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:haphp: :23: :60: :up: :speech: no pasaran !

En gros, vous répondez à la provocation par la provocation. Cela va servir à quoi ? Ces fascistes vont encore pouvoir se la jouer "victimes", se plaindre parce qu'ils sont "réprimés" comme le fait Le Pen. C'est comme avec SOS TOUT PETITS, les contre-manifs ne servent à rien : plus on manifeste contre eux, plus ils prient et plus ils sont confrontés dans leurs idées parce que certain-e-s veulent les éjecter ce qui empêche le dialogue, qui est seul à même de mettre fin à leur tentative d'imposer leur ordre immoral aux autres ! Là vous faites pareil, puisque vous dites vouloir vous placer en travers de leur chemin pour les "stopper", ce qui est donc rechercher l'affrontement. Là, les fascistes sont visibles. Mais si on leur supprimait la possibilité de se montrer, ils continueraient néanmoins leur sale oeuvre de basse propagande de manière furtive.

Pourquoi ne pas inviter les habitant-e-s qui logent sur la trajectoire de la manifestation, ainsi que les commerçant-e-s à fermer leurs volets ou à tirer leurs rideaux pour faire une opération "rue morte", en affichant sur les portes et vitrines des messages de refus du fascisme, qui démontent tous leurs arguments bidons qui ne tiennent pas la route, et proclamant la désobéissance civile face à toute tentative de mesures fascistes (y compris vis-à-vis de celles de l'UMP) ?

Ou alors, pourquoi ne pas faire un rassemblement pacifiste, un sitting, pour discuter tous ensemble du fascisme et des moyens de combattre leurs idées ?

Manu, autant que je sache, aucun de ces groupuscules fascistoïdes ne s'est présenté aux électionsdepuis bien 60 ans.

Si tu veux parler du vote LePen, je t'informe que ses électeurs ne sont pas forcément des handicapés mentaux. Non, les handicapés mentaux ne sont pas fascistophiles (et n'y auraient absolument aucun intérêt).

a écrit : Quand je pense qu'il y a des handicapés mentaux qui donnent leurs voix à ces fascistes, qui n'ont d'autre chose à faire de plus interessant de défiler comme s'il défendaient une cause nationale, ou encore d'aller foutre des croix gammées sur des cimetières juifs !.

Et on nous apprend quoi à l'école contre le fascisme ? On nous montre des images d'horreur, mais c'est tout. Sous prétexte de "neutralité" politique, qui équivaut en fait à se ranger du côté du capitalisme et de sa logique de guerre, rien n'est fait pour combattre les idées fascistes. Ce qu'on nous apprend à l'école, c'est "bleu, blanc, rouge" et "travail, famille, patrie" : "bosse toute ta vie, soit bien docile, consomme pour faire tourner la machine capitaliste d'exploitation, puis crèves comme un chien !". Les Journées d'Appel à la Préparation à la Défense, avec leur glorification du patriotisme et de l'obéissance aux chefs, c'est du fascisme. Ce qui sort des écoles, ce sont donc des "handicapés mentaux", et seule une minorité arrive à se guérir de leur bourrage de crâne et de leurs bachottages stupides. Quant on voit que des polytechniciens, qui sont censés être intelligents, peuvent se transformer en Mégret, cela fait flipper ! On se dit que le fascisme sort des institutions bourgeoises elles-mêmes, que ce soit l'UMP ou le PS à l'intérieur...

Ce qu'il faut apprendre, c'est qu'il n'y a pas de cause "nationale", que la seule cause est sociale, et que lorsque l'on fait appel à la cause "nationale", c'est que l'on essaye de protéger la bourgeoisie. Et en disant "comme s'il défendaient une cause nationale", tu les confortes dans leur position, puisqu'ils font toujours appel au patriotisme répandu par les institutions scolaires et autres institutions "bleu, blanc, rouge". Quant on répandra aussi que des juifs, se sont battus, et continuent de se battrent, contre le capitalisme (pendant la Révolution Russe par exemple), c'est tout un pan de leur haine qui ne trouvera plus d'échos parmi les masses puisque cette haine repose essentiellement sur l'image du "banquier juif", et etc.

Oui ben moi j'aime pas du tout l'excès inverse d'appeller fascisme tout et n'importe quoi... On en perd le sens, et c'est presque insultant envers ceux qui l'ont vécu. D'ailleurs c'est pas très convaincant d'en parler dans le contexte actuel, essayez donc de militer en décrivant le régime actuel comme un fascisme et regardez les convaincus que vous ferrez... Demandez aussi à la gauche de 58 à quel point ca a marché ce discours, lors de l'introduction de la Vème République.
Pour détruire un ennemi, faut le connaitre mais pas lui prêter des torts excessifs.
Dénonce le nationalisme, la propagande conservatrice sous toutes ses formes, le fonctionnement du capitalisme, etc, etc... mais ne va pas parler de fascisme quand tu peux être d'extrème gauche et vivre en toute tranquilité. Peut-être le moment viendra où tu pourras reprendre ce discours.

a écrit :Les Journées d'Appel à la Préparation à la Défense, avec leur glorification du patriotisme et de l'obéissance aux chefs, c'est du fascisme.

Tiens moi c'est pas ça, alors qu'ils organisaient une visite du site où j'étais, j'ai passé la journée d'appel à discuter politique avec un gradé.

Manu, y'a de la prétention dans ton discours.

Des gens très bien sous tout rapport que je connais, ont voté Le Pen. De ma famille aussi, je crois. J'ai fini par rattraper certaines de mes connaissances à un discours plus "socialisant". Leur vie de tous les jours est sous le signe de valeurs morales méritoires, mais ils ont effectivement certaines petites logiques malheureuses. Ca n'en fait des personnes moins vertueuses dans le courant de la vie...

a écrit :Et quand on vote le pen plusieurs fois de suite, soit on est un facho au pire, soit au mieux un irresponsable.

Ou le produit de l'action couplée de l'ignorance et de la propagande.
Crache sur les militants d'extrème droite et sur la vulgaire culture servie par les médias notamment, mais ne va pas cracher sur leurs victimes. Tu ne devrais pas t'attaquer au simple électeur, pour qui d'ailleurs, son vote n'est pas si important.