Sur les sites NPA

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Re: Sur les sites NPA

Message par artza » 02 Nov 2021, 07:30

Ben moi ça m'a plutôt rajeuni.
Y'a un côté LCR des trois ou quatre années qui suivirent Mai 68 !

Mais c'est encore plus décalé car nous ne sommes pas après 68.
Il a beaucoup d'illusions sur lui et ses camarades. On ne peut que sourire et espérer que l'expérience...

Plus sérieux cette histoire de drapeaux. Que les réacs et les racistes rappellent son origine marocaine c'est une saloperie.
Une saloperie dans l'ordre des choses.
En 36 l'Action française titrait à propos du gouvernement de Front Populaire "nous aurons le Youpin cher".
Au début des années cinquante un député s'exclamait en plein parlement:"quand on s'appelle Mendès on ne gouverne pas la France".

Arlette Laguiller en son temps subit bien des injures misogynes et sexistes et pas que par des gens de droite.
J'ai à peu près tout entendu autour de moi.
Un général déclara qu'il fallait la marier (sic) avec un para!

Je n'ai entendu alors ni madame Badinter, ni madame Mitterrand.
artza
 
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Re: Sur les sites NPA

Message par titi » 02 Nov 2021, 20:11

Bonjour, je viens de regarder l'intervention de Philippe Poutou à Sciences Po. Il est toujours intéressant de voir comment on peut amener ou pas une idée. Assez souvent c'était bien fait, y compris pour balayer certaines phrases toutes faites (j'ai bien aimé sa réponse sur les stages non rémunérés). Par contre, sur plusieurs questions, il a complètement répondu à côté, et ça coupe le lien avec la suite du discours. Un exemple : quand il est questionné sur le manque de place, il répond dans un premier temps sur Blanquer, les lycées, etc. Pas du tout sur le supérieur. C'est dommage.

Ont-ils prévu d'inviter Nathalie Arthaud ?
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Re: Sur les sites NPA

Message par Ottokar » 03 Nov 2021, 08:38

Si on regarde ces trois interventions avec un peu de distance, au lieu de voir ce qui nous différencie, on voit ce qui nous rassemble. Aujourd'hui que nos groupes ont quelques centaines où quelques milliers d'adhérents et militants, mieux vaut que chacun reste chez lui et forme ses cadres comme il l'entend. Et je ne me reconnais ni dans la demago banlieue beur islamo racisée genrée d'Anasse Kazib ni dans la cool attitude j'm'enfoutiste semi melenchonienne mouvementiste (en paroles plus qu'en actes) d'un Poutou.
Demain dans un parti de dizaines de milliers (où LO donnera le ton, bien sûr) on aura des gens différents, réunis par le même combat contre le capitalisme.
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Re: Sur les sites NPA

Message par Cyrano » 04 Nov 2021, 16:44

Ciel gris ce matin, alors j'ai regardé Poutou à Sciences-PO. J'ai accéléré de temps en temps, mais bon, c'est un peu longuet.

Je trouve qu'il ne se débrouille pas mal: il fait du Poutou, et c'est son droit. Bien sûr, chacun ou chacune peut être étonné de certaines affirmations selon ses chakras, mais déjà, dieu soit loué : à l'oral, Philippe Poutou ne pratique pas l'écriture inclusive qui comme son nom l'indique n'est qu'une "écriture" et qu'à la lecture tout le monde s'en bran… s'en moque du tiret, du point milieu ou décalé, et autres ornements. Ça rassure.

Artza je te trouve un peu sévère :
Si, on l'entend que Poutou était un ouvrier de Ford, qu'il a été licencié, que Ford a fermé et que la justice s'est déclarée incompétente pour trancher sur la validité des licenciements.
Ce n'est pas vrai qu'il ne répond pas à la question de l'étudiante : pourquoi il a accepté de venir à Sciences-Po, devant un public qui n'est pas son public prioritaire et pas très révolutionnaire. Philippe Poutou répond:
«Nos idées on a envie de les défendre un peu partout où on peut les défendre, en tout cas, de les faire entendre et de montrer aux gens que ça existe. Même si on ne convainc pas, au moins on a fait exister un peu autre chose
Pourquoi pas. Ça peut se dire, ça. La suite m'inquiète un peu plus :
Il poursuit en disant qu'il est même allé à une fête basque: «Une fête basque, sur des bases régionalistes – mais de gauche, quand même» Ah ouf, l'honneur est sauf. Et il s'enthousiasme : à cette fête, il y avait «énormément de jeunes, énormément et qui parlaient basque, avec l'esprit militant.» Il appuie sur «et qui parlaient basque» comme si il disait que ces jeunes voulaient un parti révolutionnaire communiste. J'aurais aimé qu'on en sache un peu plus sur l'esprit militant.
Oui, parfois il ne répond pas. Mais Nathalie aussi parfois ne répond pas. Ça fait du Georges Marchais: vous êtes venus avec vos questions, je suis venu avec mes réponses. Faut bien s'amuser.

J'ai retenu une phrase aussi, plutôt sa formulation : «Bien évidemment, nous sommes contre le nucléaire
Pourquoi bien évidemment? C'est aussi bête que de dire bien évidemment, on est pour le nucléaire. On a l'impression de l'entendre causer avec des Verts et de faire un peu de lèche à leurs préjugés.

Et la police… No comment. Il a bien développé l'idée que la police, bla-bla, force de répression, l'état bla-bla mais ses réformes ne veulent rien dire – même d'un point de vue réformiste. Demander que la BAC soit supprimée (et pourquoi pas les BST aussi?), c'est comme se réjouir que les RG soient supprimés. Ça supprime rien du tout.

Mais amusement:
A un moment, y'a une question écrite via le tchat qui apparaît sur notre écran:
"A quand l'union LFI, NPA, LO, Les Verts ??".
Comme Poutou ne peut voir cette question, un animateur lui pose :
– Science PO : A quand une union LFI, NPA, Force Ouvrière et les Verts ?
– P. Poutou: Oufff !…
– Science PO (fier de sa question): Y'a des ambitieux dans les tchats !

Des ambitieux, et pas que… Personne ne semble avoir relevé l'incongruité.

Par contre, compliments aux étudiants, étudiantes: bien coiffés, propres, pas de piercing dans l'nez, avec des filles plus rieuses que les garçons.

PS: J'aime bien Anasse Kazib, le spectre qui hante l'extrême-droite. Lorsqu'on lui demande qu'elle est la différence de sa candidature avec celles de Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, il commence par répondre: Eux, ça fait trois fois qu'ils se présentent, moi, c'est la première fois.
Un argument mathématique imparable. On comprend tout de suite la différence.
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Re: Sur les sites NPA

Message par Gayraud de Mazars » 21 Nov 2021, 11:28

Salut camarades,

Peut être que l'article du NPA est un peu caricatural, mais il sonne dans l'ensemble plutôt juste. Oui, la campagne du PCF et de Fabien Roussel à la Présidentielle marque un tournant à droite dans la vie du Parti. Le fait même que Roussel soit candidat pour le PCF indépendamment de Mélenchon, satisfait beaucoup de militants communistes qui restent indulgents sur les teneurs de la campagne, moi pas, il restait des lignes rouges à ne pas franchir !

La campagne Roussel : un tournant à droite pour le PCF
Par Laurent Ripart
Revue L’Anticapitaliste n°130 (novembre 2021)

Image
Fabien Roussel, Congrès PCF, Ivry (94), 25/11/2018. © Zouhair NAKARA / Wikicommons

Pour la première fois depuis 2007, le PCF a décidé de présenter son propre candidat à l’élection présidentielle, en la personne de son secrétaire national, Fabien Roussel. Il s’agit là d’une rupture dans la politique de Front de Gauche menée par ses prédécesseurs, dont Roussel présente les fondements dans Ma France, le livre qu’il a publié en septembre.

Une campagne pour rompre avec la direction sortante

Dans Ma France, Roussel explique que sa candidature est la conséquence de la mise en minorité de Pierre Laurent, lors du 38e congrès du PCF, tenu en novembre 2018. Roussel y raconte sa rencontre dans une brasserie parisienne avec Pierre Laurent, au lendemain du vote militant. Alors que Laurent lui proposait un poste de porte-parole du parti et l’expectative d’une candidature à la présidentielle en échange de son propre maintien au secrétariat national, Roussel lui répondit : « Pierre, il faut que tu partes ». En rappelant que pour première fois depuis l’ère thorézienne, le PCF se dotait d’un secrétaire national qui n’avait pas été désigné par son prédécesseur, Roussel s’attache dans Ma France à se poser en homme de la rupture, avec une politique qu’il considère comme celle de l’effacement du PCF.

