Philippe Poutou

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Zelda » 27 Juin 2011, 23:18

(luc marchauciel @ lundi 27 juin 2011 à 18:46 a écrit : Interview de Philippe Poutou ici :
http://www.dailymotion.com/video/xjk1ql_in...news#from=embed

Oui, sur cette première interview de candidat à la présidentielle, il passe bien, et quand il parle, on comprend tout.
C'est assez drôle quand il sourit piteusement à la fin en disant "coupé"... C'est le genre assez zen...
Zelda
 
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Message par redsamourai » 28 Juin 2011, 08:29

a écrit :C'est assez drôle quand il sourit piteusement à la fin en disant "coupé"


oui sa réaction est très sympa :-P
redsamourai
 
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Message par shadoko » 28 Juin 2011, 10:30

(Luc a écrit :
Interview de Philippe Poutou ici :
http://www.dailymotion.com/video/xjk1ql_in...news#from=embed

Je le trouve bien.

Oui, beaucoup mieux que dans la première interview postée, qui ne m'avait pas enthousiasmé.
shadoko
 
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Message par Doctor No » 28 Juin 2011, 11:47

Il est très bon.

Enfin un ouvrier candidat. Il infléchira la politique du NPA dans le bon sens, ça se sent.

J'espère qu'il aura les signatures.
Doctor No
 
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Message par Eglantine » 28 Juin 2011, 12:15

Un ouvrier qui parle des luttes sociales, des luttes même internationales, de l'écologie, des nationalisations, ... mais des luttes pour l'arrangement de cette société, ... c'est faux, cette société ne peut pas s'arranger, ça fait plus de 100 ans qu'on le voit, qu'on le prouve, qu'on le sait, ce système il faut l'abattre, pourquoi il a tant de mal à le dire ? Et le mot communisme on dirait qu'il a encore plus de mal, quand est-ce qu'on le dit alors ? Entre nous ? C'est pas devant tous ces journalistes ? Quand alors ? :breakdown:
M'enfin pendant la campagne il ramenera au moins le débat aux luttes, à l'idée des luttes d'ensemble, on sera pas de trop à deux ! :rale2:
Eglantine
 
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Message par Crockette » 28 Juin 2011, 12:45

si tu veux avoir un peu de couverture médiatique faut modérer tes propos...

les militants eux ils ont qu'à faire leur boulot aussi, c'est à dire définir ensemble et une bonne fois pour toute une ligne générale face à ce front de gauche...

exemple simplissime :
soit le front de gauche cesse toute négo avec ce PS...qui fait du capitalisme mais en plus qui glorifie le capitalisme libéral...comme l'UMP.

soit le front de gauche négocie des places pour un futur gouvernement d'alliance vert PS front de gauche modem...et ds ce cas là aucun militant du NPA comme de lO ne peut accepter une telle trahison de la classe ouvrière...et des employés du bas de l'échelle...

je sais pas moi, ya pas besoin de discuter des mois et des mois la dessus non ?

c'ets Mélenchon qui va devoir jouer au grand magicien en expliquant à ses électeurs que le libéralisme économique défendu bec et ongle par le PS, ça sera bien...pour les travailleurs...

besancenot Krivine (Amado peut-être..) n'ont pas bougé de ligne face au capitalisme, ces gars là ont des valeurs intangibles quitte à ne pas aller à la soupe après les élections...c'est tout à fait honorable de leur part.
Crockette
 

Message par Boutanche » 28 Juin 2011, 13:27

http://www.lcp.fr/actualites/politique/205...-trio-des-dames

a écrit :A Limoges, Mélenchon fait campagne "avec les siens" loin du trio des dames

Article publié le 18 mars 2010 à 17h32
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Loin du trio des dames, Jean-Luc Mélenchon, un oeil vers 2012, a achevé jeudi son tour de France de campagne des régionales à Limoges pour soutenir, au côté d’Alain Krivine, la liste "Limousin, terre de gauche" alliant PCF, PG et NPA, qui se maintient au deuxième tour.

Loin du trio des dames, Jean-Luc Mélenchon, un oeil vers 2012, a achevé jeudi son tour de France de campagne des régionales à Limoges pour soutenir, au côté d’Alain Krivine, la liste "Limousin, terre de gauche" alliant PCF, PG et NPA, qui se maintient au deuxième tour.

Pendant que Martine Aubry (PS), Cécile Duflot (Verts) et Marie-George Buffet (PCF) se félicitaient, dans un café branché parisien, de l’accord PS-Europe Ecologie-Front de gauche pour les régionales, le président du Parti de gauche (PG) a préféré fuir le "folklore" du point-presse des patronnes de partis auquel il n’était d’ailleurs pas invité.

