(wolf @ samedi 21 février 2004 à 15:06 a écrit :Effectivement j'avais un peu survolé les revendications. mea culpa sur ce point.
Mais ça ne change rien au fond de l'affaire pardonne moi: l'ennemi principal c'est chirac raffarin et pas le Pen.
Quant à la conclusion, tu ruses. Vous avez écrit qu'il fallait imposer - par exemple - l'interdiction des licenciements au gouvernement chirac-raffarin.
Je considère que c'est le contraire qu'ilfaut dire: que pour l'interdiction des licenciements il faut que ce gouvernement disparaisse!
Tu dis qu'on peut ipmposer au gouvernement qu'il crée des centaines de milliers d'emplois dans les hôpitaux, les crèches, etc. ? Je te dis que c'est un mensonge et que personne ne peut le croire. Pour satisfaire les revendications, ce gouvernement doit partir ...
Le probleme, c'est que dire "Dehors Raffarin Chirac !" on va te dire, mais les remplacer par qui? Et toi de repondre, laisse moi deviner, "gouvernement ouvrier PS PCF, sans ministre bourgeois". Et c'est là que ca coince, parceque un gouvernement PS PCF aujourd'hui ne menerai pas une politique bien différentes du gouvernement CRS. Et le mensonge il me semble plutot là: faire croire qu'un changement de majorité parlementaire pourrait amener un changement d'orientation des politiques publiques.
Encore à l'epoque où la classe ouvriere croyait, dans son immense majorité, que leurs quotidien changerai radicalement en envoyant "leurs" ministres au gouvernement, ce mot d'ordre permettait de mettre ces illusions au pieds du mur des réalités, de faire un test. Le test à été fait, et si les illusions réformistes sont encore dominantes, les illusions sur les partis de gôôôôôche sont bien faible aujourd'hui. Le vrai fait marquant du 21 avril 2002 c'est la perte de millions de voix par la gauche gouvernementale et les 3 millions de voix pour l'EG.
Alors, oui, les revendication qu'on avance, le plan d'urgence, n'est pas atteignable dans l'immediat, mais il permet deux choses et en evite une:
-Il evite de semer des illusions dans la gauche de gouvernement
-Il permet de populariser des revendications, qui en soit ne sont pas revolutionnaire, mais intrinsequement remettent en cause la sacro sainte propriété privée.
-Il permet de tracer la perspective d'une mobilisation de l'ensemble du monde du travail.