
http://www.acrimed.org/article2281.html :luxemburg:
Forum des amis de Lutte Ouvrière
https://forumamislo.net/
a écrit : « Bonjour, je m’appelle Cholé, j’ai neuf ans, et j’aimerais savoir pourquoi dans l’hémisphère Nord de la Terre les pays sont riches, et dans l’hémisphère sud c’est le contraire.
C’est Alain Frèrejean qui est chargé de lui répondre. « Ingénieur et historien » (c’est ainsi qu’il se présente)
Résumons sa réponse. Elle tient en 3 points et une note d’espoir. Les pays pauvres sont pauvres parce que :
- 1. Ces pays ne travaillent pas assez ou, plus exactement, ils n’incitent pas assez à l’effort personnel ;
- 2. Ces pays n’ont pas assez de machines ou, plus exactement, ils ne disposaient pas du charbon nécessaire pour faire fonctionner les machines ; _
- 3. Ces pays n’échangent pas assez ou, plus exactement, ils ne disposent pas des accès à la mer ou des grands fleuves qui permettent d’échanger.
Heureusement (c’est la conclusion), il existe une note d’espoir : grâce à Internet, ils vont pouvoir communiquer et échanger
La première des choses, c’est de produire, et produire, c’est faire un très gros effort pour travailler, un très gros effort individuel, et il y a des religions qui incitent à beaucoup travailler, à l’effort individuel, en particulier le protestantisme — beaucoup plus que le catholicisme qui lui interdisait pendant très longtemps le prêt à intérêts, il interdisait le métier de banquier — et il y a d’autres religions comme par exemple l’islam ou le bouddhisme qui n’ont pas l’argent en très haute estime. On dit souvent « Inch’Allah » : il y a un destin, c’est Dieu qui va être l’artisan de la réussite, c’est pas tellement le travail de l’individu. Alors il est certain que les peuples protestants qui sont dans le Nord de l’Europe et le Nord de l’Amérique ont mieux réussi que les peuples du reste du monde. Les pays qui ont été communistes incitent à l’effort collectif et pas à l’effort individuel, donc ça n’incite pas le particulier à faire un travail individuel. »
(bennie @ vendredi 24 février 2006 à 13:03 a écrit :
- 3. Ces pays n’échangent pas assez ou, plus exactement, ils ne disposent pas des accès à la mer ou des grands fleuves qui permettent d’échanger.
De fait si ça c'est pas n'importe quoi. Ni mer ni fleuve en afrique? :33:
a écrit :C’est Alain Frèrejean qui est chargé de lui répondre. « Ingénieur et historien » (c’est ainsi qu’il se présente), il a écrit divers ouvrages - Les Maîtres de forges, Napoléon IV : Un destin brisé (1856-1879) (Préface de Philippe Seguin) - Terre d’inventeurs. Conté, Niepce, Thimmonier, Lumière, Renault qui lui doivent sans doute sa réputation d’« expert » »