Sur les sites NPA

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Message par Kéox » 20 Fév 2014, 10:55

C'est toujours la même stratégie, de feu la LCR à l'actuel NPA, qui consiste à se mettre à la remorque des courants de la petite bourgeoisie voire maintenant du Parti de Gauche, c'est-à-dire d'un petit appareil d'ex P"S" et d'arrivistes en tout genres, prêt à gouverner avec Hollande contre les travailleurs. Il reste sans doute et heureusement des militants du NPA qui sont attachés au communisme révolutionnaire et pour eux la pilule risque d'être dure à avaler.

Je ne sais pas où conduira cette lente dérive du NPA qui a déjà renié la dictature du prolétariat et les références au communisme. Rien ne dit qu'un jour prochain le NPA, en tout ou partie, intégrera le Front de Gauche comme l'on déjà fait plusieurs de ses anciens courants comme la Gauche Unitaire, la Gauche Anticapitaliste et Cie...
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Re: Un article du site du NPA

Message par Zorglub » 20 Fév 2014, 23:22

L'article pourrait se trouver dans l'Huma...
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Re: Un article du site du NPA

Message par Ian » 21 Fév 2014, 19:25

En fait ce que j'ai du mal à comprendre, c'est que LO se soit mis à plusieurs reprises à la remorque de Mélenchon (notamment pour sa marche sur la fiscalité début décembre), sur des initiatives dont les bases étaient très explicitement réformistes et institutionnelle (une fiscalité plus juste...), et par contre quand le NPA initie une manif d'opposition claire à la politique du gouvernement, ça devient inacceptable!?

Face à la droite réactionnaire et l'extrême droite qui occupent la rue, qu'y a-t-il de choquant à vouloir que le mouvement ouvrier reprenne l'initiative et fasse valoir ses revendications?
Bien-sûr il y a des divergences entre les orgas qui manifesteront, mais il y en avait bien plus au moment des manifs sur la fiscalité et ça n'a pas été un obstacle pour LO... (alors que pour le coup, je pense que c'était une erreur d'aller faire ces manifs derrière Mélenchon)

Certaines choses m'échappent parfois...
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Re: Un article du site du NPA

Message par Bertrand » 21 Fév 2014, 20:19

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Re: Un article du site du NPA

Message par satanas » 21 Fév 2014, 23:03

Bien-sûr il y a des divergences entre les orgas qui manifesteront, mais il y en avait bien plus au moment des manifs sur la fiscalité et ça n'a pas été un obstacle pour LO... (alors que pour le coup, je pense que c'était une erreur d'aller faire ces manifs derrière Mélenchon)


il me semble que tu réponds toi-même aux questions que tu poses.
LO appelle à une manif, tu penses qu'elle a tort.
LO n'a pas encore décidé de sa position sur une autre (du même style), et tu penses encore que c'est une erreur.

Oui, LO choisit, en fonction d'un tas de critères d'appeler ici, là ou ailleurs ou de ne pas appeler;
Et ce n'est pas en fonction du caractère plus ou moins politicien ou bureaucratique des initiateurs mais en fonction de ce qui peut en sortir d'utile pour les travailleurs à un moment donné.
Donc, la position peut être différente en fonction du contexte et des priorités et ça ne change rien aux choix politiques fondamentaux de LO.
Et ce n'est pas vraiment ça qui compte. Moins en tout cas, dans l'immédiat, que de se donner les moyens de faire entendre une voix communiste, de défendre le camp des travailleurs en utilisant la campagne des municipales ou des européennes.
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Re: Un article du site du NPA

Message par Jenlain » 22 Fév 2014, 11:40

Il reste sans doute et heureusement des militants du NPA qui sont attachés au communisme révolutionnaire et pour eux la pilule risque d'être dure à avaler.


Peu de chances, ils sont en sont habitués des pilules.

Désolé pour le troll :shock:
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Re: Un article du site du NPA

Message par ulm » 14 Mai 2014, 06:55

Les inrocks (david doucet)
Après quatre années passées loin de la tête du NPA, Olivier Besancenot revient aux affaires comme tête de liste aux européennes en Ile-de-France. Séduira t-il à nouveau l’opinion ?

