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Message Publié : 09 Nov 2003, 19:53
par alex
PLPL n°16:

un de ses enquêteurs a travaillé dans le secteur du bâtiment et un des responsables de la Fédération Française du Bâtiment a avoué, face à la dificulté de recruter des jeunes:
"La FBB serait partisane d'une évolution des textes qui permettrait de ...disons, peut-être, de détecter différemment les jeunes qui pourraient entrer dans nos métiers.[...]Il s'agit peut-être de faire des textes un petit peu plus coercitifs pour, finalement, obliger certains jeunes à choisir des formations."

Quelques chiffres de la CNAM:
en 2000 le BTP totalise 21% des 48000 accidents du travail avec incapacité permanente
26% des 730 accidents mortels pour 7% du total des effectifs salariés
1 accident du travail pour 10 salariés du BTP
1 accident du travail avec incapacité permanente pour 120 salariés du BTP

Message Publié : 09 Nov 2003, 21:59
par Fan_Bizet
Sidérant !

Nous sommes bien au 21eme siècle ?

Message Publié : 02 Déc 2003, 13:59
par alex
20 MINUTES
Les professionnels du BTP louent la clandestinité
Mardi 02 décembre 2003

Des clandestins pour pallier la pénurie de main-d’oeuvre ? C’est la logique de la Fédération française du bâtiment (FFB) qui a exprimé son inquiétude, hier à Rennes, après le démantèlement d’une filière de travail clandestin dans le milieu du BTP dans l’Ouest. « Ce coup est préjudiciable à l’ensemble de la profession, a estimé hier Thierry Danjou, président de la FFB d’Ille-et-Vilaine. Pour cause de pénurie, le recours à une main-d’oeuvre étrangère compétente est nécessaire. Mais les pratiques d’intermédiaires peu scrupuleux rendent difficile la vérification par l’entrepreneur que chaque ouvrier sur chaque chantier est bien en règle. »L’affaire en question concerne l’entreprise Cardinal, dont les deux dirigeants ainsi que huit autres personnes ont été mis en examen il y a dix jours pour « recours au travail dissimulé » et « dissimulation de salariés ». L’enquête aurait mis en cause quatorze entreprises sous-traitantes, qui faisaient appel à de la main-d’oeuvre clandestine en partie payée à la main et sans respect de la durée légale du travail

Message Publié : 02 Déc 2003, 14:06
par Fan_Bizet
Eh oui, à qui profite la clandestinité ?

Message Publié : 02 Déc 2003, 14:34
par boispikeur
Ca me rappelle une enquête qui avait été faite dans le milieu du textile dans le quartier du Sentier, où le patrons ont tenu à peu de mots le même langage : En gros, lutter contre l’exploitation des travailleurs clandestins, c’est vouloir la mort de leur activité.

Message Publié : 02 Déc 2003, 14:44
par Fan_Bizet
Il y aurait une manière simple de mettre fin au travail effectué par des clandestins.
Il suffirait d'une loi assurant la nationalité française a tout travailleur dénoncant le patron qui l'embauche "au noir"
Cela n'empêcherait pas le travail au noir, mais cela empêcherait le patronat de se servir de la situation des plus précaires.