Dans une secte maoïste :smileJap: (c'est un exemple) militent 100 révolutionnaires incorruptibles (ou 200 si on préfère, peu importe en fait).
Ces révolutionnaires incorruptibles vivent déconnectés du monde, et militent dans leur bunker révolutionnaire sans jamais en sortir. C’est l’autarcie et l’austérité totale (une cellule monacale par militant, pas de miroir pour se raser, bref, un univers normal pour ces maoïstes purs et durs :smileJap: ).
Comme tous les révolutionnaires irréductibles, ils vivent ensemble sans se parler. Qui plus est, ils ne se rencontrent que chaque matin - assis en cercle, ou debout en cercle, bref en cercle - chacun des militants autarciques pouvant ainsi voir l’ensemble des autres révolutionnaires, pour la lecture muette de « l’ordre du jour » quotidien.
Un Lundi matin (c’aurait pu être un Mardi, mais bon, au final non), ils apprennent d’une source inconnue qu’une maladie contagieuse - par exemple le « Capitalisme chinois » - se propage dans leur bunker révolutionnaire pur et dur. La maladie n’engendre aucun signe pathologique ni aucune douleur quelconque, si ce n’est l’apparition d’un diable (mais non, pas un truc pour les déménageurs : un « Diable capitaliste chinois ») sur leur front théoriquement exempt de tout révisionnisme. :smileJap:
La décision de chaque militant maoïste est de se suicider dès lors qu’il est certain d’être atteint de cette maladie, et cela dans la nuit même du jour où lui est venu cette certitude honteuse (le sale révisionniste, manquerait plus qu’il foute le camp à Taïwan, tiens !) :smileJap:
Le Lundi suivant (qui aurait pu être un Mardi, mais c'est pas le cas), tous les militants malades se sont suicidés.
Question : Combien y avait-il de militants maoïstes (révisionnistes) malades ? :smileJap: