a écrit :Once Greece implodes, the dominos will fall one by one as the “contagion” spreads from one country to the next. Germany, France and Britain are the most “exposed” to a Greek default. While Britain has underwritten £12.5bn in loan guarantees to Greece, as the collapse spreads, the financial loss will become enormous. Britain’s exposure to the eurozone is an eye-watering 700bn euros, 300bn of which is to the weaker eurozone economies. Under these circumstances we are facing a European banking collapse that would drag the entire continent into a depression.
This would mean a run on the banks, which would implode under the strain and be forced into bankruptcy. Credit would dry up in Europe and further afield. Households would not be able to withdraw funds, spending would stop, and companies would lay off workers in a re-run of the Great Recession. The eurozone would break up under these circumstances, with the value of new national currencies in free fall. Governments, on the verge of collapse, would revert to the printing press to fund themselves, creating hyper-inflation. The situation would be similar to Germany 1923. Globalisation would mean global contagion.
Traduction...
"Une fois que la Grèce implose, les dominos vont tomber l'un après l'autre, la contagion se transmettant d'un pays à l'autre. L'Allemagne, la France le Royaume Uni sont les plus "exposés" au défaut de paiements de la Grèce. Tandis que la Grande Bretagne a signé pour 12.5 milliards de £ sterlings en prêts garanties à la Grèce, le collapse s'élargissant, la perte financière deviendra énorme. L'exposition de la Grande Bretagne envers la zone euro est ("eye-wattering" ("à pleurer"?)expression que je ne sais traduire) de 700 milliards d'euros, 300 milliards desquels correspondent aux économies le plus faibles de la zone euro. Sous ces conditions nous sommes en face à un collapse bancaire européen que tirera le continent entier vers la dépression.
Cela signifiera une course vers les banques (les gens courent chercher leurs sous), qui imploseraient sur la pression et seraient forcées à la faillite. Le crédit sécherait en Europe et ailleurs. Les ménages ne seraient pas capables de retirer des fonds, la consommation s’arrêterait, et les compagnies licencieraient des travailleurs en une nouvelle édition de la Grande Dépression. L’euro-zone casserait sous ces circonstances, avec la valeur des nouvelles monnaies en chute libre.
Le gouvernements , au bord du collapse, se tourneraient vers la planche à billets pour se pourvoir des fonds pour eux-mêmes (pour payer fonctionnaires et frais divers), créant une hyper inflation. La situation serait similaire à celle de l'Allemagne de 1923. La Globalisation signifierait une contagion globale"
C'est un des "scénarios" possibles du Financial Times. Si "on ne sauve pas la Grèce".
Toute l'Europe comme l'Allemagne en 1923 quand un timbre poste "valait" 1 milliard des marks.
Et c'est une possibilité réelle et mondiale même.
Donc, même si aujourd'hui le Capital n'a pas besoin et ne veut pas d'une Marine Le Pen qui ne peut que radicaliser une situation contrôlable et contrôlée encore, cela peut être bien différent ...dans peu de temps. Parce que la situation économique peut changer...demain matin.
Alors bien, les électeurs tiendront compte de ces analyses "savantes"? Voila une des question que si vérifiées, font exploser toute la "logique" figée des analyses généraux. De ces analyses qui tiennent peu de compte du circonstanciel qui précipite des fois les tendances présentes. Les "bonnes" comme les "mauvaises".