Effectivement dans la chanson de Zimmerwald...
Pour continuer sur cette digression ce chant dans son entier est assez affligeant
Pionniers rouges, marchons en colonnes,
Nos pas martèlent le sol ;
Drapeaux rouges éclatants au soleil du couchant
Emergeant de la houle des blés,
Nos pas sur le sol semblent dire en cadence :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.
Là-bas, émergeant de la plaine,
Paysan reprend haleine,
De la guerre a souffert bien qu'il n'ait pas de terre,
Aujourd'hui c'est toujours la misère ;
On entend sa faux qui chante dans les blés :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.
Sortant éreinté de la mine,
Regagnant son noir coron,
Le mineur que l'on croise et qui lève le poing
Dit : le monde va changer de base.
Le pic sur le sol, qui creuse le charbon :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.
Voici un régiment qui passe.
Bétail marchant vers la guerre.
Dans les rangs des yeux clairs fixent notre drapeau
Mais l'officier oblige à se taire.
Au reflet des fusils le soleil a écrit :
Tu guideras nos pas, Zimmerwald.
Partout la parole de Lénine,
De Liebknecht et de Rosa
Retentit dans les champs, les casernes, les usines,
L'ennemi est dans notre pays ;
Si la guerre éclate, le bourgeois à abattre
Sera écrasé par Zimmerwald.
On peut penser au "Chant des Partisans", de J. Kessel, c'est dire !
Ce chant "Zimmerwald", qui sonne bien musicalement, chanté en groupe, aurait été écrit en 1936, par des militants trotskystes. Il fait certainement parti du "patrimoine des trotskystes", qui a ses qualités et ses défauts. Là, les défauts sautent aux yeux !