La lecture de Ma France permet toutefois de comprendre que l’arrivée au pouvoir de Roussel s’apparente davantage à une révolution de palais qu’à un renouvellement militant. Le peu de story telling que l’on trouve dans son livre en témoigne. Fils d’un permanent du PCF, il a passé une partie de son enfance au Vietnam où son père était correspondant de l’Humanité, et depuis son adolescence son meilleur ami est Olivier Marchais, le fils de Georges, à qui il a donné une place de choix dans sa direction de campagne.

Un retour à la gauche plurielle

Roussel s’attache à se situer dans l’histoire du PCF, en expliquant que Thorez et Marchais demeurent pour lui des références majeures. Il rassure les militants communistes en assurant qu’il n’envisage pas de changer le nom du PCF, même s’il a décidé de le mettre en retrait, en associant au logo du parti le slogan « L’humain d’abord ». Il ne faut toutefois pas s’y tromper : plus qu’un retour à l’identité communiste, le projet de Roussel est d’abord et avant tout un retour à la politique d’Union de la gauche, qui vise à tourner la page du Front de Gauche.

Ce retour à une stratégie dont le bilan a été catastrophique pour le PCF ne peut qu’interroger. Quel bilan Roussel tire-t-il des différents gouvernements de gauche qui se sont succédé depuis les années 1980 ? Comment escompte-t-il tirer à gauche un Parti socialiste, qui ne cesse de dériver vers la droite ? Pourquoi s’obstiner dans une alliance avec un PS dont le poids politique s'est fortement réduit ? On chercherait en vain dans Ma France une réponse à ces questions, comme si l’actuelle direction du PCF n’avait d’autre projet stratégique que de conserver ses sièges dans les collectivités territoriales et son groupe à l’Assemblée nationale.

Au fil des pages de Ma France, on constate que la carrière de Roussel s’inscrit en tout cas dans une logique d’Union de la gauche. Elle a commencé dans les cabinets des ministres communistes de Jospin, pour se poursuivre par des postes d’attachés parlementaires, avant que Roussel n’hérite en 2017 de la circonscription d’Alain Bocquet. À la différence de Pierre Laurent, qui était un permanent avant d’être élu, Roussel est d’abord et avant tout un élu communiste, comme le sont aussi ses principaux soutiens dans le parti, à l’exemple d’André Chassaigne ou de Ian Brossat.

Le « retour à la nation »

Roussel explique dans Ma France que son désaccord avec Pierre Laurent trouve ses racines dans la mise en place des « collectifs anti-libéraux », impulsés par Marie-George Buffet en 2005, au lendemain du rejet par référendum du Traité constitutionnel européen. Au-delà des questions stratégiques, Roussel reproche surtout à Buffet et Laurent d’avoir commis une erreur en considérant que « le non l’ayant emporté à 54,68 %, il y avait donc 54,68 % de Français antilibéraux et anticapitalistes ». Pour Roussel, la victoire du non ne procédait en effet pas d’un vote antilibéral, mais plutôt « d’un vote réflexe pour défendre la nation ». Roussel regrette que sous la direction de Buffet et Laurent « le parti communiste n’a pas su porter cette exigence de respect de la souveraineté, de la nation ». Pour lui, les choses doivent être désormais claires : « il ne faut pas laisser au seul Front National la mainmise sur des sujets comme la nation, la souveraineté, la sécurité, le vivre-ensemble ».

Derrière les accents identitaires de Roussel, qui lui ont servi lors du 38e congrès à flatter la base militante, la nouvelle direction du PCF a ainsi impulsé un tournant droitier. Stratégiquement, elle s’est tournée sur sa droite, en rompant avec les Insoumis pour retrouver plus franchement son alliance privilégiée avec le PS. Politiquement, elle a adopté un discours national, ce qui l’amène à s’éloigner des fondamentaux du marxisme.