"Je suis plus à l’aise aujourd’hui à soutenir les miens, que de prendre un café avec le parti qui les ostracise", confie l’ex-sénateur PS à l’AFP dans le train le menant à Limoges.

Le Limousin est en effet la seule région où le Front de gauche ne s’est pas allié au PS pour le deuxième tour, les socialistes ayant refusé d’intégrer le NPA. Associée au parti d’Olivier Besancenot qui refuse tout accord de gestion avec les socialistes, l’alliance a obtenu ici 13,13% des voix au premier tour, derrière la liste PS, emmenée par le président sortant de la région, Jean-Paul Denanot (38,05%) et la liste UMP, conduite par Raymond Archer (24,16%).

La tête de liste Front de gauche-NPA, Christian Audouin (PCF), accueilli sous les "Christian président" lors d’un meeting qui a réuni quelque 1.800 personnes au Parc des expositions de Limoges, a dénoncé les socialistes de Haute-Vienne qui n’ont pas voulu des "camarades du NPA".

Patrice Bessac, au nom de la direction du PCF, a appelé à voter pour une liste "qui a choisi le chemin de l’honneur" pour "corriger la mauvaise soupe électorale qu’on fait quelques barons" socialistes.

"On reste ensemble pour des raisons politiques", a souligné Alain Krivine (NPA). Le leader trotskiste, très applaudi, a tenu à "remercier Nicolas Sarkozy" et "sa politique de guerre civile" ainsi que "les dirigeants du PS qui préfèrent le MoDem au NPA" et ont, à eux deux, permis de "rassembler la véritable gauche" en Limousin.

Ce maintien au second tour s’est fait grâce au "miracle de la fraternité militante", "un cas chimiquement pur", selon M. Mélenchon, qui a fait dans l’après-midi un détour par Brive (Corrèze) pour un sit-in de défense de l’hôpital public.

Sur les routes depuis deux mois pour une vingtaine de réunions publiques le menant de Montpellier à Amiens et de Rodez à Nantes, la campagne de l’eurodéputé a pris quelques allures de pré-présidentielle. Un "petit côté marathon", reconnaît celui qui "vit mal" au Parlement européen et "ne rêve que de rentrer" en France où les communistes voient pourtant d’un mauvais oeil son éventuelle candidature à l’Elysée.

En attendant, il se méfie de la nouvelle "gauche plurielle" annoncée depuis le rassemblement du deuxième tour des régionales. "Ce qui peut être dangereux, c’est de lui faire dire plus que ce qu’il veut dire", note l’ex-ministre de Lionel Jospin, soulignant le "risque de renforcer l’abstention" dimanche.

Raillant les "conversions miraculeuses" après la chute du MoDem de François Bayrou au premier tour, il prévient que "rien ne dispensera le PS d’un débat honnête sur le fond" d’ici 2012.

"Si ce rassemblement signifie qu’ils ont renoncé à la stratégie d’alliance avec le centre, il faut que ce soit acté", demande-t-il, très méfiant sur les intentions de son ancien parti.

Ce maintien au second tour s’est fait grâce au "miracle de la fraternité militante", "un cas chimiquement pur", selon M. Mélenchon, qui a fait dans l’après-midi un détour par Brive (Corrèze) pour un sit-in de défense de l’hôpital public.

Sur les routes depuis deux mois pour une vingtaine de réunions publiques le menant de Montpellier à Amiens et de Rodez à Nantes, la campagne de l’eurodéputé a pris quelques allures de pré-présidentielle. Un "petit côté marathon", reconnaît celui qui "vit mal" au Parlement européen et "ne rêve que de rentrer" en France où les communistes voient pourtant d’un mauvais oeil son éventuelle candidature à l’Elysée.

En attendant, il se méfie de la nouvelle "gauche plurielle" annoncée depuis le rassemblement du deuxième tour des régionales. "Ce qui peut être dangereux, c’est de lui faire dire plus que ce qu’il veut dire", note l’ex-ministre de Lionel Jospin, soulignant le "risque de renforcer l’abstention" dimanche.

Raillant les "conversions miraculeuses" après la chute du MoDem de François Bayrou au premier tour, il prévient que "rien ne dispensera le PS d’un débat honnête sur le fond" d’ici 2012.

"Si ce rassemblement signifie qu’ils ont renoncé à la stratégie d’alliance avec le centre"

Ce maintien au second tour s’est fait grâce au "miracle de la fraternité militante", "un cas chimiquement pur", selon M. Mélenchon, qui a fait dans l’après-midi un détour par Brive (Corrèze) pour un sit-in de défense de l’hôpital public.

