Abus sexuels dans l’Église : vers l’auto-absolution ?
Interrogé sur la place de la confession face aux lois républicaines, le premier évêque de France [Eric de Moulins-Beaufort] a déclaré que "la confession doit rester secrète et la confession restera parce que ça restera un espace de parole libre". "La confession s'impose à nous, et en ce sens là elle est plus forte que les lois de la République, parce qu'elle ouvre un espace de parole libre qui se fait devant Dieu"... On croit rêver !
Et on peut lire en conclusion dans le journal de Lutte Ouvrière à juste titre...
https://journal.lutte-ouvriere.org/2021 ... 79947.html
L’Église est en effet une organisation centralisée et hiérarchisée qui prétend ne pas avoir de comptes à rendre à la justice des hommes. [...] Après avoir finalement été contrainte de mettre ses turpitudes sur la place publique, l’Église demande pourtant toujours à se juger elle-même, c’est-à-dire à s’absoudre une fois de plus...
Cela n’empêchera pas les autorités ecclésiastiques de tenir le devant de la scène en toute occasion, les médias et les hommes politiques de prendre leur avis avec déférence, leur morale rétrograde de se faire entendre, si ce n’est de prévaloir.
La société d’oppression a toujours besoin, même au 21e siècle, de ce pilier de l’ordre qu’est l’Église catholique.
Fraternellement,
GdM