justice à deux vitesses

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par abounouwas » 28 Sep 2009, 10:04

a écrit :
Les différents scénarios après l'arrestation de Roman Polanski en Suisse
LE MONDE | 28.09.09 | 10h30  •  Mis à jour le 28.09.09 | 10h31
Genève, Los Angeles, correspondantes

Roman Polanski, 76 ans, Palme d'or à Cannes pour Le Pianiste (2002), venait d'arriver à Zurich, où un festival de cinéma devait lui remettre un prix pour l'ensemble de son œuvre. A sa descente d'avion, dans la soirée du samedi 26 septembre, il a été arrêté et placé en détention provisoire, "sous mandat d'arrêt américain". La nouvelle, révélée le lendemain, met la Suisse dans l'embarras. Elle a surtout provoqué une énorme stupéfaction et une grande émotion dans les milieux du cinéma, et au-delà, notamment en France, où le réalisateur habite depuis 1976.

Roman Polanski, désormais sous la menace d'une extradition vers les Etats-Unis, se voit rattraper par une affaire de mœurs qui remonte à plus de trente ans, et qui lui vaut, depuis, d'être dans la ligne de mire de la justice américaine. Un piège lui a été tendu; il est tombé dedans.
C'était à la fin de l'année 1977.

Dans la maison de son ami Jack Nicholson, Roman Polanski, alors âgé de 43 ans, a un rapport sexuel avec une jeune fille de 13 ans, Samantha Geimer, qu'il photographiait pour le magazine français Vogue. Rapport consenti selon Polanski, forcé selon la mineure – il l'aurait "abreuvée" de champagne et de drogues.

Dénoncé par la famille Geimer, le réalisateur est arrêté. Il plaide coupable en échange d'une réduction de peine, et est incarcéré six semaines à la prison de Chino (Californie). Même si l'évaluation conduite en prison conclut que Polanski n'est pas un pervers sexuel, à sa sortie, celui-ci craint que le juge ne revienne sur sa parole et ne l'incarcère plus longtemps.

Le 1er février 1978, sans attendre la sentence, Polanski prend un avion à destination de Londres, puis s'installe à Paris. Il travaille alors pour Hollywood, mais ne remettra jamais les pieds sur le territoire américain. Son absence des Etats-Unis a restreint la promotion de ses films, notamment en 2003, quand il n'a pu se rendre à Los Angeles pour recevoir l'Oscar de meilleur réalisateur pour son film Le Pianiste.

Ces dernières années, le procureur ("district attorney") du comté de Los Angeles aurait déjà fait plusieurs tentatives pour exécuter le mandat d'arrêt de 1978, quand Polanski voyageait dans des pays ayant passé un traité d'extradition avec les Etats-Unis – tentatives que le cinéaste, informé à temps, aurait déjouées.

Sandi Gibbons, le porte-parole du procureur de Los Angeles, confirme que son service, apprenant que Polanski se rendait ce week-end à Zurich pour recevoir un prix, a demandé un mandat d'arrêt provisoire au ministère de la justice américain, qui l'a transmis aux autorités helvétiques.

"Les procureurs de Los Angeles tendent un piège à Polanski", a d'ailleurs titré, dimanche 27septembre, le site Web de l'hebdomadaire professionnel Variety. Même les avocats californiens du cinéaste ont appris son arrestation à la radio… Roman Polanski a été arrêté en Suisse, et il est fort possible qu'il soit extradé vers les Etats-Unis pour deux raisons. D'abord, il existe, depuis 1997, un accord d'extradition entre les deux pays. De plus, "les délits sexuels contre les enfants" sont imprescriptibles en Suisse comme aux Etats-Unis, comme l'a rappelé Pascal Couchepin, conseiller fédéral (ministre) en charge de la culture, à la radio suisse romande.

Une demande d'arrestation venant des Etats-Unis est parvenue à Berne dès le jeudi 24septembre. La ministre suisse de la justice et de la police, Evelyne Widmer-Schlumpf a donc expliqué que Berne n'avait "pas d'autre solution" que d'arrêter Roman Polanski. Dimanche, sa porte-parole a précisé que les autorités américaines ont désormais quarante jours pour adresser à Berne une demande formelle d'extradition – délai qui peut exceptionnellement être prolongé de 20 jours.

Les responsables politiques suisses, qui sentent que cette affaire peut ternir l'image de leur pays, brandissent le principe d'égalité devant la justice. "Grand artiste, grand politicien, grand écrivain, on est finalement tous égaux devant la loi", a déclaré Pascal Couchepin, passablement gêné.

Mais le mal est fait. L'Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films a dénoncé un "scandale juridique qui nuira à la réputation de la Suisse" dans le monde entier, et une "claque dans le visage de tous les producteurs de culture en Suisse". Les organisateurs du 5e Festival du film de Zurich, qui avaient invité Polanski à grand renfort d'annonces dans les médias, se disent "choqués".