Sur les routes depuis deux mois pour une vingtaine de réunions publiques le menant de Montpellier à Amiens et de Rodez à Nantes, la campagne de l’eurodéputé a pris quelques allures de pré-présidentielle. Un "petit côté marathon", reconnaît celui qui "vit mal" au Parlement européen et "ne rêve que de rentrer" en France où les communistes voient pourtant d’un mauvais oeil son éventuelle candidature à l’Elysée.

En attendant, il se méfie de la nouvelle "gauche plurielle" annoncée depuis le rassemblement du deuxième tour des régionales. "Ce qui peut être dangereux, c’est de lui faire dire plus que ce qu’il veut dire", note l’ex-ministre de Lionel Jospin, soulignant le "risque de renforcer l’abstention" dimanche.

Raillant les "conversions miraculeuses" après la chute du MoDem de François Bayrou au premier tour, il prévient que "rien ne dispensera le PS d’un débat honnête sur le fond" d’ici 2012.

"Si ce rassemblement signifie qu’ils ont renoncé à la stratégie d’alliance avec le centre, il faut que ce soit acté", demande-t-il, très méfiant sur les intentions de son ancien parti.

Ce maintien au second tour s’est fait grâce au "miracle de la fraternité militante", "un cas chimiquement pur", selon M. Mélenchon, qui a fait dans l’après-midi un détour par Brive (Corrèze) pour un sit-in de défense de l’hôpital public.

Sur les routes depuis deux mois pour une vingtaine de réunions publiques le menant de Montpellier à Amiens et de Rodez à Nantes, la campagne de l’eurodéputé a pris quelques allures de pré-présidentielle. Un "petit côté marathon", reconnaît celui qui "vit mal" au Parlement européen et "ne rêve que de rentrer" en France où les communistes voient pourtant d’un mauvais oeil son éventuelle candidature à l’Elysée.

En attendant, il se méfie de la nouvelle "gauche plurielle" annoncée depuis le rassemblement du deuxième tour des régionales. "Ce qui peut être dangereux, c’est de lui faire dire plus que ce qu’il veut dire", note l’ex-ministre de Lionel Jospin, soulignant le "risque de renforcer l’abstention" dimanche.

Raillant les "conversions miraculeuses" après la chute du MoDem de François Bayrou au premier tour, il prévient que "rien ne dispensera le PS d’un débat honnête sur le fond" d’ici 2012.

"Si ce rassemblement signifie qu’ils ont renoncé à la stratégie d’alliance avec le centre, il faut que ce soit acté", demande-t-il, très méfiant sur les intentions de son ancien parti.


Tu as raison Crockette et tu as tout compris !
Boutanche
 
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Message par Zimer » 28 Juin 2011, 14:05

Bon j’hésitai un peu à placer un mot ici je trouve la réaction de certains ici un peu convenu et il me semble voire pointer un certain ouvriérisme pour ne pas dire un ouvriérisme certain ... ;) Car ouvrier ou pas le candidat NPA défendra la politique du NPA comme l'aurait fait une candidate prof du NPA , certes il est sans doute préférable que le courant incarné par le NPA et OB puisse être représenté et se contenter certes une absences du NPA ne serait pas profitable à l’extrême gauche quoi que le NPA ne s'en réclame plus vraiment ...Et effectivement celà peut faire du bien d'entendre un candidat en plus de LO parler de la classe ouvrière comme de son camp mais m^me là il y aura peut être des nuances ...

a écrit :
Extrait du JDD son interview
Pensez-vous que Jean-Luc Mélenchon puisse attirer des anticapitalistes?

Oui, bien sûr. Nous avons des idées communes avec le Front de gauche. On représente en partie le même camp social. On peut regretter qu'on ne soit pas ensemble mais nous avons des désaccords importants, comme sur le nucléaire. Dans cette campagne, le Front de Gauche ne sera pas un adversaire même si on se souvient que Jean-Luc Mélenchon a été au gouvernement [comme ministre délégué à l’Enseignement professionnel sous Jospin).

Zimer
 
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Message par Doctor No » 28 Juin 2011, 14:54

Si c'est pour moi ouvriérisme, je prends et si ce n'est pas pour moi je le revendique.

Que est ce que cette candidature va faire du bien aux ouvriers conscients et autres!

Et je suis presque sur que sa précédence politique, son origine de classe, et le seul couloir politique qui lui reste (et que le NPA va disputer à LO) vont faire un très bon candidat.


Cela ne m'étonnerais pas qu'il pousse ses interventions plutôt dans le bon sens que dans le mauvais, contribuant à raffermir la bonne tendance au sein du NPA qui se rapproche de plus en plus à la ex-LCR plus quelques groupes.

En tout cas, pour les ouvriers de base écrasés des complexes, voir un de leur, et un qui a mené une longue lutte exemplaire dans sa boite est un bol d'air frais, un espoir et peut-être le signe que les luttes s'approchent de nous.

