Là Simone, tu t'avances un peu vite.
Le POI n'a pas plus de mal que d'autres à recruter il lui reste toujours une bonne capacité en termes d'apparition : rassemblements entre autres.
(MC2 @ samedi 8 janvier 2011 à 22:20 a écrit :Bonjour, Michel
Enfin je parle a un militant LO adulte
Je suis révolté, car a part le POI,le NPA et les travailleurs de ce pays, aucun parti de gauche, ou d'extrême-gauche n'ont demandé le retrait de la réforme des retraites" en 2010a écrit :La IV° Internationale jouit dès maintenant de la haine méritée des staliniens, des sociaux-démocrates, des libéraux bourgeois et des fascistes.
Vous vous dite "trotskyste" la IVe Internationale a été créé le 3 septembre 1938, depuis ce temps, qu'attendez-vous pour la rejoindre ?
a écrit :Pour commencer, au POI on est plus nombreux que vous en FRANCE
a écrit :La Quatrième Internationale (fondée en 1938)
C’est en réaction à la dégénérescence stalinienne de la IIIe Internationale et à la politique, désastreuse pour le prolétariat mondial, menée par la bureaucratie stalinienne, que Léon Trotsky proclama en 1938 la fondation de la IVe Internationale. Alors que la deuxième guerre impérialiste mondiale était sur le point d’éclater, il espérait en faire le drapeau indispensable au prolétariat révolutionnaire.
En tant qu’Internationale révolutionnaire, la IV Internationale n’a eu de réelle existence politique que du vivant de Léon Trotsky. Au cours du combat qu’il mena contre le stalinisme et la bureaucratie, au nom du communisme et des intérêts mêmes de l’État ouvrier issu de la révolution d’Octobre, Léon Trotsky caractérisa les mécanismes de la dégénérescence de la Révolution russe, dénonça les impasses politiques dans lesquelles les partis communistes staliniens précipitaient la classe ouvrière. C’est également son analyse qui permit d’appréhender le nazisme et le fascisme comme une forme particulièrement féroce de la dictature de la bourgeoisie dans une période de crise sociale, du fait de l’embrigadement des masses de petits bourgeois désespérés et enragés contre la classe ouvrière. Trotsky dénonça aussi la politique des Fronts populaires comme une subordination des intérêts de la classe ouvrière à ceux de la bourgeoisie.
Toutes ces caractérisations et ces analyses nous servent encore aujourd’hui pour nous orienter, alors que la construction de partis révolutionnaires et d’une direction internationale restent totalement d’actualité.
a écrit :Le « Secrétariat International de la Quatrième Internationale » (QISI) était l'organisme dirigeant de la Quatrième Internationale, fondée en 1938 par Léon Trotsky. En 1953, un nombre conséquent de dirigeants de l'Internationale, soutenus par la majorité des sections australiennes, anglaises, chinoises, françaises, néo-zélandaises, suisses et américaines (le Socialist Workers Party) s'organisent contre la tactique d'entrisme dans les Partis socialistes et communistes préconisée par Michel Pablo, un dirigeant central de l'Internationale. Ces désaccords entre ceux soutenant l'entrisme, et donc la tactique officielle de l'Internationale, et les autres reposent essentiellement sur la façon de construire des partis révolutionnaires, et comment y parvenir. Ces tensions récurrentes mènent finalement à la scission des sections rejetant l'entrisme, formant ainsi en novembre 1953 le « Comité international de la Quatrième Internationale » (QICI).
Au cours des dix années suivantes, la majorité des deux fractions ont développé des approches similaires sur une grande partie des problèmes internationaux : l'opposition au stalinisme pendant les insurrections polonaises et hongroises en 1956, le soutien de la révolution cubaine en 1959 et de l'indépendance pendant la guerre d'Algérie. Au même moment, de larges pans de la QISI renoncèrent à l'orientation de Pablo concernant les partis communistes. En 1960, des sections de la QISI et de la QICI se sont finalement réunifiées au Chili, en Inde et au Japon. En 1962, les convergences politiques entre les majorités des deux fractions sont assez fortes pour que la QISI et la QICI établissent une commission paritaire pour préparer un Congrès mondial commun. Un congrès qui a pour but de réunifier la Quatrième Internationale.
Quelques groupes des deux côtés ne soutiennent pas ce mouvement vers la réunification. Dans les rangs de la QISI l'on retrouve essentiellement Juan Posadas, dirigeant du secrétariat latino-américain. Pour lui et son groupe, les révolutions anticolonialistes doivent être une priorité pour l'Internationale, alors que la majorité de la QISI pense au contraire qu'il faut intensifier les activités en Europe.
