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lundi 3 novembre 2003, 16h19
Accord LO/LCR: l'UMP demande au PS "une attitude claire"
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PARIS (AFP) - L'UMP a demandé lundi au Parti socialiste d'adopter une "attitude claire", c'est-à-dire de "refuser toute alliance avec des forces antidémocratiques et antirépublicaines", au lendemain de l'accord passé entre LO et la LCR en vue des élections de 2004.
L'UMP va proposer un "code de bonne conduite" à l'UDF en vue des élections régionales de mars 2004, "pour éviter les divisions suicidaires qui font le jeu du front national", a encore indiqué Renaud Donnedieu de Vabres.
L'alliance entre les deux partis d'extrême gauche pour les régionales et les européennes, "c'est un front antirépublicain qui se crée aux portes du parti socialiste et du parti communiste", a affirmé Renaud Donnedieu de Vabres, porte-parole de l'UMP, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de son parti.
"Nous souhaitons que le PS ait une attitude claire, c'est-à-dire qu'il refuse toute alliance, de quelque nature qu'elle soit, avec des forces politiques fondamentalement éloignées des valeurs républicaines et démocratiques", a-t-il ajouté.
"Au sein du PS, il y a quelques vieux trotskistes qui y ont trouvé refuge. Nous souhaitons qu'il n'y ait pas de passerelles avec ceux qui restent dans les forces de rupture, celles de l'extrême gauche", a-t-il ajouté.
Il a rappelé qu'après le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, quand Jacques Chirac s'était retrouvé face à Jean-Marie Le Pen, "Arlette Laguillier (LO) avait refusé un choix clair contre le Front national".
"Nous constatons un certain nombre de dérives sectaires, doctrinaires et xénophobes au sein des forces de l'extrême gauche française", a également affirmé M. Donnedieu de Vabres.
"L'UMP propose une fois de plus à son partenaire UDF une alliance, un accord en vue des prochaines régionales et cantonales", a déclaré M. Donnedieu de Vabres au cours de la conférence de presse hebdomadaire de son parti.
Mais "nous ne sommes pas sourds et aveugles. Chaque jour qui passe, nous constatons que François Bayrou (président de l'UDF) s'écarte lui-même de cette hypothèse d'alliance", a-t-il ajouté.
"Nous le regrettons mais nous continuons à faire des propositions: l'UMP est prête à soutenir les présidents sortants UDF (Anne-Marie Comparini est la seule présidente régionale UDF sortante, en Rhône-Alpes, ndlr), elle souhaite qu'il en aille de même pour l'UDF vis-à-vis des présidents sortants UMP (au nombre de treize, ndlr)", a-t-il ajouté en précisant: "Dans les régions à conquérir, nous continuons à tendre la main" à l'UDF.
Mais "s'il faut s'orienter vers des listes séparées, nous disons avec gravité que cela ne doit pas faire le jeu du Front national. Il y a de nombreuses régions où ça pourrait être le cas".
Selon M. Donnedieu de Vabres, il faut "qu'on détermine en toute hypothèse un code de bonne conduite vis-à-vis de la majorité présidentielle entre les différents candidats". Cela reviendra à mettre en place, a-t-il précisé, une instance chargée de mettre le holà à des divisions qui peuvent apparaître suicidaires".
"L'UMP fera (...) très prochainement des propositions à son partenaire UDF allant dans ce sens", a précisé le porte-parole de l'UMP.
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