On verra la suite mais dès le départ, après l'avoir vu parler je lui donne ma confiance comme individu.
Doctor No
 
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Message par Matrok » 28 Juin 2011, 15:45

Un article de Libé, assez typique de ce qu'on peut attendre de ce journal...
(Libération @ Politiques 28/06/2011 à 00h00 a écrit :
Poutou, un ouvrier pour relancer la machine
Meneur des grèves de l’usine Ford de Blanquefort, le trotskiste est un candidat à la présidentielle inconnu mais pas effacé.

Par LILIAN ALEMAGNA

Un inconnu sur le campus. Samedi, au premier jour de la conférence nationale du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à l’université de Nanterre (Hauts-de-Seine), Philippe Poutou, 44 ans, se fait discret. Dans l’amphi D1, il est assis sur la même rangée qu’Olivier Besancenot. Protégé. Entouré de ses proches qui ne le lâchent pas, même dans les couloirs. Le soir, il sera désigné candidat du NPA pour la présidentielle avec 53% des voix des 230 délégués présents.

Fait de gloire. Cheveux gris ébouriffés et éclaircis sur l’arrière du crâne, longiligne, plutôt avenant, il repousse ses premiers entretiens avec les journalistes. Gêné de son nouveau statut. Jusqu’au 21 juin, il n’était qu’un ouvrier dans l’automobile, connu pour un fait de gloire dans la région bordelaise : la grève au sein de l’usine de boîte de vitesse Ford de Blanquefort (Gironde). Secrétaire CGT, ce réparateur de machines-outils s’impose comme le représentant des ouvriers. «On a démarré un mouvement au forceps en 2007 avec des manifestations à l’extérieur de l’usine», raconte-t-il avec son accent du sud-ouest. Ford a garanti en mai le maintien de 955 emplois. «On a gagné… Mais ça reprendra», dit-il.

Poutou gravite dans l’extrême gauche depuis près de trente ans. D’abord avec «une bande de potes plutôt anars», puis avec Lutte ouvrière. Sans diplôme, il bosse une dizaine d’années en intérim puis profite des 35 heures pour signer en CDI à Ford en 1999. Membre de Voix des travailleurs, organisation trotskiste créée en 1997 après son exclusion de LO pour avoir critiqué son «repli», il rejoint la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) en 2000. Figure des «Ford de Blanquefort», il est bombardé candidat aux législatives de 2007 dans la 5e circonscription de Gironde (2,7%), et enchaîne, avec l’étiquette NPA, aux européennes et aux régionales (2,52%).

Le nom de Poutou est la surprise du casting présidentiel. Et gêne une partie de ses camarades. «Je ne suis pas jeune, je ne suis pas une femme, je ne suis pas membre de la direction, je ne suis pas parisien et en plus je suis ouvrier dans l’automobile ce qui n’est pas écolo ! J’ai plein de défauts en fait !» s’amuse-t-il. On attendait une des deux nouvelles porte-parole, Christine Poupin ou Myriam Martin. La première n’avait pas envie. La seconde a été mise hors-jeu car elle fait désormais partie de la minorité. Une commission a proposé Poutou. Les féministes ont hurlé au scandale. Certains au NPA jugent qu’il «n’a pas la carrure». «Je n’en ai rien à tamponner, a-t-il répondu samedi lors de ses deux minutes de grand oral, hésitant, devant près de 300 camarades. Ce qui compte c’est ce qu’on fera collectivement !» Besancenot aussi était inconnu en 2001. Mais il bénéficiait du soutien d’une LCR unie. L’inverse du NPA d’aujourd’hui (lire ci-contre). Son statut d’ouvrier lui donne-t-il un profil proche de LO ? «On peut être ouvrier sans faire une campagne ouvriériste, fait valoir Alain Krivine, cofondateur de la LCR. Et puis c’est mieux qu’ancien ministre.»«C’est un bon profil pour dire "merde !" à Marine Le Pen», défend Sandra Demarcq, de la direction. «Le FN se revendique des ouvriers, embraye Poutou. Il y en a qui votent FN, un certain nombre… Mais nous sommes un parti ouvrier. Eux s’en servent pour faire de la démagogie.»

Incarnation. Pendant la campagne, il espère continuer à bosser sur ses machines à Blanquefort. Plutôt compliqué pour battre les estrades… «Il faut trouver une solution où il y a plusieurs visages», souhaite-t-il. Mission impossible dans une élection présidentielle qui demande, par définition, une incarnation. Philippe Poutou a peur du piège de la personnalisation inhérent à une fonction dont LO et la LCR ont pourtant profité avec Arlette Laguiller et Olivier Besancenot : «Je suis un ouvrier candidat mais je n’ai pas envie d’être le candidat ouvrier.»
Matrok
 
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