Les mêmes problèmes se produisent dans la QICI. En 1961 des tensions apparaissent, le Parti communiste internationaliste (PCI) en France et la Socialist Labour League (SLL) en Grande-Bretagne soutiennent qu'un État ouvrier ne s'est pas créé à Cuba, les mettant ainsi en opposition directe avec le SWP américain et d'autres sections de la QICI. En 1963, ces tensions provoquent une scission organisationnelle. D'un côté les sections australiennes, chinoises, néo-zélandaises et le SWP américain tiennent un congrès et votent pour prendre part au congrès de réunification. De l'autre, Pierre Lambert du PCI et Gerry Healy du SLL appellent à une « Conférence Internationale des Trotskistes » afin de continuer le travail de la QICI de façon autonome.
a écrit :La Quatrième Internationale (lambertiste), identifiée par sa revue théorique La Vérité, plonge ses racines dans le « Centre internationale de reconstruction de la quatrième internationale » créé en 1981 par Pierre Lambert et ses camarades qui pensaient que l'évolution de la Quatrième Internationale après la seconde guerre mondiale, sous la direction de Michel Pablo et Ernest Mandel (LCR-NPA), avait emmené celle-ci bien loin des idées de son fondateur, Léon Trotsky. En effet, ils refusèrent l'entrisme à l'intérieur des partis staliniens, prônée alors par la direction de la Quatrième Internationale qui considérait que la victoire de la bureaucratie stalinienne était imminente[1] [2]. Selon Lambert et ses camarades, la Quatrième Internationale devait être de fait reconstruite[3].
En juin 1993 à Paris, une conférence mondiale de 44 sections du « Centre internationale de reconstruction de la quatrième internationale » re-proclament la Quatrième Internationale sur les bases d'un de ses documents fondateurs : Le Programme de transition. Cette internationale est, par le nombre de ses sections, la seconde plus large organisation trotskyste sur le plan international, après la Quatrième Internationale - Secrétariat unifié.
Actuellement, la Quatrième Internationale (lambertiste) est représentée en France par le « Courant Communiste Internationaliste » du Parti ouvrier indépendant (POI).
a écrit :Pourtant selon l'histoire de La Quatrième Internationale fondée en 1938 par Léon Trotsky, lutte ouvrière n'y figure pas.
a écrit :Le groupe Barta est un groupe politique trotskiste formé le 1er septembre 1939 par David Korner, alias Barta.
Le 7 novembre 1942, le « groupe Barta » fonde le « Groupe Communiste » qui devient en 1944 « l'Union communiste » (UC). Ce groupe disparaît au début des années 1950 mais plusieurs de ses anciens militants participent à la fondation de Voix ouvrière en 1956 puis de Lutte ouvrière en 1968.
Le « groupe Barta » publie la revue La Lutte de classe d'octobre 1942 à avril 1949.
a écrit :En 1940-1941, il est membre du Parti communiste internationaliste d'Henri Molinier. Celui-ci prône et pratique l'entrisme au Rassemblement national populaire de Marcel Déat (prenant même la parole lors d'un congrès du RNP) jusqu'en 1941, année durant laquelle il renonce à son orientation et rejoint la résistance au sein de laquelle il meurt en aout 1944, tué dans les combats pour la libération. Pierre Boussel-Lambert dénonce à plusieurs reprises l'orientation « Testu » (pseudonyme de Molinier) dans les bulletins intérieurs Comité communiste internationaliste, organisation à laquelle appartiennent les deux hommes, et ne pratique à aucun moment l'entrisme dans des organisations fascistes comme le RNP.
Sous l'Occupation, Pierre Lambert est exclu avec sa compagne. Il rejoint alors en décembre 1943 un autre groupe trotskiste : le Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe l'idée du défaitisme révolutionnaire. Ils s'opposent notamment aux mots d'ordre du Parti communiste français lors des combats de la Libération, « À chacun son boche », et y oppose l'orientation de la fraternisation des travailleurs français avec les soldats allemands et alliés : « Derrière chaque soldat allemand se cache un travailleur ». Durant l'Occupation, il participe également à la reconstruction des syndicats dans le cadre de la CGT clandestine.
En 1944, il participe à la fusion des deux groupes trotskystes, qui débouche sur la proclamation du Parti communiste internationaliste (PCI), section française de la IVe Internationale, dont il est membre du Comité central. L'année suivante, il devient responsable de la commission ouvrière du PCI
a écrit :
À la Libération, les deux principaux partis et quelques groupuscules se rassemblent dans un seul parti, le Parti communiste internationaliste (PCI), qui regroupe la grande majorité des trotskistes français.
a écrit :Un petit groupe (quatre puis sept personnes) dirigé par David Korner refuse de s'y joindre, et sera le précurseur de Lutte ouvrière (LO), qui reste longtemps marginal.
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invité(s)