(Sterd @ lundi 27 février 2006 à 00:02 a écrit : (Milan @ dimanche 26 février 2006 à 22:06 a écrit : (Sterd @ dimanche 26 février 2006 à 21:26 a écrit :Sinon, l'electron n'est pas corpuscule ou phénomène vibratoire selon l'instrument utilisé par l'observateur, mais à la fois onde et corpuscule quels que soit l'observateur et ses instruments.
Je n'ai pas écrit ce que l'électron EST ou N'EST PAS (je n'ai pas cette prétention), mais simplement que l'électron prend des apparences différentes selon l'instrument d'observation. Je m'en tiens à des données EXPERIMENTALES.
Tu déduis de ces mêmes données ce que l'électron EST ("à la fois onde et corpuscule"). C'est ton droit. Mais ce n'est qu'une hypothèse. Ou une croyance...
L'emploi de majuscules c'est pour impressionner ou pour masquer le fait que là comme ailleurs tu racontes des stupidités ?
Je te remercie pour tes amabilités.
Les majuscules ont été simplement employées pour rendre plus claires la distinction entre les propos que j'ai tenus et ceux que tu m'as prêtés.
En espérant enrichir tes réflexions sur un débat scientifique qui a fait couler beaucoup d'encre, voici un petit article qui me parait pédagogique. En ce qui me concerne, je ne prends évidemment pas position dans ce débat.
Source :
http://quark.chez-alice.fr/quantic.htmlLa dualité onde-corpuscule
La remise en cause la plus importante à laquelle oblige la physique
quantique concerne la manière de représenter les objets physiques et leurs
propriétés. L'ancienne physique, dite classique, distingue deux sortes
d'entités fondamentales:
* les corpuscules, qui sont des sortes de billes microscopiques,
* les ondes, qui se propagent dans l'espace un peu comme le mouvement
d'une vague sur la mer.
La physique quantique ne retient pas cette classification pourtant bien
commode. Les objets qu'elle considère ne sont ni des corpuscules, ni des
ondes, mais "autre chose". Aidons-nous de l'analogie suivante:
Regardé sous deux angles différents, un cylindre nous apparaît tantôt comme
un cercle, tantôt comme un rectangle. Pourtant il n'est ni l'un ni l'autre.
Ainsi en est-il du photon, de l'électron ou de toute particule élémentaire
dont l'image corpusculaire ne serait qu'une facette d'une entité plus
complexe.
Ce point précis peut poser un problème philosophique très troublant: La
réalité objective (si elle existe indépendemment de l'esprit humain)
est-elle accessible ? Ou sommes-nous condamnés à n'observer qu'un monde
d'appararences trompeuses?