Dimanche soir, la cérémonie en l'honneur du cinéaste a cependant été maintenue au cinéma Corso, au centre-ville de Zurich, s'ouvrant dans une atmosphère de déconvenue totale. Des affiches de soutien avaient été placardées devant les lieux: "Libérez Polanski", "Pas d'extradition". Des participants estimaient que la Suisse, après le désastreux scandale fiscal autour du géant bancaire UBS, s'était empressée d'exécuter le mandat d'arrêt des Etats-Unis.

Tous se demandent pourquoi la justice américaine a frappé cette fois-ci alors que Roman Polanski se rendait régulièrement en Suisse, où il est propriétaire d'un chalet à Gstaad. A l'été 2007, il était ainsi venu au Montreux Jazz Festival, où tout le monde avait pu le voir. Evelyne Widmer-Schlumpf, la ministre de la justice, a en partie répondu: cette fois, la Suisse a eu connaissance à l'avance de sa visite. Roman Polanski a dix jours pour contester sa mise en détention. En Suisse, en matière d'extradition, le maintien en prison est la règle durant la procédure. Mais cette incarcération provoque un tel tollé…

Sur le fond, la Suisse devrait donc recevoir, dans les quarante jours, une demande d'extradition de la part des Américains. Berne se pliera sans aucun doute à la demande américaine. Le cinéaste pourra alors faire appel de cette décision d'extradition auprès du Tribunal pénal fédéral, puis en dernier recours auprès du Tribunal fédéral, la législation suprême helvétique.

A moins que Polanski n'accepte d'être extradé aux Etats-Unis, espérant ainsi pouvoir bénéficier d'une liberté conditionnelle en Californie. La France et la Pologne – Polanski a la double nationalité – ont conscience que tout se jouera aux Etats-Unis: les deux pays devraient demander ensemble à Washington sa libération, selon le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.

Cette arrestation intervient alors que, depuis des années, le cinéaste, se sachant traqué, n'a jamais réussi à obtenir l'abandon des charges pesant contre lui. Ses avocats ont cherché une solution juridique permettant son retour aux Etats-Unis. Plusieurs indices allaient d'ailleurs vers l'apaisement. Samantha Geimer (quiavait déposé une plainte au civil contre le réalisateur et obtenu une transaction financière demeurée secrète), aujourd'hui mère de famille de 45 ans, a demandé en janvier à la justice américaine d'abandonner les poursuites contre le cinéaste pour que "se referme ce chapitre".

En décembre 2008, les avocats de Polanski ont déposé une requête de non-lieu s'appuyant sur de "nouveaux éléments de preuve", comme des manquements graves à l'éthique professionnelle de la part du juge d'alors (mort depuis) et du bureau du procureur. Ces manquements étaient exposés dans le film documentaire de Marina Zenovich, Roman Polanski: wanted and desired (2008).

Le 7 mai, le juge californien Peter Espinoza, tout en reconnaissant qu'il y avait eu "une faute professionnelle substantielle" du procureur et du juge, a néanmoins constaté l'absence du cinéaste à l'audience, et a donc rejeté sa demande de classement de la plainte. Les avocats de Roman Polanski demandent actuellement à la cour d'appel de l'Etat de Californie d'examiner ces vices de procédure et atteintes aux droits constitutionnels du prévenu.

Certains voient dans cette arrestation surprise un acharnement judiciaire du parquet de Los Angeles. Contacté par Le Monde dimanche 27septembre, Alan Parachini, le porte-parole du tribunal de Los Angeles devant lequel se plaide l'affaire Polanski, est visiblement énervé. Pour lui, "le mandat d'arrêt est effectif depuis 1978, et il n'y a eu aucun changement dans la situation". Il précise que si Polanski est extradé, il sera juste présenté devant le tribunal de Los Angeles pour recevoir sa sentence, mais qu'il n'est pas "recherché pour délit de fuite".

Le verdict du juge Espinoza pourrait être de quelques mois ou de quelques années de prison ferme. Mais certains pensent, interprétant des propos récents du juge, que ce dernier veut surtout avoir Polanski en face de lui, dans un tribunal. Avant de le relaxer

Agathe Duparc et Claudine Mulard
Article paru dans l'édition du 29.09.09


a écrit :
Les artistes se mobilisent pour Roman Polanski
LEMONDE.FR avec AFP | 28.09.09 | 08h31

es cinéastes et auteurs français, européens, américains et du monde entier, tiennent à affirmer leur consternation" concernant l'arrestation du réalisateur Roman Polanski, samedi, à Zurich, dénonçant "un traquenard policier" dans la pétition qu'ils signent en faveur du cinéaste. Les nombreux artistes mobilisés réclament "la remise en liberté immédiate de Roman Polanski".