Aux alentours de midi, à Montreuil. Une voiture, du rap à fond les enceintes, se gare sur le parking du siège du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Au volant, Olivier Besancenot. L’ancien porte-parole du NPA coupe le contact et sort du véhicule, le visage poupin qu’une barbe de trois jours ne parvient pas à masquer. “J’étais en train d’écouter Barbès Clan, un groupe de rap du XVIIIe”, sourit l’ex-facteur de Neuilly, aujourd’hui guichetier porte de Clignancourt. Avec son style sportswear d’ado, on se demande si le candidat normal, ce n’est pas lui.
Même s’il s’en défend, Olivier Besancenot est bien de retour sur la scène politique. L’ex-candidat à la présidentielle est tête de liste en Ile-de-France aux élections européennes. En 2011, il avait annoncé qu’il renonçait à être candidat à la présidentielle, cédant sa place à Philippe Poutou. “Olivier répétait qu’il voulait ‘prendre le pouvoir sans être pris par le pouvoir’ et qu’il y avait une trop grande distance entre ‘son personnage dans les médias et sa propre personnalité”, explique son ami François Sabado, membre de la direction du parti. Olivier Besancenot, alors jeune père de famille, invoquait le facteur lassitude après dix ans de bons et loyaux services électoraux. “Aux yeux de l’opinion, le NPA était devenu le parti d’Olivier Besancenot, c’était totalement contradictoire avec le message collectif que nous souhaitions porter”, justifie-t-il aujourd’hui.
Rappelé en première ligne sous le drapeau rouge et blanc du NPA, Olivier Besancenot assure qu’il n’a pour autant jamais quitté le terrain des luttes sociales. “J’ai continué à mouiller la chemise en participant à des réunions publiques, des meetings ou des manifs, confie-t-il. J’ai regagné une liberté personnelle qui m’allait très bien, mais aujourd’hui l’urgence politique et sociale m’a poussé à participer à cette bataille électorale.” François Sabado renchérit : “Olivier a beaucoup tergiversé mais la crise politique et sociale a rendu indispensable sa candidature. Nous sommes un trop petit parti pour refuser de jouer le jeu politique et médiatique.”
Sur le canapé rouge de Drucker
Mais que s’est-il passé pour que le leader d’extrême gauche prenne la clé des champs, il y a maintenant trois ans ? Pour le comprendre, il faut remonter au dimanche 11 mai 2008. Le porte-parole du NPA est alors l’invité de Vivement dimanche sur France 2. Sur le canapé rouge de Michel Drucker, Olivier Besancenot connaît le point d’orgue de sa starification. Couverture du Nouvel Obs, portrait dans le New York Times, demi-page dans Gala, les médias s’arrachent le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

