Allez hop ma copie (bon ce n'est pas la version complète,ce n'est que le brouillon il manque notamment l'intro et la conclusion

)
(excusez moi d'avance pour les fautes de frappe, pour aller plus vite je vais taper sans regarder l'écran

et c'est dur, je ne suis pas dyctalo hélas...)
PARTIE 1 : de la nécessité d'un gouvernement
Il convient tout d'abord de nous demander comment se comporterait un homme libre de tout gouvernement, de toute contrainte. Il est à craindre que, comme le démontre Kant dans "Critique de la raison pratique", il abuse constamment de sa liberté aux dépends de celle des autres, et ceci, même de manière involontaire, dans le cas où l'homme en question aurait la meilleure volonté du monde. Il y a donc nécessité d'un gouvernement pour sauvegarder la liberté de chacun. C'est le principe de la loi qui, au contraire de l'idée communément admise, n'existe pas pour limiter la liberté mais bien, d'un point de vue global, pour la sauvegarder. Or la loi ne peut être une entité en elle même, indépendante, séparée : elle suppose, de manière pratique, un gouvernement pour être mise en place.
Nous venons de voir que l'homme ne peut s'auto limiter, donc vivre sans gouvernement, même avec la meilleure volonté du monde, selon Kant. Développons ce fait, d'un point de vue individuel, et non plus collectif. On peut s'appuyer sur la pensée de Freud pour conforter la thèse de Kant : effectivement le fait que - selon Freud - il existe une part incontrôlée, un inconscient, chez l'homme, explique le fait exposé par Kant. Et confirme l'idée que l'homme ne peut se passer d'un gouvernement, car il n'est fondamentalement pas capable de se maîtriser lui-même. De plus, si Kant nous expose les dangers de cet "inconscient" dont il semble avoir entrevu l'existence, pour les autres hommes et leur liberté, on peut également, en s'appuyant sur les théories de Freud, plus poussées dans ce domaine, se demander si l'homme, livré à lui-même, ne sombrerait pas dans un excès, en succombant sans réserve à ses pulsions, ce qui, comme nous l'explique Freud, serait un cercle vicieux autodestructeur. Bien sûr selon la théorie même de Freud l'homme peut, par le sur-moi, limiter et compenser lui-même ces pulsions ; cependant il est à craindre que, sans la pression exercée aussi bien de manière consciente que de manière inconsciente par la présence d'une loi, et donc, comme nous l'avons expliqué précédemment, d'un gouvernement, le sur-moi soit grandement affaibli au profit du ça, ce qui amènerait un dangereux déséquilibre. On peut donc penser que la présence d'un gouvernement est nécessaire pour la santé mentale même de l'homme.
Enfin après avoir constaté la nécessité morale d'un gouvernement sur un plan aussi bien personnel que collectif, attachons nous à des considérations purement pratiques. En effet l'histoire de l'homme a démontré que, pour survivre, il a besoin de vivre en groupe, en société. Cette idée est admise même par Rousseau, malgré sa vision idyllique de l' "état de nature". Or toute société appelle, nécessite l'existence d'un gouvernement : cela est appliqué même dans les groupes les plus primitifs, les groupes d'animaux, par la présence de chefs de meute. La présence de ce gouvernement, car c'en est un, est nécessaire à l'existence du groupe et de plus, chez l'homme, permet, par la cohésion qu'il apporte, les divers progrès et réalisations que l'on regroupe sous le terme de "civilisation". Le gouvernement est donc nécessaire à l'homme car il permet l'existence et l'efficacité de la société, elle même nécessaire non seulement à la grandeur mais tout bonnement à la survie du genre humain.
Bon voilà, la suite au prochain numéro.
Ne vous inquiétez pas, l'antithèse arrive et l'idée de gouvernement va être dûment nuancée et critiquée ! :hinhin: