D'après Le Parisien - édition du Val-d'Oise, LO présentera 9 listes dans le département du Val-d'Oise, soit
2 de plus qu'en 2014 (mais il n'est pas précisé lesquelles). On sait déjà qu'
Argenteuil en fera partie et il est probable que les six autres anciennes listes (
Cergy, Bezons, Herblay, Ermont, Jouy-le-Moutier et
Louvres) seront encore là.
Municipales : Lutte ouvrière vise une présence dans neuf communes du Val-d’Oise
Dominique Mariette, tête de liste à Argenteuil, explique les objectifs de ce parti trotskiste pour les élections municipales.
Par Thibault Chaffotte
Le 12 novembre 2019 à 15h23
« Notre objectif, c'est d'être en capacité de s'adresser aux travailleurs dans un maximum de ville du Val-d'Oise », annonce Dominique Mariette, référent de Lutte ouvrière (LO) dans le département. Lui-même sera candidat dans sa ville, Argenteuil, comme il l'était déjà en 2014. « Nous envisageons neuf listes dans le Val-d'Oise », annonce-t-il. Cela fait une présence dans deux communes de plus qu'en 2014. IL y a six ans, le parti avait présenté des candidats à Argenteuil, Bezons, Jouy-le-Moutier, Cergy, Ermont, Louvres et Herblay.
« Mobiliser la population sur des problèmes locaux »
Le but de Lutte ouvrière n'est pas de rafler un maximum de villes. « Ces élections permettent au moins une chose : s'exprimer », souligne-t-il. « Faire entendre le camp des travailleurs », n'est pas seulement le slogan martelé sur toutes les affiches du parti trotskiste, c'est aussi son objectif affiché à chaque élection.
« La politique que nous proposons dans les villes, ce serait de tenter de mobiliser la population sur des problèmes locaux, ajoute-t-il. Nous sommes très réservés sur les programmes municipaux. »
« Les choses peuvent évoluer rapidement »
Et s'il venait à être élu ? « Des conseillers municipaux LO auraient à cœur de faire les choses aux antipodes de ce que font Mothron et Doucet », répond-il, citant les candidats respectivement LR et PS. Il considère que les deux hommes, qui ont occupé successivement le fauteuil de maire depuis 2001, ne s'intéressent pas au monde du travail. « Les écoles sont au bord de l'explosion », souligne-t-il.
S'il n'a récolté que 3,1 % lors des dernières municipales, il estime que cela ne présage pas de ce qui peut se passer dans les prochains mois. « Les choses peuvent évoluer très rapidement. Comme le moral des travailleurs. On l'a vu avec les Gilets jaunes et avec ce qui se passe à la SNCF », ajoute-t-il.