Le soir de la diffusion de l’émission, Drucker est en Provence. Il doit dîner avec le couple Chirac à L’Oustau de Baumanière, un restaurant situé dans une demeure du XVIeme siècle. Vers 20 heures, l’animateur se retrouve en tête à tête avec Bernadette Chirac. L’ancien président de la République se fait attendre. Quinze minutes plus tard, Jacques Chirac débarque avec le sourire :
“Je suis un peu en retard car je voulais regarder votre émission jusqu’au bout. Vous avez eu raison d’inviter Besancenot, il a de la personnalité ce gamin. C’est un bon !”
Quelques jours plus tard, les chiffres confirment l’intuition chiraquienne. L’émission réalise 21,3 % de part de marché, un record. Les sondages prédisent même un score à deux chiffres à Besancenot en cas de troisième candidature à la présidentielle.
“Je pensais que cette émission signerait son envol définitif, avoue Drucker. Mais au sein de cette famille politique, même s ils ont un porte-parole qui est brillantissime, il ne doit pas sortir la tête du rang”.
Car cette pipolisation fait grincer des dents au sein de sa famille politique. Son principal opposant à la LCR, Christian Picquet, dénonce “une entreprise de dépolitisation de la société française et de personnalisation à l’extrême”.
Il naît à la politique après un crime raciste
La politique est venue à Besancenot plus qu’il n’est venu à elle. Natif de Levallois-Perret, ce fils d’instit grandit à Louviers, dans l’Eure. En 1988, il naît à la politique après qu’un jeune ado qu’il connaît fut victime d’un crime raciste. Révolté, il adhère à SOS Racisme puis aux Jeunesses communistes révolutionnaires. “J’ai assez vite compris que le racisme était inscrit dans le code génétique de la société capitaliste.”
“Olivier n’a jamais cherché à se mettre en avant, il ne marche pas à l’ego, assure son ancien prof d’allemand, Pierre Vandevoorde, animateur local de SOS Racisme et militant de la LCR. Comme Engels, il a toujours réalisé ce qu’il jugeait utile pour la diffusion de ses idées.” Vandevoorde se rappelle les premiers pas de son poulain au lycée : “Avant une mobilisation importante, l’un de nos plus vieux militants est tombé malade. Cloué au lit. Olivier venait d’arriver au lycée mais il a accepté de le remplacer au pied levé.” Surmontant son trac, le jeune homme tient tête à son proviseur avec un mégaphone et convainc ses camarades de se mettre en grève.
Trois ans plus tard, il récidive lors du déclenchement de la guerre du Golfe. Prenant la tête d’une délégation de lycéens, l’apprenti révolutionnaire décide d’en découdre avec François Loncle, le député de sa circonscription qui a voté en faveur de l’engagement français en Irak. “C’était un peu chaud, se souvient amusé, François Loncle. Il faut dire que c’était un meneur d’hommes, il avait déjà un sacré charisme pour son âge.”
Candidat malgré lui
Après avoir obtenu sa licence d’histoire à Nanterre, Olivier Besancenot décide d’arrêter ses études pour se consacrer à son engagement. Il passe le concours de La Poste. En parallèle, son ascension au sein de la LCR est fulgurante. En 1996, il entre au comité central. Deux ans plus tard, il siège au bureau politique. Repéré par Alain Krivine, le leader de la LCR lui propose de devenir son attaché au parlement européen en 1999. Olivier Besancenot hésite puis accepte.
Cette concession n’est que la première d’une longue liste. Deux ans plus tard, François Sabado lui suggère d’être le candidat de la LCR à l’élection présidentielle de 2002. Sa première réaction ? “Mort de rire”, puis “Tu déconnes ou quoi ?” Comme personne ne veut se présenter, Besancenot réclame quinze jours de réflexion qu’il passe aux Antilles avec sa copine. A son retour, il retrouve son mentor dans un café sur l’avenue des Champs-Elysées. Autour d’un Mocaccino, il finit par accepter : “On va tenter le coup.”

