(Antemonda @ vendredi 24 février 2012 à 04:19 a écrit :
Mettre sur le même plan Mélenchon et Le Pen, en clair, pour moi, ça passe pas
C'est ce qui fait que je ne suis pas un pure LO, j'imagine. Evidemment, ça me travaille. Mais viscéralement, ça ne me plait pas de lire ce genre de choses sur des gens que je peux considérer sans trop de remords comme "camarade".
Personne ne met quiconque sur le même plan.
A chacun son rôle et sa place dans ce spectacle qui n'est pas très bon.
Rôle et place qui peuvent changer.
Pourquoi des remords pour appeler "camarades" des militants du PC, des électeurs du Front de gauche?
Beaucoup sont de notre classe sincèrement. Nous serons des mêmes luttes demain et peut-être du même parti.
Pour ce qui est de Melenchon c'est autre chose, mais comme dit l'autre les masses sont rarement orphelines et souvent nous imposent leurs leaders et il faut voir à faire avec, encore faut-il savoir faire et à bon escient.
A propos de Léon Blum un modèle pour Melenchon, responsable de l'avortement de la révolution en France et de son assassinat en Espagne, complice de la deuxième guerre mondiale, défenseur de l'empire colonial, Trotsky affirmait que ce genre de personnage ne pouvait inspirer à tout ouvrier conscient que du dégout, de la haine et du mépris.
Mitterrand un autre exemple pour Melenchon que Trotsky ne put apprécier mérite évidemment le même traitement.
Quant à Melenchon on ignore tout de son avenir, mais dans tous les cas il est bien difficile de l'imaginer au service dévoué et désintéressé du monde du travail.
Quand au NPA au-delà d'éventuelles convergences dans des luttes, c'est un jeune parti initié par bien des vieux militants fatigués agitant de vieilles combines (l'unité, la nouveauté, l'ouverture) érigé face à LO et non le contraire.