Vatican (presse Pipeau'l)

Rien n'est hors-sujet ici, sauf si ça parle de politique

Message par Valiere » 01 Avr 2005, 10:58

=D>

:yes:
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Message par Valiere » 01 Avr 2005, 14:19

a écrit :merci pour ces précisions institutionnelles , mais ne peut-on imaginer qu'il soit propulsé à la tête du vatican par un processus révolutionnaire issu de la base cléricale ?



Voici une hypothèse que Pablo, le visionnaire n'a pas prévue!?
Valiere
 
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Message par titi » 01 Avr 2005, 15:16

pour changer de zombie, regardez ce que j'ai trouvé (mais pourkoikiléalévoir le titi ?)
si vous n'avez rien à faire, marrez-vous un petit moment, et imaginez qu'il y a des gens qui ont du réfléchir pour définir tout ça !

http://www.nicerendezvous.com/FR/BD_edito_art.php?Art=351

a écrit :MONACO, S.A.S. le prince héréditaire Albert assure la Régence

Un événement exceptionnel dans l'histoire de la Principauté de Monaco est survenu hier. Constatant l'impossibilité pour le prince régnant S.A.S Rainier III d'exercer le pouvoir exécutif, conformément à la Constitution monégasque du 17 décembre 1962 modifiée le 2 avril 2002 qui, dans son titre II, organise la vacance du pouvoir, le Conseil de Régence a nommé Régent de Monaco S.A.S. le prince héréditaire Albert. Une situation inédite pour ce petit état indépendant, enclavé dans le Comté de Nice, où la dynastie des Grimaldi règne sans partage depuis le XIIIe siècle.

La Régence, élément fondamental des institutions de tout régime monarchique, assure la continuité du pouvoir lorsque le souverain en titre ne peut l'exercer, pour des raisons d'âge, de santé ou à la suite d'un événement extérieur. La France et les monarchies d'ancien régime européennes ont souvent connu ces périodes de transition, la plus célèbre, notamment pour les excès auxquels elle donna lieu, restant la Régence de Philippe d'Orléans entre 1715 et 1723, durant la minorité de Louis XV. De fait, c'est presque toujours lorsqu'un enfant mineur accède au trône que la Régence est instituée. Le cas de Blanche de Castille assumant la Régence du Royaume de France, pendant que sont fils Saint Louis guerroyait en Palestine, demeure exceptionnel.
Paradoxalement, à Monaco, ce n'est pas la jeunesse du prince héritier qui a déclenché la mise en place de la Régence, mais le grand âge, et surtout l'extrême gravité de la maladie du prince régnant. N'étant plus en état d'abdiquer, le prince Rainier III est, jusqu'à son décès, le souverain de la Principauté de Monaco.
Il est curieux de constater que la Régence n'est pas réglementée directement par la Constitution monégasque. Celle-ci stipule simplement que «l'organisation et les conditions d'exercice de la Régence pendant la minorité du Prince ou en cas d'impossibilité pour lui d'exercer ses fonctions sont fixées par les statuts de la Famille Souveraine» (article 11).
Les dispositions de ces statuts relèvent de la seule autorité du Prince. Ceux en vigueur actuellement ont été promulgués par ordonnance souveraine du 29 mai 2002 et remplacent les statuts édictés par Charles III en 1862. Ils prévoient (article 6) qu'en cas d'empêchement, le Prince régnant peut, par ordonnance souveraine, déléguer l'exercice de ses pouvoirs au Prince Héréditaire majeur ou, à défaut, à son Épouse, ou, à défaut, à l'héritier majeur le plus proche dans l'ordre successoral. En l'absence d'une telle délégation, l'impossibilité pour le Prince régnant d'exercer ses fonctions est constatée par le Conseil de la Couronne, saisi par le Secrétaire d'État. La régence est alors exercée par le Prince Héréditaire s'il est majeur ou, à défaut, par l'Épouse du Prince empêché qui a la garde du Prince Héréditaire mineur ou, à défaut, par l'héritier majeur le plus proche du Prince régnant dans l'ordre successoral.
Le Conseil de la Couronne, qui a constaté l'impossibilité de Rainier III d'exercer le pouvoir, est, à l'inverse du Conseil de Régence, un organisme d'état dont les membres sont nommés pour trois ans par le Prince régnant (sur proposition du Conseil National pour trois d'entre eux). Composé de sept Monégasques, il assiste le souverain sur toutes les questions touchant aux intérêts supérieurs de l'État, mais il n'a officiellement qu'un rôle consultatif.
Le Conseil de Régence relève de la seule organisation de la Maison du Prince. Ses quatre membres sont inamovibles puisque leur qualité est rattachée aux fonctions qu'ils exercent (Président et doyen d'âge du Conseil de la Couronne, Secrétaire d'État, Président du Conseil d'État). Après la désignation du Régent, le Conseil de Régence n'a plus, lui aussi, qu'un rôle consultatif.
Durant toute la durée de la Régence, le pouvoir est exercé par le Régent au nom du Prince régnant.
La fonction est toutefois d'importance puisque la Principauté de Monaco, si elle est dotée d'une Constitution pourvue de toutes les garanties juridiques modernes, demeure la dernière des monarchies absolues européennes dont le souverain est Prince par la grâce de Dieu et non pas par la volonté du peuple.
titi
 
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