(Gaby @ jeudi 29 octobre 2009 à 12:16 a écrit : (Vérié @ jeudi 29 octobre 2009 à 08:23 a écrit : Un choix ? Un caprice ? C'est une vision très moraliste.
Pas un choix alors ? C'est une vision très bisounours.
En tout cas "moraliste", mais merde pourquoi pas, il y a des sujets où il vaut mieux avoir une morale que pas du tout. :mellow:
Pour prendre un exemple qui vaut ce qu'il vaut. Un drogué a-t-il vraiment "le choix" lorsqu'il est devenu dépendant de sa dope ?
Sinon, bien sûr, nous avons une morale. Mais critiquer le "moralisme" ne signifie pas rejeter la morale. Ca veut simplement dire que faire la morale à un malade n'a guère de sens. Il faut le soigner.
Je prend un autre exemple : les jeunes gens qui violent impunément pendant les guerres, souvent avec l'approbation de leurs supérieurs. Ils ne sont pas malades à titre individuel : nous avons affaire à une sorte de maladie sociale collective. Il me semble que, dans un régime socialiste, ils devraient avant tout être rééduqués pour leur faire comprendre la gravité de leurs actes.