Très vite, Besancenot s’impose comme un débatteur hors pair sur les plateaux de télévision tandis que son affiche de campagne (” Olivier Besancenot, 27 ans, facteur”) marque l’opinion. “Il y a eu un processus d’identification d’une partie du pays autour de sa personne, analyse Sabado. Avant, nous ne nous adressions qu’à des personnes politisées, il a su traduire notre message politique pour des millions de gens.”
Au soir du premier tour, il recueille 4,25 % des voix, un score inimaginable pour la LCR. Deux ans plus tard, il devient l’un des hérauts du “non” au référendum sur le traité constitutionnel européen. Lors de l’élection présidentielle de 2007, devant l’insistance du parti, Besancenot rempile. A l’annonce des résultats, la direction de la Ligue exulte. Besancenot se paie le luxe de faire un meilleur score qu’en 2002 et coiffe au poteau tous les candidats de la gauche de la gauche avec 1,5 million de voix. Marie-George Buffet, Dominique Voynet, Arlette Laguiller et José Bové assistent impuissants à ce que les médias appellent désormais “l’effet Besancenot”. “Il a sorti la LCR de sa marginalisation, estime son ami, le sociologue Michael Löwy. Il a permis à notre mouvement d’acquérir une audience quatre fois plus importante que celle que nous avions auparavant.”
Le NPA, victime de sa “Besancenot-dépendance”
Au-delà de cette visibilité, le facteur renouvelle les références du mouvement trotskyste. Dans ses discours, il privilégie la Commune de Paris à la révolution de 1917, cite le Che plus que Trotski, et écoute davantage JoeyStarr ou la Scred Connexion que de vieux chants révolutionnaires.
Dans la foulée du succès de 2007, Besancenot souhaite transformer la LCR en parti de masse. En février 2009, l’organisation est dissoute et laisse place au NPA.Trois lettres pour un nouveau départ. Sûr de lui-même, le Nouveau Parti anticapitaliste refuse toute alliance avec le Front de gauche aux élections européennes de 2009 puis aux régionales de 2010. Cette posture isolationniste ramène le parti dans les limbes électorales.
“Besancenot aurait pu être le leader de la gauche radicale, mais on a loupé le coche”, regrette Omar Slaouti, ex-membre de la direction. Victime de sa “Besancenot-dépendance”, le NPA ne sort pas indemne de sa non-candidature à la présidentielle de 2012. Une partie importante du mouvement rejoint le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon pendant que Philippe Poutou, loin d’avoir le charisme de son prédécesseur, ne récolte que 1,15 % des voix. De 9000 adhérents lors de sa fondation, le NPA chute à moins de 2500.
A 40 ans, Olivier Besancenot s’est résolu à revenir en première ligne. “Olivier était très content de sa retraite médiatique mais il sait qu’il a une aura plus grande que celle du parti”, raconte Michael Löwy. “Aujourd’hui, quand je discute avec lui, j’ai l’impression de parler avec le responsable politique de l’organisation. Il assume son rôle de leader politique”, confirme le secrétaire national du Parti de gauche Eric Coquerel.
“On a connu des moments difficiles, mais aujourd’hui nous sommes de nouveau en phase avec la situation politique, veut croire Olivier Besancenot. La campagne va nous permettre de nous battre pour construire une Europe des travailleurs et des peuples en prenant le meilleur des législations sociales de chaque pays comme l’établissement d’un smic européen.” Fuyant les questions personnelles durant l’entretien, le candidat du NPA craque lorsque le sujet football arrive sur la table. “Oui, bien sûr, je continue à jouer au foot à Gennevilliers”, répond Besancenot. A quel poste ? Gêné, il répond : “Je suis plutôt devant.”
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Re: le mérite d'etre clair !!!!!

Message par ulm » 16 Juin 2014, 14:10

Durant trois jours s’est tenue la traditionnelle et conviviale fête de Lutte ouvrière du samedi 7 au lundi 9 juin. Comme chaque année, le NPA y a tenu un stand et nous avons aussi participé à un débat central avec LO.

Le ton était donné avec l’intitulé du débat – « Face à l’offensive anti-ouvrière du gouvernement et du patronat, quelle opposition construire ? Une opposition unitaire de la gauche au gouvernement ou une force politique clairement sur une base de classe communiste et révolutionnaire ? » – et avec la première intervention du camarade de LO qui a ouvert les hostilités.
Partant du principe qu’il n’était pas nécessaire de revenir sur l’analyse de la situation politique qui faisait largement accord entre nous, LO a centré la discussion sur nos « démarches respectives (…) qui sont différentes », et donc sur notre volonté de vouloir créer une opposition sociale et politique de gauche à ce gouvernement. S’en sont suivies des attaques en série sur notre prétendu « suivisme » et « opportunisme » à l’égard du Front de gauche et de Mélenchon, et les illusions que nous aurions envers « la gauche ». La preuve de tout cela : notre participation à la manifestation du 12 avril... oubliant de signaler qu’eux-mêmes avaient participé en tant que signataire à la manifestation du 1er décembre appelée unilatéralement par le Front de gauche contre l’augmentation de la TVA...
Il nous a fallu rétablir les faits, tout en développant la démarche qui est la nôtre : la construction d’une opposition de gauche à ce gouvernement à la botte du Medef, cela en vue de préparer un mouvement d’ensemble qui mette un coup d’arrêt à l’austérité et impose les mesures d’urgence répondant aux besoins de la population. C’est pour nous le seul moyen de ne pas laisser l’initiative à la droite et à l’extrême droite. Et notre invitation à unir nos efforts pour œuvrer ensemble aux mobilisations et à la convergence des luttes, comme celles des postiers ou des cheminots, à débattre des moyens de s’opposer au Pacte de responsabilité, sont restées sans réponse.

