http://www.forumamislo.net

J'aurais préféré un vote citoyen sur l'avenir du système capitaliste mais bon en attendant, si on peut voter non aux trottinettes c'est toujours ça de pris

Moi, j'aurais préféré une votation, c'est plus démocratie participative. Mais j'men bran, j'm'en fiche: j'suis dans une petite ville moyenne avec des trottinettes qui peuvent débouler de n'importe où, entre chiens et loups : "ah bin j'l'avais pas vu, celui-là, pour un peu..."

D'ailleurs, le NPA aurait dû organiser une votation - SUD avait parlé de votation pour un sondage sur la poste, c'était la première fois que j'entendais le mot.

Une solution face aux "uritrottoirs" qui perdent leur contenu ou aux amoncellements de trottinettes en libre-service : l'ouverture de la voie publique aux géants de la location d'échasses ? Elles seraient entreposées le long des immeubles, masquant les fenêtres et apportant ainsi un peu d'ombre aux personnes fragiles menacées par le déréglement climatique.

Sans oublier les vélos qui vont finir par rouiller... comme à Nanterre, dans la rue du commissariat.

Cornulier a écrit :J'aurais préféré un vote citoyen sur l'avenir du système capitaliste mais bon en attendant, si on peut voter non aux trottinettes c'est toujours ça de pris

Sérieux ? les jeunes contre les vieux ? et réciproquement ? Hidalgo se fout du monde. Et moi je suis contre les trottineurs qui se foutent du monde. Pas tous ! Hidalgo, les groupes de trottinettes, Decaux, tout ça c'est margoulins et Cie...

Heu non je te rassure je vais pas aller voter j'habite même pas à Paris
Et pourquoi les jeunes contre les vieux ? Y a pas que des jeunes sur les trotinettes si ?
Après c'est vrai que quand je vois deux ou même trois personnes sur la même trotinette en train de zigzaguer entre les piétons sur les trottoirs, j'avoue que je me dis pas que ce serait génial qu'il y ait plus en libre service !

Salut camarades,

Le risque n'évitant pas le danger, monter sur la trottinette, je suis tombé tout seul, fallait faire gaffe !

La trottinette c'est le péril sur deux petites roues, avec casque ou pas, bridée ou débridée, à Paris ou ailleurs, dans la ville c'est de la folie de ces engins et de grands n'importe quoi, en libre service, aucun respect des règles de circulation le plus souvent !

Faut vivre avec son siècle mais faudrait faire quelque chose pour éviter les catastrophes... Enfin, là où il y a du profit est la loi, le socialisme espérons - le nous préservera de ces aberrations.

Fraternellement,
GdM

Autour de moi, des retraités ça en discute.

Unanimement c'est contre la trotinette .

Je partage beaucoup d'arguments.

Bien sur gloser sur les irresponsabilités, les imprudences et les incivilités des uns ou des autres ne mène nul part et souvent on patauge dans les lieux communs, la misanthropie qui est au bout du compte réactionnaire.

Le vrai problème insoluble c'est celui du déplacement obligé ou d'agrément de millions de gens à travers des métropoles gigantesques où les humains par millions se croisent sans se voir, ne parlons pas de se parler, en se bousculant.

Insoluble ?
Dans une société où biens de consommation , services comme gadgets idiotisants et inutiles sont des marchandises , c'est évident.
L'usager forcé des métros matinaux n'est-il pas "l'usager" trompé sur la marchandise ?

Cette histoire de trotinnettes au-delà de la roublardise politicarde d'Hidalgo et des profits récoltés par des groupes financiers montre la crise du capitalisme pourrissant la vie de tous, après avoir usé jusqu'à l'os les corps des travailleurs.

Engels a écrit une "Question du logement", il nous faudrait ne "Question de la circulation et des transports".

artza a écrit :Engels a écrit une "Question du logement", il nous faudrait ne "Question de la circulation et des transports".

Exactement : en lisant ton message, le thème de la trottinette (et plus généralement des transports) me faisait penser à un autre sujet, celui des habitations.

La bourgeoisie produit des constructions insatisfaisantes par bien des aspects : du point de vue de la qualité et de la solidité, de l'esthétique, de leur articulation avec leur environnement, leur quartier, la ville, etc. Les quantités de matériaux gaspillées pour édifier ces cochonneries moches et rapidement abîmées sont révoltantes. Et lesdites cochonneries, que produisent-elles ? De l'individualisme, des incivilités, des habitants qui se regardent en chiens de faïence, quand ils n'ont pas carrément envie de se sauter à la gorge. Mais la bourgeoisie qui est derrière tout ça, elle demeure - pour l'instant - épargnée par le ressentiment.

La comparaison entre l'habitat collectif de l'entre-deux-guerres (les HBM construits à Paris à l'emplacement de la "Zone" des anciennes fortifs) et les immeubles préfabriqués d'aujourd'hui avec leurs finitions foireuses et leurs matériaux fragiles, foutus au bout de 6 mois/1 an, fait bien ressortir que la bourgeoisie capitaliste est en pleine décadence, et qu'elle n'a vraiment plus rien à apporter à la société.