Pour ceux qui croiraient encore que les critères de Maastricht sont un "carcan" :
a écrit :La dette publique française s'est encore alourdie au deuxième trimestre
[ 30/09/08]
A 65,7% environ, soit 0,4 point de pourcentage de plus qu'au premier trimestre, la dette s'éloigne de plus en plus de la limite de 60% fixée par le traité de Maastricht.
La dette publique de la France (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 18,8 milliards d'euros au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent et s'établissait à 1.269,3 milliards d'euros au 30 juin, a annoncé l'Insee. "Exprimée en pourcentage du PIB, la dette se situe approximativement à 65,7%, en hausse de 0,4 point par rapport au trimestre précédent", indique l'Institut national de la statistique. Le programme de stabilité européen fixe à 60% du produit intérieur brut la limite autorisée d'endettement public pour un Etat-membre de l'Union européenne.
Le projet de budget 2009 présenté la semaine dernière prévoit que la dette grimpe à 66 % du PIB l'an prochain, soit un niveau très proche du record de 2005 (66,4 %). Le gouvernement espère ensuite inverser la tendance pour finir la législature à 61,8 %. A un niveau qui sera encore de toute façon bien supérieur à la limite européenne autorisée. La France va payer très cher ce haut niveau d'endettement. Le coût de la dette, qui a dérapé de près de 4 milliards d'euros cette année (hausse des taux d'intérêt, obligations indexées sur l'inflation), dépassera 45 milliards d'euros l'année prochaine. Soit les trois quarts du premier poste budgétaire, celui de l'Education nationale (60 milliards).