L’isolement pour drapeau
À en croire les camarades de LO, les jeux étaient faits d’avance, le NPA étant quasiment par nature voué à se faire aspirer par le Front de gauche, puisque la LCR, qui en était à l’origine, avait fait le choix de renoncer au « communisme révolutionnaire ». Alors qu’eux-mêmes sont « les seuls à parler à la classe ouvrière » et à être véritablement « dans le camp des travailleurs »...
Face au Front national et à l’urgence sociale et politique, la seule proposition politique de Lutte ouvrière est la construction d’un parti communiste, ouvrier et révolutionnaire, dont le seul rôle est de préparer la prise du pouvoir par la classe ouvrière. Certes, mais encore faut-il dire comment on construit ce parti ? Et surtout, que fait-on pour résister aux attaques et inverser le rapport de forces ? On ne peut pas attendre Godot indéfiniment...
Il ne suffit pas de critiquer les partis réformistes et de les dénoncer, d’aider « la classe ouvrière à faire le tri », comme il nous a été dit. Seul ou mal accompagné ? C’est un peu plus compliqué car la dénonciation ou l’abstention ne font pas une politique. Nous ne croyons pas que nous pouvons seuls dans notre coin répondre aux défis et aux urgences de la situation. C’est pour cela qu’il faut avoir une politique à l’égard des forces, de toutes les forces, qui influencent la classe ouvrière, comme le Front de gauche aujourd’hui. Face à une situation de crise inédite, nous devons œuvrer à construire l’unité du monde du travail pour résister à l’offensive sans précédent qu’il subit.
Mais de cela, à l’évidence, Lutte ouvrière n’en a peut-être pas pris toute la mesure...

Sandra Demarcq
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Message par com_71 » 16 Juin 2014, 16:31

npa a écrit :Durant trois jours s’est tenue la traditionnelle et conviviale fête de Lutte ouvrière du samedi 7 au lundi 9 juin. Comme chaque année, le NPA y a tenu un stand et nous avons aussi participé à un débat central avec LO.

Le stand du NPA, on devait le chercher vainement le lundi. Il n'a pas été tenu ce jour-là, paraît-il à cause de l'orage de grêle du dimanche soir.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: sur le site du NPA

Message par Matrok » 17 Juin 2014, 19:05

À propos du débat LO-NPA : Ce qui me frappe dans la description qui en est faite par Sandra Demarcq, c'est que sans avoir assisté à ce débat cette année, j'y retrouve tout à fait les défauts de ceux auxquels j'ai pu assister ces dernières années. Ce débat est devenu un dialogue de sourd, ou plutôt deux monologues, entre des camarades de LO qui ont surtout des reproches à adresser et peu ou pas de propositions, et des camarades du NPA de diverses tendances qui tiennent à la fête un discours quelque peu différent de celui qu'ils ont dans leur presse et leurs interventions publiques et médiatiques. D'où une impression finale d'agacement et de gâchis pour les spectateurs...

Cela n'a pas toujours été le cas : je me souviens de débats tout à fait francs sur le fond mais moins pénibles, mais c'était à l'époque où il y avait deux débats LO - LCR et un débat LO - Gauche du PCF. Et de mémoire, au moins une année, le deuxième débat LO - LCR se faisait en deux temps avec à la fin des questions du public et des réponses de ceux à la tribune... Il est vrai que les relations LO-LCR ont connu des hauts et des bas : ce devait être vers 1999 ou 2000 quand LO et la LCR avaient eu ensemble 5 élus au parlement européens.

En tout cas, ce débat est une des choses à changer vraiment à la fête. La forme ne tient plus le coup : on ne peut attendre qu'un dialogue de sourds d'un prétendu "débat" ou des orateurs se répondent l'un à l'autre par de longs discours sans interruptions, avec pour seule participation du public des applaudissements ou parfois des grognements de désapprobation... à ce propos, sur un autre forum certains se plaignent de ce qu'ils appellent la "claque de LO". Pour ce que j'ai vu les années précédentes c'est inexact car il y avait aussi quelques applaudissements pour le NPA, et quelques naïfs dans le public à applaudir tantôt les uns tantôt les autres, mais il est vrai qu'il y en avait forcément beaucoup plus pour LO, renforçant ainsi le côté agressif de ce débat pour les sympathisants de l'extrême gauche peu aux courant de nos divergences qui y assistaient.
Matrok
 
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