
Suite au viol d'une contrôleuse (qui travaillait seule), dans un des wagons qu'elle contrôlait, par un passager, les agents de la sncf se sont mis massivement en grève, en soutien, aujourd'hui.
France deux diffusait un reportage sur cette grève, en tête de son journal de 20 heures. Au début, tout était normal, de l'explication de la grève jusqu'aux interventions d'usagers très compréhensifs devant le soutien des agents de la sncf à leur collègue violée... jusqu'à ce que; comme dans un mauvais rêve, le reportage dérape, montrant sans vergogne des usagers en colère, dénonçant une nouvelle prise d'otage (montrant aussi un usager répondant, scandalisé, à une femme, qu'il était normal qu'une personne violée bénéficie du soutien de ses collègues, par la grève), réclamant le service minimum, etc...
Certes, on peut imaginer que des usagers très cons, très réacs, soient assez ignobles pour vociférer contre des "salauds de fonctionnaires", y compris quand ceux-ci font une grève de soutien envers un(e) de leur collègue agressés, mais, un reportage, cela passe au montage, cela se coupe... L'avis des usagers, d'une manière générale, n'était d'ailleurs pas indispensable à l'information.
Le président de la scnf pouvait bien avoir l'air consterné, s'est sa politique de suppression d'emplois qui conduit à de tels drames!
France deux diffusait un reportage sur cette grève, en tête de son journal de 20 heures. Au début, tout était normal, de l'explication de la grève jusqu'aux interventions d'usagers très compréhensifs devant le soutien des agents de la sncf à leur collègue violée... jusqu'à ce que; comme dans un mauvais rêve, le reportage dérape, montrant sans vergogne des usagers en colère, dénonçant une nouvelle prise d'otage (montrant aussi un usager répondant, scandalisé, à une femme, qu'il était normal qu'une personne violée bénéficie du soutien de ses collègues, par la grève), réclamant le service minimum, etc...
Certes, on peut imaginer que des usagers très cons, très réacs, soient assez ignobles pour vociférer contre des "salauds de fonctionnaires", y compris quand ceux-ci font une grève de soutien envers un(e) de leur collègue agressés, mais, un reportage, cela passe au montage, cela se coupe... L'avis des usagers, d'une manière générale, n'était d'ailleurs pas indispensable à l'information.
Le président de la scnf pouvait bien avoir l'air consterné, s'est sa politique de suppression d'emplois qui conduit à de tels drames!