Une vision fantasmée des classes populaires

Comme le dit non sans à-propos Roussel, « la gauche est faible parce qu’elle a tiré un trait sur l’électorat populaire, le monde du travail ». Toutefois, Roussel développe une conception particulière des classes populaires, en considérant qu’elles sont françaises et blanches – et par ailleurs souvent aussi masculines. Pour Roussel, « l’ouvrier » s’inquiète du « vivre-ensemble » et éprouve de « l’angoisse face au terrorisme et à l’intégrisme ». Quand Roussel parle des classes populaires, il ne songe pas à ces jeunes raciséEs qui détestent la police, mais au « chauffeur de bus qui habite dans un logement social et a droit à la tranquillité dans son quartier ».

Cette vision fantasmée d’une classe ouvrière blanche, qui ne constitue en dernière analyse qu’un alignement sur la droite populiste, amène Roussel à s’engager sur un terrain des plus glissants. Pour ne pas laisser la défense de la police à l’extrême droite, il en est venu à participer à la manifestation factieuse d’Alliance devant l’Assemblée nationale. Afin de ne pas laisser le RN prospérer sur la xénophobie, il est allé jusqu’à affirmer que « quand on ne bénéficie pas du droit d’asile, on a vocation à rentrer chez soi ». Il a même récemment pris la défense de la chasse à la glu, en expliquant qu’on « en a un peu marre des intellectuels condescendants qui donnent des leçons ».

Roussel semble aussi considérer que la reconquête de l’électorat populaire ne serait rien d’autre que la reconquête de l’électorat du RN. Roussel s’en fait l’avocat, en expliquant que l’électeur de Le Pen n’est en général « ni raciste, ni fasciste, ni sexiste, ou homophobe ». Au-delà de formules très générales, qui affirment l’internationalisme du parti et dénoncent en termes moraux le racisme, Roussel prend garde de ne pas mécontenter cet électorat qui pour être ni fasciste, ni raciste et moins sexiste ou homophobe, ne se reconnait en tout cas pas dans l’antiracisme, l’antifascisme ou encore la lutte contre l’homophobie et le sexisme. Sans doute est-ce la raison pour laquelle ces combats n’ont aucune place dans le livre de Roussel.

Sans surprise, Roussel fait aussi preuve d’un total aveuglement devant le danger fasciste. Il explique ainsi que Macron et Les Républicains vont être en 2022 ses plus grands ennemis, comme si l’extrême droite n’existait pas et que l’hypothèse de son arrivée au pouvoir, à court ou moyen terme, ne se posait pas. Plus généralement, Roussel semble considérer qu’il suffirait que la gauche développe un discours national et sécuritaire pour assécher, comme par enchantement, la montée en puissance de l’extrême droite.

L’adieu au socialisme

En avril dernier, Roussel avait critiqué le caractère par trop socialiste à son goût du programme des Insoumis, qui auraient eu le tort de considérer « que chacun doit avoir un travail et que si quelqu’un n’en trouve pas, l’État doit être employeur en dernier ressort ». Roussel avait alors précisé que « nous ne partageons pas du tout cette philosophie-là ; ça, c’est l’époque soviétique, le kolkhoze ». Loin d’être le fruit d’un moment d’égarement, cette déclaration s’inscrit dans une révision des horizons programmatiques du PCF, que Roussel développe dans Ma France.

De manière souvent très pertinente, Roussel s’y pose en défenseur des services publics, des salaires ou encore d’un revenu pour les jeunes. Toutefois, sa défense des classes populaires ne s’inscrit pas dans une perspective de lutte des classes, puisqu’il explique que « la France du travail est aussi celle des petits patrons et même si cela peut paraître surprenant de la part d’un secrétaire national du Parti communiste, je souhaite prendre leur défense ».

Ce discours populiste l’amène à se livrer à une dénonciation des « charges qui pèsent sur ces petits entrepreneurs », avant d’expliquer qu’il n’est « pas opposé aux dividendes que se versent des petits patrons » et qu’il souhaite soutenir les PME et les TPE face aux grandes entreprises. Roussel l’affirme : il n’est « pas favorable à ce que tous les secteurs de l’économie soient mis sous la coupe d’un État patron ». Il se prononce donc pour une économie de marché régulée par « un État stratège », en considérant que « des nationalisations restent bien sûr indispensables, mais l’étatisme, que certains prônent encore à gauche, a montré ses limites ».