Parmi les premiers signataires figurent notamment Costa-Gavras, Wong Kar-wai, Fanny Ardant, Ettore Scola, Marco Bellocchio, Giuseppe Tornatore, Monica Bellucci, Abderrahmane Sissako, Tony Gatlif, Pierre Jolivet, Jean-Jacques Beineix, Paolo Sorrentino, Michele Placido, Barbet Schroeder, Gilles Jacob, et Bertrand Tavernier.

"INADMISSIBLE"

Le texte est également signé par la Cinémathèque française, le Festival de Cannes, la Société des auteurs compositeurs dramatiques, l'ARP (Auteurs, réalisateurs et producteurs) et le groupe 25 images. Les signataires du texte soulignent qu'il leur semble "inadmissible qu'une manifestation culturelle internationale, rendant hommage à l'un des plus grands cinéastes contemporains, puisse être transformée en traquenard policier".

"L'arrestation de Roman Polanski dans un pays neutre où il circulait et croyait pouvoir circuler librement jusqu'à ce jour, est une atteinte à cette tradition : elle ouvre la porte à des dérives dont nul aujourd'hui ne peut prévoir les effets", ajoutent-ils. "Roman Polanski est un citoyen français, un artiste de renommée internationale, désormais menacé d'être extradé. Cette extradition, si elle intervenait, serait lourde de conséquences et priverait le cinéaste de sa liberté", écrivent les signataires, qui concluent : "Nous exigeons la remise en liberté immédiate de Roman Polanski."


Je suis étonné, même si d'aucuns arguent de la prescription ou de la liberté du cinéma (?), s'il y a effectivement eu viol, comment oblitérer cet acte qui aurait alors pourri la vie de la jeune fille en question ? Je ne dis pas qu'il est coupable (je n'en sais rien), mais en tout cas il s'est soustrait à la justice avec plus de facilité que bien d'autres.
Coup de gueule du matin en regardant la presse bourgeoise...
abounouwas
 
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Message par quijote » 28 Sep 2009, 18:03

ils n'ont pas eu les mêmes scrupules par rapport à cesare Battisti
quijote
 
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Message par Valiere » 25 Oct 2009, 09:46

Les soutiens ne sont pas de même nature : d'un côté le show bis et de l'autre des militants!
Valiere
 
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Message par Vérié » 25 Oct 2009, 10:45

(Valiere @ dimanche 25 octobre 2009 à 09:46 a écrit : Les soutiens ne sont pas de même nature : d'un côté le show bis et de l'autre des militants!
Non, tu te trompes, Cesare a bénéficié en France d'un soutien considérable de l'intelligentsia (même BHL !), d'une partie des médias (Une + trois pages de Libération) et des politiciens de gauche : Noel Mamère et un député PS sont venus lui rendre visite à la Santé. Soutenir Cesare a même été une cause très branchée pendant un certain temps, jusqu'à ce que les intellos de gauche italiens - à quelques exceptions près, comme Evangelisti, montent au créneau pour lui taper dessus et revendiquer son extradition, avec notamment des tribunes dans Le Monde.


Si on veut comparer le cas Polanski, c'est avec l'affaire d'Outreau qu'il faut le faire. Les gens modestes accusés de pédophilie à cette occasion n'ont eu aucun intello de renom pour les défendre dans les médias, aucune pétition pour soutenir leur droit à la présomption d'innocence. Comme quoi, la pédophilie, qui est l'un des thèmes de diversion favori des médias et des politiciens quand elle se déroule chez les pauvres devient une faute plus ou moins bénigne, sinon tolérable, quand elle est commise par des stars. Le tourisme sexuel, c'est ignoble, cloué au pilori, quand c'est le fait d'un épicier ou d'un employé de banque, ça devient presque noble quand c'est le fait d'un homme de lettres devenu ministre etc.
__
Cela-dit, trente ans après les faits, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre Polanski. Polanski, ce n'est tout de même pas Papon - un député UMP a osé faire cette comparaison !
Vérié
 
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Message par Gaby » 25 Oct 2009, 11:50

(Vérié @ dimanche 25 octobre 2009 à 10:45 a écrit : Cela-dit, trente ans après les faits, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre Polanski. Polanski, ce n'est tout de même pas Papon - un député UMP a osé faire cette comparaison !
:altharion: :altharion: :altharion: :altharion: :altharion:

Affaire après affaire, certains insistent pour montrer que le féminisme est la dernière de leurs inquiétudes...

