Une tite question aux camarades CPS

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par stef » 23 Oct 2003, 08:13

CITATION Ne pas tenir compte du mouvement contradictoire des appareils syndicaux pris entre les exigences du maintien de l'ordre bourgeois et celles de leur propre conservation, laquelle dépend de l'existence des organisations syndicales, serait l'expression d'un sectarisme stérile. Ce serait faire preuve du même sectarisme que de s'aban­donner à de dangereuses illusions car ainsi que l'écrit Trotsky :

“ A un certain degré de l'intensification des contradictions de classe dans chaque pays et des antagonismes entre les nations, le capitalisme impérialiste ne peut plus tolérer une bureaucratie réformiste (au moins jusqu'à un certain point) que si cette dernière agit directement comme actionnaire, petite mais active, dans les entreprises impérialistes, dans leurs plans et leurs pro­grammes au sein même du pays aussi bien que sur l'arène mondiale. ”

Mais alors qu'est-ce qui permet de distinguer, de juger et de combattre en conséquence ? Rien d'autre que ce qui exprime les besoins et objectifs de la classe ouvrière : le terrain de l'unité et de la démocratie ouvrières, l'indépendance à l'égard du capital et du gouvernement bourgeois. En d'autres termes, il s'agit de définir une politique qui exprime les intérêts du prolétariat, qui élève son niveau de conscience, renforce son homogénéité et soit conforme à ses intérêts immédiats et historiques, lesquels, à l'époque de l'impé­rialisme, sont indissociables. C'est par rapport à cette politique que peut être appréciés la politique des appareils syndicaux. Nous nous déterminons en fonction de la classe ouvrière et non des appa­reils. Notre attitude vis-à-vis des appareils procède de là. Ainsi seulement peuvent être exploitées leurs inévitables contradictions.
[/quote]


:just: Préface à "Les syndicats à l'époque de la décadence impérialiste"
stef
 
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Message par stef » 23 Oct 2003, 09:38

CITATION les instances dirigeantes syndicales sont réformistes et elles ne peuvent continuer à exister que pour être les laquais de la bourgeoisie. [/quote]

C'est incontestable...

CITATION
Donc, il faut pousser les travailleurs à demander aux bureaucrates des décisions qu'elles ne peuvent prendre. Cela tend les contradictions jusqu'à ?.[/quote]
En es tu si sur ? Prenons l'exemple de la CGT à EDF. La ligne fondamentale de l'appareil : accompagner Raffarin pour privatiser. Mais la réaction des salariés, des syndiqués est telle qu'ils doivent en tenir compte.
Moi je ne fais pas de pronostic absolu : je combats pour que les syndicats prennent les positions nécessaires ss a priori. Si c'est le cas (rare), tant mieux ! Mais ça ne peut l'être qu'en raison de l'intervention des trav.

Donc il est incontestable que Les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes, sauf que par leur action ils peuvent faire plier l'appareil, se réapproprier leurs organisations syndicales. Ce mouvement n'est que celui vers la dislocation des appareils - puisqu'ils se retrouvent dans une contradiction plus ou moins forte entre leur nature (leur raison d'être) et les positions qu'il sont amenés à prendre.

Mais encore une fois, il ne s'agit pas d'un "truc", simplement d'agir pour que les organisations syndicales fassent ce pour quoi elles existent et sont nécessaires, sans a priori.
stef
 
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