par Valiere » 17 Jan 2005, 11:54
--- Pas de noms, merci ---
Le 14 janvier 2005
Élus et suppléants Front Unique au CDFN de la FSU
Au BDFN de la FSU
Camarades,
Nous avons été informés d’une opération à caractère putschiste dirigée par Roland Michel. Celui-ci prétend éliminer la moitié des élus (titulaires et suppléants) Front unique du CDFN de la FSU pour les remplacer par d’autres militants choisis par lui-même.
Ceci n’est ni sérieux, ni acceptable. Rien dans les statuts et le règlement intérieur de la FSU n’autorise une telle opération.
Il évoque le droit qu’auraient les « colistiers ». Mais un tel droit n’existe nulle part, ni dans la FSU, ni dans ses syndicats : une fois l’élection faite et les élus désignés, à l’issue du congrès, rien n’autorise le recours à une décision de « colistiers ». D’ailleurs certains d’entre-eux, deux ans après ne sont même plus syndiqués. En outre, beaucoup d’entre-deux ont accepté que leur nom figure sur la liste de candidature, afin de permettre au courant Front unique de pouvoir exprimer ses positions, mais ils l’ont fait à condition qu’on ne leur demande rien d’autre.
Pour tenter de justifier son opération, --- Pas de noms, merci --- a, pendant les congés scolaires, envoyé plus d’une centaine de convocations en lettre recommandée avec accusé de réception. Ceci a provoqué la colère de nombreux syndiqués. Contrairement aux affirmations de --- Pas de noms, merci ---, un tel procédé n’a rien à voir avec la « démocratie ouvrière » : il est totalement étranger au mode de fonctionnement du syndicat (et au-de là des organisations ouvrières). Pour les besoins de son coup de force --- Pas de noms, merci --- est allé jusqu’à adresser sa convocation à certains collègues sur leur lieu de travail les soumettant à la suspicion du chef d’établissement. Une telle pratique de la part d’un élu – quel qu’il soit dans la FSU – est scandaleuse ; elle doit être clairement désavouée.
Quant à l’Assemblée générale évoquée, c’est une supercherie : sur 140 noms, --- Pas de noms, merci --- n’a trouvé que 14 comparses pour prendre part à son « vote » à « Montferrand » ( Puy de Dôme) un dimanche après-midi. Elle ne fut en rien une réunion de tendance syndicale, mais la réunion d’un petit groupe politique animé par --- Pas de noms, merci --- ayant visiblement des comptes à régler (le contenu de cette réunion n’ayant rien à voir avec l’ordre du jour annoncé).
En conséquence de quoi, cette réunion baptisée par --- Pas de noms, merci --- « Assemblée générale des colistiers » ne peut en rien justifier ceci.
Pour modifier la représentation des élus Front unique, il aurait fallu pour le moins que l’unanimité (ou une large majorité) de ces élus fussent d’accord. Or, si l’on comprend bien, c’est du trois contre trois. De ce fait, on ne peut, d’un point de vue syndical et légal rien changer.
Nous agirons donc pour que rien ne change avant la fin de nos mandats qui nous ont été confiés du congrès.
Nous demandons, en premier lieu, à pouvoir être entendus par le BDFN afin de préciser notre position et nous tenons à la disposition du BDFN les lettres de collègues manifestant leur opposition à ce « coup de force » et à ces procédés.
Salutations syndicalistes.