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Le principal espoir de gauche à l'élection présidentielle française est Jean-Luc Mélenchon du parti France Insoumise. Il est à environ 17% dans les sondages. Il a mené une campagne efficace en disant, par exemple, "Vous choisissez, prenez votre retraite à 60 ans avec moi ou à 65 ans avec Macron".

Melenchon s'est également engagé à améliorer le salaire minimum, à agir contre la violence à l'égard des femmes et à quitter le commandement militaire de l'Otan et éventuellement l'alliance elle-même. Il a organisé de grands rassemblements, dont un cette semaine où il a pris la parole à Lille et est apparu sous forme d'hologramme dans 11 autres villes.


Deux candidats révolutionnaires des partis NPA et LO – tous deux à environ 1 % dans les sondages – soulignent à juste titre les fréquentes concessions de Mélenchon au nationalisme français. Et l'absence de véritable confrontation avec les grandes entreprises. Philippe Poutou, du NPA, souligne à juste titre que l'extrême droite et les fascistes ne seront pas vaincus aux urnes et que la vraie tâche est de préparer les batailles à venir, quel que soit le vainqueur.

Les échecs de la gauche sont l'envers de la montée des fascistes. Une erreur évidente a été de ne pas identifier clairement Jean-Marie puis Marine Le Pen comme des nazis qui n'étaient pas « juste un autre parti de droite ».

Il s'ensuivrait alors que toutes les organisations de la classe ouvrière devraient s'unir dans l'action pour faire de la propagande et s'organiser contre les fascistes, briser leurs réunions et les affronter dans les rues.

Mais il y a aussi un échec politique plus large. L'équivalent du parti travailliste a trahi ses partisans lorsqu'il gouvernait ces dernières décennies et a pratiquement disparu aujourd'hui. Il n'a fallu que 1,74% des voix au premier tour de l'élection présidentielle française il y a deux semaines. Son règne pour les riches a poussé des millions de gens de la classe ouvrière à accepter les mensonges des fascistes.

Désormais, il y a une énorme responsabilité sur la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon. Il a remporté 22 pour cent au premier tour de l'élection présidentielle, à seulement 420 000 derrière Le Pen. Il a entraîné derrière lui un grand nombre de gens de la classe ouvrière dans les grandes villes, avec des files d'attente pour voter pour lui dans certaines régions. Et 69 % des musulmans qui ont voté l'ont soutenu.

Cette force aurait pu être mobilisée dans des manifestations de masse. Mélenchon aurait pu dire : « Celui qui gagne dimanche, descendez dans la rue, n'allez pas travailler le lundi. Faites-en un jour pour signaler que vous ne vous prosternerez pas devant le fasciste ou le banquier.

Au lieu de cela, Melenchon reste totalement obsédé par les élections. Il a appelé les électeurs à le nommer Premier ministre lors des élections législatives de juin et souhaite un pacte électoral avec les communistes, les Verts et le parti d'extrême gauche NPA.

De telles manœuvres ne seront pas un obstacle à l'extrême droite. Le champ de bataille crucial des cinq prochaines années se déroulera sur les lieux de travail et dans la rue, en s'appuyant sur le mouvement des gilets jaunes, les grèves contre les attaques contre les retraites en 2019 et les mouvements des femmes, écologistes et antiracistes. De telles luttes doivent être la base d'un défi politique à toutes les forces traditionnelles

pouchtaxi a écrit :Disons plutôt que le SWP.GB ménage la chèvre et le chou.

com_71 a écrit :... de l'autre côté du Channel ?

Duffy a écrit :
En parlant de ça, le SWP ré-organise son "festival", "marxiste"... avec Jeremy Corbyn et Yanis Varoufakis en têtes d'affiche...