rejoint alors en décembre 1943 un autre groupe trotskiste : le Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe l'idée du défaitisme révolutionnaire. Ils s'opposent notamment aux mots d'ordre du Parti communiste français lors des combats de la Libération, « À chacun son boche », et y oppose l'orientation de la fraternisation des travailleurs français avec les soldats allemands et alliés : « Derrière chaque soldat allemand se cache un travailleur ». Durant l'Occupation, il participe également à la reconstruction des syndicats dans le cadre de la CGT clandestine.

En 1944, il participe à la fusion des deux groupes trotskystes, qui débouche sur la proclamation du Parti communiste internationaliste (PCI), section française de la IVe Internationale, dont il est membre du Comité central. L'année suivante, il devient responsable de la commission ouvrière du PCI


Sur Lambert, responsable de la commission ouvrière du PCI
et membre de la IVe Internationale

a écrit :
À la Libération, les deux principaux partis et quelques groupuscules se rassemblent dans un seul parti, le Parti communiste internationaliste (PCI), qui regroupe la grande majorité des trotskistes français.


Sur le Groupe BARTA

a écrit :Un petit groupe (quatre puis sept personnes) dirigé par David Korner refuse de s'y joindre, et sera le précurseur de Lutte ouvrière (LO), qui reste longtemps marginal.


Depuis toujours LO a refuser de rejoindre la IV internationale et les trotskystes.

Vos arguments sont les même que le PS et l'UMP, ceux qui sont contre l'union europènne sont : nationaliste, réactionnaire, chauvins.

Pourtant l'union européenne est l'outil de la bourgeoisie pour abattre le prolétaria et le peu de démocratie qu'il reste en europe.

Regardez ce qu'il se passe en Grece, en Allemagne, au Portugale, en France

Oui, c'est bien une lutte de classe, contre les travailleurs, oui , c'est bien l'impérialisme, mais en europe, ça porte un nom : union européene
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Message par Jacquemart » 09 Jan 2011, 21:47

Donc, si on te suit bien, lors de la fondation de la IVe Internationale, Barta en était membre et pas Lambert.
Les boules.
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