Pas d'impunité pour les criminels sexuels, et s'il en a bénéficié c'est uniquement parce qu'il fait partie de la haute.
Gaby
 
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Message par Vérié » 25 Oct 2009, 12:30

(Gaby @ dimanche 25 octobre 2009 à 11:50 a écrit :
(Vérié @ dimanche 25 octobre 2009 à 10:45 a écrit : Cela-dit, trente ans après les faits, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre Polanski. Polanski, ce n'est tout de même pas Papon - un député UMP a osé faire cette comparaison !

:altharion: :altharion: :altharion: :altharion: :altharion:

Affaire après affaire, certains insistent pour montrer que le féminisme est la dernière de leurs inquiétudes...

Pas d'impunité pour les criminels sexuels, et s'il en a bénéficié c'est uniquement parce qu'il fait partie de la haute.

Tu n'as pas connu l'époque de Caryl Chesmann, qui avait été condamné à mort pour d'horribles assassinats et des viols. Son attente dans le couloir de la mort avait duré près de 10 ans, je crois, il avait écrit un livre etc. Bref, en prison, il avait complètement changé. Il a finalement été exécuté. D'innombrables voix se sont élevées contre cette exécution aussi barbare qu'absurde, car ce n'était plus le même homme que cleui qui avait commis ces crimes.

La société n'a pas à se venger, mais à se défendre. Je n'ai pas de sympathie particulière pour Polanski, mais, oui, trente ans après les faits, même la justice bourgeoise accorde généralement une prescription.
Vérié
 
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Message par Gaby » 25 Oct 2009, 12:42

(Vérié @ dimanche 25 octobre 2009 à 12:30 a écrit : La société n'a pas à se venger, mais à se défendre.
On la connait ton opinion, il y a quelques mois (ou années je ne sais plus) tu disais que de toute façon, après un viol, le mal était fait, qu'il ne fallait pas s'en remettre à la police, etc. Féminisme en peau de lapin, "de toute façon sous le communisme ça ira mieux" et tant pis si l'impunité est érigée en règle, tu en fais un problème individuel.

Le rapport avec la peine de mort, alors qu'il s'agit seulement aujourd'hui qu'un procès ait lieu, c'est zéro...

Quand on regarde sur internet, on voit que dans la défense de Polanski se mélangent des milliers d'idées réactionnaires... L'anti-autoritarisme primaire, la xénophobie contre l'Amérique, les sympathies pour qui succombent à des lolitas sous couvert d'être contre le "puritanisme", l'anti-féminisme, le droit du rang bourgeois... Sans moi. Devant la justice, point.
Gaby
 
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Message par Vérié » 25 Oct 2009, 13:02

a écrit : Gaby
On la connait ton opinion, il y a quelques mois (ou années je ne sais plus) tu disais que de toute façon, après un viol, le mal était fait, qu'il ne fallait pas s'en remettre à la police, etc. Féminisme en peau de lapin, "de toute façon sous le communisme ça ira mieux" et tant pis si l'impunité est érigée en règle, tu en fais un problème individuel.


Non, tu confonds. Je crois avoir seulement dit que la répression ne peut pas régler la question des violences sexuelles et machistes en général. Mais, bien entendu, on se défend comme on peut dans cette société, y compris dans certains cas en faisant appel à la justice et/ou la police. Et je n'en fais pas du tout un problème individuel, je ne comprends pas ce que tu veux dire...

Il est bien évident que la loi doit condamner les violences sexuelles, même si elle est insuffisante à y mettre fin. Toutefois, tu remarqueras que, parmi les féministes, le problème de la gravité des sanctions à appliquer à un violeur est controversé. Faire de la surenchère pour que les gens se coltinent 20 ans ou 30 de prison, ce n'est pas terrible. Nous nous trouvons devant une situation délicate, car nous sommes aussi contre la prison, qui est un moyen de châtiment barbare, et nous n'allons pas faire de la démagogie sécuritaire.

Et je ne vois pas ce qui te permet de me faire dire que l'impunité doit être érigée en règle. Mais, pour n'importe quel crime et délit, crois-tu vraiment qu'il soit nécessaire de poursuivre des gens trente ans après les faits, qu'ils appartiennent à la jet set comme Polanski ou soient de simples pékins ?
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Message par Aumance » 25 Oct 2009, 17:59

et les victimes, dans tout çà ? qu'est-ce que tu en fais ?

ils ferment leur gueule , même 30 ans après ?

il y a l'avant Outreau et l'après Outreau ; Polanski et tous les autres violeurs ou pédophiles n'ont plus rien à craindre , en France en tous cas ;

aujourd'hui , on traite les victimes de menteurs, et ce sont les mamans et les enseignants qui sont condamnés pour avoir dit ce qu'on ne veut pas entendre ;
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Message par Aumance » 25 Oct 2009, 18:08

le violeur qui a de l'argent ne sera jamais considéré comme tel .........

la victime qui n'a pas d'argent ne sera jamis considérée comme telle ....
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