a écrit :C'est parfois une pathologie, mais parfois un choix : voir par exemple les touristes sexuels
Un choix ? Un caprice ? C'est une vision très moraliste.
Quant aux touristes sexuels, il faut tout de même distinguer ceux qui se paient des adultes de ceux qui se paient des enfants. Les premiers ne font jamais qu' aller chercher à l'étranger de la chair low coast, mais ils ne transgressent pas un code moral "sacré" dans notre société, puisqu'ils pourraient s'offrir des prostitué(e)s adultes en France en payant un peu plus cher.
C'est sans doute regrettable, mais la prostitution n'est condamnée ni par la loi ni par la morale dans notre société. Il suffit de voir le nombre de films et de livres qui ont font l'apologie, ou simplement la banalisent, la présentent sous un jour plus ou moins "sympathique" et gomment ses aspects sordides. Par exemple la série
Un village français sous l'occupation où avec un personnage achétypique de prostituée patriote résistante.
Il n'en va pas de même de la pédophilie : le pédophile est au banc d'infâmie dans tous les pays riches. Il faut donc être "victime" de pulsions vraiment irrésistibles pour se livrer à de tels actes et, en général, les pédophiles souffrent de leur situation. Sans doute y-a-t-il aussi des "prédateurs", dénués de sens moral, qui assument leurs actes, mais ils ne peuvent ignorer les risques énormes qu'ils courent. Dans ces conditions, on peut supposer qu'il faut que leurs pulsions soient également trop fortes pour qu'on puisse parler de "choix" ou de "caprice".