La France dont rêve Roussel prend ainsi l’aspect d’une société de petits propriétaires, avec « une agriculture à taille humaine » et une économie laissée aux mains de petits capitalistes bien régulés, qui associeraient leurs salariés à la gestion de leurs entreprises. Ces considérations s’accompagnent d’une conception surprenante des rapports sociaux, puisque Roussel se félicite d’avoir de régulières conversations avec « des responsables syndicaux comme Philippe Martinez ou Laurent Berger », plaçant ainsi sur le même plan la CGT et la CFDT.

Une campagne sans utilité pour les classes populaires

Pour conclure, la campagne Roussel n’est malheureusement pas celle d’une refondation militante du PCF, ni de son retour à des positions de classe. Elle ne propose au mouvement ouvrier qu’une stratégie obsolète, celle d’une Union de la gauche qui n’a d’autre sens que d’assurer à une poignée d’élus communistes le maintien à tout prix de quelques strapontins dans les institutions. Elle n’a d’autres idées à développer que celles d’un populisme interclassiste, qui constitue une rupture avec la lutte des classes et la perspective du socialisme.

Une telle campagne n’a aucune utilité pour les classes populaires. Elle fait preuve d’un dramatique aveuglement face à la montée de l’extrême droite, dont Roussel alimente au quotidien le discours, en fantasmant sur une classe ouvrière blanche et naturellement réactionnaire, qui ne correspond à aucune réalité sociale. C’est pourtant en combattant son discours, et non en le légitimant, que l’on pourra faire reculer l’extrême droite, qui constitue le pire ennemi des classes populaires.


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Re: Sur les sites NPA

Message par Plestin » 22 Nov 2021, 05:39

Laurent Ripart a écrit :Comme le dit non sans à-propos Roussel, « la gauche est faible parce qu’elle a tiré un trait sur l’électorat populaire, le monde du travail ». Toutefois, Roussel développe une conception particulière des classes populaires, en considérant qu’elles sont françaises et blanches – et par ailleurs souvent aussi masculines. Pour Roussel, « l’ouvrier » s’inquiète du « vivre-ensemble » et éprouve de « l’angoisse face au terrorisme et à l’intégrisme ». Quand Roussel parle des classes populaires, il ne songe pas à ces jeunes raciséEs qui détestent la police, mais au « chauffeur de bus qui habite dans un logement social et a droit à la tranquillité dans son quartier ».


Entre ceux qui s'adressent à la "classe ouvrière blanche" et ceux qui s'adressent aux "raciséEs", nous voilà bien !

Heureusement qu'il reste LO et Nathalie Arthaud pour s'adresser à l'ensemble de la classe ouvrière...
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Re: Sur les sites NPA

Message par Byrrh » 30 Nov 2021, 20:04

En ce moment, sur les réseaux sociaux, une captation vidéo en direct d'un meeting de Philippe Poutou à Strasbourg.

Qui a lieu où ? Au FEC : Foyer de l'Étudiant Catholique... :roll:

Et que voit-on derrière la tribune ? Un portrait que personne n'a songé à dissimuler : un prêtre, voire un pape (Jean XXIII ?)... :|

EDIT - Au temps pour moi, c'était le pape Léon XIII : https://www.fec-strasbourg.org/hebergem ... -de-salle/
Byrrh
 
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Re: Sur les sites NPA

Message par Byrrh » 03 Jan 2022, 21:17

Sur Twitter :
@PhilippePoutou

Bêtise du patriotisme, à droite comme à gauche. Pour se mêler à la polémique, on mettrait sous l’Arc de triomphe le drapeau rouge et noir, celui de la révolte contre le capitalisme et ses injustices, qu’il soit français ou de l’Union Européenne. Notre « identité » est planétaire.

6:48 PM · 3 janv. 2022·Twitter for iPhone
Byrrh
 
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Re: Sur les sites NPA

Message par Zorglub » 03 Jan 2022, 21:24

'faut pas se plaindre, il n'a pas rajouté du vert. :mrgreen:
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Re: Sur les sites NPA

Message par Byrrh » 03 Jan 2022, 21:28

Zorglub, ne te moque pas, s'il te plaît. :evil:
Pièces jointes
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Byrrh
 
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