par Cyrano » 08 Mars 2022, 15:18
Réponse pour Byrrh (ok, rien à voir avec les parrainages, mais on peut discuter tranquille, now, puisque cette question est réglée).
Bin, j'ai bien lu, je n'ai pas cité à tort à travers?
Tu écris qu'il ne faut pas se moquer du goût des classes populaires. Mais tu embrayes en traitant de «conneries» Maurice Chevalier (pas plus bourgeois que n'importe quel artiste), les yéyés, etc. C'est pas se moquer?
Et puis, c'est quoi ces classes populaires? Maurice Chevalier avait du succès dans toutes les classes sociales et était considéré comme le patron de la chanson. Les yéyés avaient du succès dans la jeunesse populaire ou jeunesse de la bourgeoisie. Et ce n'est pas une construction des radios de l'époque (ça fait très complotiste comme idée). Les radios ou les éditeurs de disques n'ont fait que surfer sur le mouvement. Et que font Eddy Barclay ou Bruno Coquatrix dans ce paragraphe sur la connerie? On peut alors y inclure la revue Salut les copains?
Je ne crois que c'est la bourgeoisie qui a propulsé l'accordéon, le piano du pauvre, dans nos chansons. La chanson française de 1930 à 1960 a été un art particulier, un art à part entière. Un art, justement, ou le populo était présent dans les thèmes chantés.
Je ne trouve pas débiles les chansons de Maurice Chevalier (chanteur fantaisiste), je ne trouve pas idiotes les chansons yéyés, etc. Alors, bien sûr, y'en a eu des bêtises enregistrées, ça, y'en a eu, avec toutes ces maisons de disques espérant trouver la poule aux œufs d'or.
Il nous reste le plaisir amusé de la chanson 'on, comme disait Philippe Meyer, un mammifère omnivore.