Attaque raciste contre le centre culturel kurde à Paris !
Publié : 23 Déc 2022, 17:45
Salut camarades,
Quelle nouvelle épouvantable, de cet attentat raciste, contre la communauté kurde en exil à Paris !
Dans L'Humanité ce soir on peut lire...
https://www.humanite.fr/monde/kurdes-as ... rde-775949
Fusillade à Paris, « une attaque contre les étrangers » au centre culturel kurde
Tristesse et colère de la communauté Kurde
Fraternellement,
GdM
Quelle nouvelle épouvantable, de cet attentat raciste, contre la communauté kurde en exil à Paris !
Dans L'Humanité ce soir on peut lire...
https://www.humanite.fr/monde/kurdes-as ... rde-775949
Fusillade à Paris, « une attaque contre les étrangers » au centre culturel kurde
Plusieurs coups de feu ont été tirés dans le centre de Paris peu avant midi, faisant trois morts et quatre blessés. Le centre culturel kurde était visé. L'auteur des coups de feu, un homme de 69 ans connu pour des faits de violence, a été interpellé. Si le parquet antiterroriste n'a pas encore été saisi, pour les milieux kurdes il s'agit bel et bien d'un attentat. Un appel à manifester demain samedi a été lancé.
Le Conseil démocratique kurde de France appelle de son côté à une manifestation samedi à 12h, Place de la République à Paris, parlant explicitement d'un attentat terroriste.
Tristesse et colère de la communauté Kurde
"Pas encore les nôtres !" se lamentent les Kurdes à Paris après les tirs. Dans le quartier kurde de Paris, à 100 mètres du lieu des tirs meurtriers vendredi, des membres de la communauté kurde se sont aussitôt rassemblés pour crier leur colère et chagrin. Avec en tête le triple assassinat de kurdes du PKK, il y a neuf ans, dans le même arrondissement.
"Ça recommence, vous ne nous protégez pas. On nous tue!", hurle en pleine rue une jeune réfugiée kurde (qui a refusé d'être identifiée) avant de prendre son visage dans ses mains et d'être sortie de la foule par ses camarades en état de choc.
Les kurdes présents revivent le traumatisme d'il y a neuf ans: non loin de là, le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, 54 ans, une des fondatrices du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, 28 ans, et Leyla Saylemez, 24 ans, avaient été tuées de plusieurs balles dans la tête au siège du Centre d'information du Kurdistan.
"Ca nous renvoie à ce qu'il s'est passé en 2013. Des informations qui nous parviennent, cette personne a eu le temps de charger son arme plusieurs fois, il n'y avait pas de sécurité et s'il y en avait, ils n'ont rien pu faire pour les protéger", dit Jihan Akdogan, 30 ans, qui se présente comme "interprète" et "patriote kurde". "Une réunion de femmes était prévue dans l'après-midi. Il y aurait pu y avoir encore plus de victimes", ajoute la jeune femme.
L'unique suspect du triple assassinat de 2013, le Turc Omer Güney, est mort d'un cancer en décembre 2016, à la veille de son procès devant la cour d'assises spéciale de Paris. Mais les parties civiles ont obtenu en 2019 que soient relancées des investigations pour examiner l'implication potentielle des services de renseignement turcs.
Les deux juges d'instruction chargés de cette information judiciaire ont récemment reçu les parties civiles pour faire un point sur l'avancée des investigations, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, précisant qu'il restait des actes d'enquête et des vérifications à réaliser.
Fraternellement,
GdM