
LA RESTAURATION COLLECTIVE
NE PEUT PRENDRE EN COMPTE TOUTES LES PRATIQUES ALIMENTAIRES
"La mairie de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a informé par lettre une vingtaine de parents d'élèves, pour la plupart musulmans, que leurs enfants pourraient être exclus de la cantine scolaire s'ils refusaient de manger de la viande. "Voici comment débute un article de Presse Canadienne portant sur cette affaire quasi nationale( !)
Cet incident local a conduit le MRAP à menacer de porter plainte pour racisme!
Mouloud Anouit saute sur tout ce qui bouge notamment quand il s'agit d'attaquer un service public...
L'attitude de la Municipalité si elle est condamnable ne révèle pas d’ un racisme réel ou larvé mais plutôt d’une conception quelque peu rétro de la restauration scolaire...
Pour le Maire, il est indispensable que les enfants mangent de tout, cela rappellerait presque le temps où les surveillants de cantine obligeaient les petits à manger jusqu'à la dernière bouchée: l'ultime punition consistant à rester une partie de la récréation de cantine pour avaler l'ultime miette.
Au-delà du coup médiatique, cet incident regrettable lance le débat sur la question des "interdits" culinaires cultuelles ou culturelles et la possibilité ou non pour le service public de réponde positivement à toutes les demandes formulées par les familles.
De nombreuses collectivités territoriales ont réorganisé leur restauration scolaire afin de permettre aux enfants qui ne mangent pas de porc de disposer d’une autre viande .
C’est une évolution inéluctable, tenant compte à la fois de la réalité et de la possibilité de répondre aux demandes des familles sans que cela occasionne des difficultés insurmontables.
Dans l’application de ce nouveau « dispositif » certains dérapages fort inquiétants ont été constatés dans plusieurs restaurants scolaires : le regroupement par tables d’enfants sans porc ou même la distribution systématiquement de repas sans porc en fonction de la couleur de la peau même si les parents n’avaient rien indiqué en termes de prescription.
Ces dérives sont naturellement intolérables et il est indispensable que la mixité totale des tables soit effective et que l’on ne tienne compte que des indications écrites par les parents.
Dans le cadre d’une formation d’animateurs, il m’a été rapporté que certains enfants voire même des adultes faisaient pression sur des rationnaires afin qu’ils suivent telle ou telle prescription
Aujourd’hui une campagne sans précédent est faite afin que des repas halal soient disponibles pour ceux qui le désireraient…Certains mouvements « anti racistes » comme le MRAP en arrivent même à considérer que ces demandes devraient être satisfaites.
Peut-on favoriser une pratique alimentaire plus qu’une autre ?
Il existe aussi des végétariens, des végétaliens, des personnes qui ne mangent pas de bœuf…
Il faudrait donc tenir compte de toutes ces différences et en plus :proposer deux viandes, une halal et une non halal car il ne serait pas possible d’imposer à des non musulmans de la viande consacrée.
Aucun service public ne peut prendre en compte toutes ces pratiques et le principe de non discrimination exige que l’on réponde à toutes ou à aucune.
La viande Halal est une viande qui est taxée puisqu’une partie du prix est versé à des associations cultuelles, la mosquée de Paris en étant une.
Une collectivité publique peut elle remettre en cause la loi de séparation des églises et de l’Etat ?
Poser la question, c’est y répondre ! c’est non…
On pourrait aussi parler de la qualité de la viande halal qui n’est pas non plus toujours garantie… Des musulmans pratiquants s’en inquiètent d’ailleurs.
La laïcité des services publics et l’égalité de tous les enfants exigent qu’aucune discrimination ne soit mise en œuvre.
Une seule solution équitable permettrait de répondre à toutes les demandes sans choisir entre les pratiques : séparer la viande des légumes et laisser le choix de manger ou de ne pas manger la viande ou telle viande.
Valière
NE PEUT PRENDRE EN COMPTE TOUTES LES PRATIQUES ALIMENTAIRES
"La mairie de Villefranche-sur-Saône (Rhône) a informé par lettre une vingtaine de parents d'élèves, pour la plupart musulmans, que leurs enfants pourraient être exclus de la cantine scolaire s'ils refusaient de manger de la viande. "Voici comment débute un article de Presse Canadienne portant sur cette affaire quasi nationale( !)
Cet incident local a conduit le MRAP à menacer de porter plainte pour racisme!
Mouloud Anouit saute sur tout ce qui bouge notamment quand il s'agit d'attaquer un service public...
L'attitude de la Municipalité si elle est condamnable ne révèle pas d’ un racisme réel ou larvé mais plutôt d’une conception quelque peu rétro de la restauration scolaire...
Pour le Maire, il est indispensable que les enfants mangent de tout, cela rappellerait presque le temps où les surveillants de cantine obligeaient les petits à manger jusqu'à la dernière bouchée: l'ultime punition consistant à rester une partie de la récréation de cantine pour avaler l'ultime miette.
Au-delà du coup médiatique, cet incident regrettable lance le débat sur la question des "interdits" culinaires cultuelles ou culturelles et la possibilité ou non pour le service public de réponde positivement à toutes les demandes formulées par les familles.
De nombreuses collectivités territoriales ont réorganisé leur restauration scolaire afin de permettre aux enfants qui ne mangent pas de porc de disposer d’une autre viande .
C’est une évolution inéluctable, tenant compte à la fois de la réalité et de la possibilité de répondre aux demandes des familles sans que cela occasionne des difficultés insurmontables.
Dans l’application de ce nouveau « dispositif » certains dérapages fort inquiétants ont été constatés dans plusieurs restaurants scolaires : le regroupement par tables d’enfants sans porc ou même la distribution systématiquement de repas sans porc en fonction de la couleur de la peau même si les parents n’avaient rien indiqué en termes de prescription.
Ces dérives sont naturellement intolérables et il est indispensable que la mixité totale des tables soit effective et que l’on ne tienne compte que des indications écrites par les parents.
Dans le cadre d’une formation d’animateurs, il m’a été rapporté que certains enfants voire même des adultes faisaient pression sur des rationnaires afin qu’ils suivent telle ou telle prescription
Aujourd’hui une campagne sans précédent est faite afin que des repas halal soient disponibles pour ceux qui le désireraient…Certains mouvements « anti racistes » comme le MRAP en arrivent même à considérer que ces demandes devraient être satisfaites.
Peut-on favoriser une pratique alimentaire plus qu’une autre ?
Il existe aussi des végétariens, des végétaliens, des personnes qui ne mangent pas de bœuf…
Il faudrait donc tenir compte de toutes ces différences et en plus :proposer deux viandes, une halal et une non halal car il ne serait pas possible d’imposer à des non musulmans de la viande consacrée.
Aucun service public ne peut prendre en compte toutes ces pratiques et le principe de non discrimination exige que l’on réponde à toutes ou à aucune.
La viande Halal est une viande qui est taxée puisqu’une partie du prix est versé à des associations cultuelles, la mosquée de Paris en étant une.
Une collectivité publique peut elle remettre en cause la loi de séparation des églises et de l’Etat ?
Poser la question, c’est y répondre ! c’est non…
On pourrait aussi parler de la qualité de la viande halal qui n’est pas non plus toujours garantie… Des musulmans pratiquants s’en inquiètent d’ailleurs.
La laïcité des services publics et l’égalité de tous les enfants exigent qu’aucune discrimination ne soit mise en œuvre.
Une seule solution équitable permettrait de répondre à toutes les demandes sans choisir entre les pratiques : séparer la viande des légumes et laisser le choix de manger ou de ne pas manger la viande ou telle viande.
Valière