quel avenir pour lutte ouvrière?

[Barikad]

Ce n'est pas rien.

dit Valière, mais ce n'est pas grand chose.

Il faudrait revenir sur ce que veut dire "implantation" et j'utiliserais plus justement le mot "présence" pour ma part.
D'autre part , il a déja été répondu par je ne sais plus qui, que cette "présence" de l'extréme gauche dans les syndicats et parfois même à la tête de certain syndicats, n'est que la conséquence de la faiblesse des syndicats, de la désyndicalisation, de la baisse du PC en particulier pour la cgt, en résumé : " faute de combattant (de militant) et bien des militants d'extréme gauche se retrouvent à hériter de syndicat (et tout le boulot qui va avec) ....
Et c'est pas une situation réjouissante, contrairement à ce que croit Valière,
je signe des deux mains

[Valiere]

Barikad! L'implantation de la LCR dans la FSU? Les responsabilités prises par des militants dans l'animation de sections, ce n'est pas rien... Sauf qu'il s'agit plus de postes que de positions basées sur une orientation...
Aujourd'hui si les trotskistes ne menent pas la bataille pour l'unité et la contre offensive ouvrière, leur implantation risque de n'être que des rentes de situation.

[Barikad]

[quote=" (Valiere @ dimanche 28 novembre 2004 à 11:43"]
Barikad! L'implantation de la LCR dans la FSU? Les responsabilités prises par des militants dans l'animation de sections, ce n'est pas rien... Sauf qu'il s'agit plus de postes que de positions basées sur une orientation...
Aujourd'hui si les trotskistes ne menent pas la bataille pour l'unité et la contre offensive ouvrière, leur implantation risque de n'être que des rentes de situation.
Et bien oui, on arrive à la conséquence logique de cette politique qui consiste prendre des responsabilités syndicales, non pas sur la base d'une confiance, d'un mandat donné par les travailleurs, sur la base de notre politique, mais bien par defaut d'autres candidats disponibles.
Le resultat, c'est que fautes de combattants, il est difficile de lancer des bagarres, donc on gère la routine syndicale, de maniere plus honnete que les bureaucrates syndicaux certes, mais routine tout de meme. Il n'y rien de plus emoussant pour le tranchant d'une politique revolutionnaire.
Rien ne peut remplacer le conquete de la classe par l'elevation de la conscience politique de celle ci. C'est un travail de profondeur, mais on ne peut chercher de raccourcis...

[Valiere]

Le resultat, c'est que fautes de combattants, il est difficile de lancer des bagarres, donc on gère la routine syndicale, de maniere plus honnete que les bureaucrates syndicaux certes, mais routine tout de meme. Il n'y rien de plus emoussant pour le tranchant d'une politique revolutionnaire.

Rien ne les obligeait à agir de la sorte, à cacher leur drapeau, à monter dans l'appareil pour obtenir des places et les garder et à liquider l'Ecole Emancipée comme tendance alternative et d'opposition.

[Barikad]

Le resultat, c'est que fautes de combattants, il est difficile de lancer des bagarres, donc on gère la routine syndicale, de maniere plus honnete que les bureaucrates syndicaux certes, mais routine tout de meme. Il n'y rien de plus emoussant pour le tranchant d'une politique revolutionnaire.

Rien ne les obligeait à agir de la sorte, à cacher leur drapeau, à monter dans l'appareil pour obtenir des places et les garder et à liquider l'Ecole Emancipée comme tendance alternative et d'opposition.
Je ne parlais pas specialement de la FSU et de militants d'une organisation en particulier.

[Valiere]

Moi, si car c'est typiquement une adaptation opportuniste à l'appareil comme celle des lambertistes à l'intérieur de FO.

[Sartana]

Quand certaines personnes écrivent que la classe ouvrière n'est pas combattive ou que les ouvriers votent Chirac ou Le Pen est-ce une blague?

[pelon]

Quand certaines personnes écrivent que la classe ouvrière n'est pas combattive ou que les ouvriers votent Chirac ou Le Pen est-ce une blague?
Peux-tu expliquer ?

[Sartana]

Ces deux affirmations me parraissent toutes deux complètement fausses.

[pelon]

Ces deux affirmations me parraissent toutes deux complètement fausses.

La combativité n'est pas quelque chose de permanent, elle peut avoir des hauts et des bas.
Sous cette forme, la phrase "les ouvriers votent Le Pen ou Chirac" est effectivement fausse.