a écrit :
Le premier fait est interessant car il bloque le processus de liberalisation engage en Europe.
Non, il ne bloque rien du tout. Les traités précédents permettent, sans le TCE, toutes les privatisations. Le processus de mise en concurrence de l'EDF ou de La Poste, par exemple, est commencé et n'a pas attendu la constitution. Sur ces points là, la constitution ne faisait que reprendre les accords précédents.
Ce qui les ennuie plus ce sont les règles de majorité (majorité qualifiée) mais cela ils peuvent le décider sans Constitution. D'autant que le Conseil Constitutionnel, en France, a déclaré que rien n'était en opposition à la Constitution de la Vème répubique.
a écrit :
Le deuxieme fait a une signification de politique interieure que vous auriez tort (d'essayer) de nier !
C'est a la fois un raz de maree electoral qui exprime un rejet de la politique neoliberale menee en France et dont les electeurs n'ont pas voulu non plus comme base pour l'Europe.
Nous ne nions rien du tout même si nous l'exprimons autrement. Et ce résultat sera d'autant plus positif si
(Arlette a écrit :
... sur le front social en France, voire en Europe, cette victoire du non, ce rejet de cette Constitution, redonne de l’espoir aux masses populaires et leur donne les moyens de passer à une offensive contre le patronat.
a écrit :
C'est aussi un vote de classe, les analyses montrent bien que c'est (comme ils disent) "le monde du travail" qui a massivement rejete le TCE.
C'est vrai en grande partie.
a écrit :
C'est ce que disait Besancenot: on nous a explique en 2003 que "ce n'est pas la rue qui gouverne", puis en 2004 que "ce ne sont pas les electeurs qui gouvernent" ... il serait tentant d'essayer de voir maintenant si ce se serait pas les "travailleurs en greve generale" qui pourraient mieux reussir a se faire entendre
Tu as raison les travailleurs en grève générale se feraient entendre. Mais le mot d'ordre ne suffit pas.