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NPA a écrit :Un troisième pôle, autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, s’est également affirmé. Incarnant un réformisme renouvelé, il s’agit d’un positionnement plus radical que ce qu’incarnait le PS depuis 1983, ce qui est positif.

N'en déplaise à Mélenchon, il n'est pas - encore ? - premier ministre. Son "positionnement" ne doit donc pas être comparé à Mauroy-1983 (avec participation éphémère du PCF) mais à Mitterrand-candidat en 1981. Et là, sur le plan de la "radicalité", Mitterrand l'emporte haut-la-main...

Tout à fait et l'année 83 n'est pas rappelée par hasard.

Dans l'affaire c'est Mélenchon qui a l'initiative.

"Le maître siffle le chien. Le chien accourt en frétillant de la queue" (proverbe bordelais).

Salut camarade Artza,

L’aspiration pour les travailleurs à l’unité reste une aspiration démocratique, si elle est dirigée contre le régime de la V° République et la République bourgeoise, pour son renversement. Cependant son travestissement en alignement sur un chef bonapartiste [Mélenchon] se réclamant de son score du 10 avril 2022, et gouvernant par décrets, comme il l’a aussi précisé, est une contrefaçon.

J.L. Mélenchon n’étant pas un illuminé et connaissant, lui, la Constitution, peut-il vraiment avoir pour objectif de cohabiter avec Macron, ou même avec Le Pen, en gouvernant à leur place par décrets ? En tout cas le NPA tombe dans le piège de cette dite unité de faussaire !

Fraternellement,
GdM

Quelques-unes des 110 propositions (promesses électorales) du PS en 1981, pour juger de la radicalité de Mélenchon :

21. Le secteur public sera élargi par la nationalisation des neuf groupes industriels prévue dans le programme commun et le programme socialiste, de la sidérurgie et des activités de l’armement et de l’espace financées sur fonds publics. La nationalisation du crédit et des assurances sera achevée.

22. Le contrat de travail à durée indéterminée redeviendra la base des relations du travail ; les capacités d’intervention du syndicat dans l’entreprise seront étendues et affermies : moyens et protection des délégués élus, temps consacré à l’information et à l’expression collective.

23. La durée du travail sera progressivement réduite à trente-cinq heures après négociation entre les partenaires sociaux. La cinquième équipe sera instaurée dans les métiers pénibles. La cinquième semaine de congés payés sera généralisée.

61. Le comité d’hygiène et de sécurité aura le pouvoir d’arrêter un atelier ou un chantier pour raisons de sécurité.

76. Les appelés au service national auront la liberté de réunion et d’association. L’objection de conscience sera respectée selon les termes de la loi.

Salut camarade Com,

«Droit de vote aux élections municipales après cinq ans de présence sur le territoire français.» Cet engagement de campagne qui restait timide malgré tout, de Mitterrand figurait parmi les 110 propositions en 1981, dans le chapitre de son programme intitulé «De nouveaux droits pour les immigrés ». Tout cela a été oublié, par les soient disant socialistes...

Alors que les travailleurs immigrés devraient avoir les mêmes droits que les travailleurs français !

Fraternellement,
GdM

sans compter le minimum vieillesse du "programme" de Mélenchon porté a la somme énorme de ...1063€/mois par l'ultra gauchiste Mélenchon.
Ces contorsions du NPA sont lamentables. D'autant que Mélenchon n'est pas un perdreau de l'année.
LFI fera comme le printemps marseillais-de gôche- qui vient d'augmenter à Marseille les impots fonciers de...18% sachant que les bases d'imposition sont proportionnellement plus élevées dans les quartiers populaires que dans les quartiers plus bourgeois. Et le Maire PS Payan se présente comme une ...victime obligée a cette augmentation... Aux travailleurs de le consoler en payant !
Ils époussètent le lit du RN !!!

Actuellement, ce minimum vieillesse est de 916,78 € € par mois pour une personne seule.
Alors 1.063 € par mois, ça ne va pas permettre des folies. Même pas le SMIC actuel ?!... qui doit avoisiner les 1.300 € net par mois.
C'est donc sur ça que devront s'aligner les nouveaux ravis de l'auto-proclamée l'Union Populaire.

1982 : blocage des salaires.
1983 : n'est-ce pas le début du plan acier ?
1984 : grève de Talbot Poissy. Celle, me semble-t-il, que Mauroy, premier ministre d'alors avait qualifié de "grève des ayatollahs" ?

Vous me rectifiez, mais dans mon souvenir:
c'est à partir des années 1982-1983 que les syndicats ont commencé à se vider.
J'étais, à l'époque, postier dans un centre de tri : rien, strictement rien n'avait changé dans nos conditions de travail et fallait pas revendiquer.

Pour faire écho à Cyrano, dans l'usine où j'étais, les gars qui avaient vécu la période m'expliquaient qu'au moment de la privatisation, ce devait être entre 1984 et 1988, certains avaient rendu leur carte syndicale... déchirée. Pas un geste de grande conscience mais d'une révolte certaine. Je ne sais pas quelle proportion cela représentait mais c'était un bastion stal'.