(wolf @ mardi 13 juillet 2004 à 12:11 a écrit : (Barikad @ mardi 13 juillet 2004 à 10:24 a écrit : (Valiere @ mardi 13 juillet 2004 à 10:12 a écrit : D'accord avec Wolf...C'est ce qu'ignorent les camarades de LO, c'est une question de rapport de force et c'est un terrain de lutte contre Chirac et sa politique alors pourquoi aller botter en touche...Saisissons toutes les opportunités pour combattre la politique libérale !
Ben justement, question rapport de force. Parmis tous ceux qui sont opposés au traité Giscard, que pèsent les internationalistes ?
Face aux souverainistes de droites comme de gauches, aux républicains et autres défenseurs de la nation francaise, comment faire entendre, dans un cadre réferendaire, la voix de ceux qui, opposé à la constitution Giscard, sont pour l'unification d'une europe des travailleurs et des peuples ?
Celui qui repondra de maniere
convainquante à cette question aura toiute mon estime !
mais la seule réponse à cela est en devenir !
c'est par la lutte pour que les organisations du mouvement ouvrier rejettent cette "constitution", et s'il y avait référendum appellent à voter "non", que l'issue de l'éventuel référendum sera plus ou moins défavorable aux travailleurs.
Si le PS, le PCF, FO, la CGT, la FSu appellent à voter "non", et aussi LO le résultat du référendum sera teinté bien autrement que si le PS appelle à voter oui, LO à s'abstenir, FO à rien , la CGT et la FSU itou.
Si le champ de ce réfédendum éventuel est laissé dès le départ à un affrontement entre les divers cercles de la bourgeoisie française, alors effectivement même si le "non" gagne ce ne sera pasla même chose.
Mais dans notre pays, le "non" à un référendum ne pourait paspasser sans qu'"une fraction significative de la classe ouvrière , du prolétariat, ne vote "non", n'est-ce pas? Ce ne sont pas les forces de Le Pen et de De villiers qui peuvent décider du résultat de cet hypothétique référendum. C'est la réfraction de la lutte de classe, même dans ce cadre de merde.
Ben justement.
J'avais déjà dit, qu'a mon sens, si la situation était radicalement différente, je me poserais la question. En gros si la bourgeoisie était unanime derriere Giscard et le mouvement ouvrier, meme teinté d'un peu de social chauvinisme, unaniment opposé, alors on pourrait parler de vote de classe.
Hors ce n'est pas le cas.
Tu dis que les revolutionnaire devrait faire campagne pour inverser les choses. Fort bien, mais:
- on peut raisonnablement penser que nous n'avons pas la masse critique suffisante pour faire un contrepoid internationaliste au socials chauvins de tout poils.
- le fait que la bourgeoisie soit divisé sur les rythmes de l'integration européenne n'est absolument pas de notre ressort.
En derniere analyse, le referendum, si referendum il y a, sera un plebiscite pour la domination de la bourgeoisie, quelle soit le resultat. Soit c'est le oui qui l'emporte, et ce sera la victoire d'un modele d'integration plus poussé pour la bourgeoisie, soit c'est le non, et alors ce sera la victoire d'un autre camp de la bourgeoisie qui a plus a perdre à l'integration.
Les communiste révolutionnaire n'ont rien a faire dans cette histoire si ce n'est affirmer avec entetement notre internationalisme et notre opposition resolue à la classe dominante.