l'inventeur de la banderole

[Wapi]

à celle ou celui qui a écrit l'éphéméride (deuxième partie)... triple bravo !!!

c'est très bien vu... je connaissais l'inventeur de la piscine (dans laquelle on élève les poissons d'avril), mais pas celui de la banderole !



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           1er avril 1938 : Décès de Fiodor Banderevitz inventeur de la banderole


Né à Novosibirsk, en 1889. Mort à Irkoutsk, le 1er avril 1938. Banderevitz compte parmi les artistes qui mirent au point le « style sibérien » de l’art des années 1920–1930. Il est l’auteur de paysages, de portraits et de tableaux thématiques. Il consacra son travail créateur à la Iakoutie, au nord de la Sibérie. Il fit ses études à Irkoutsk et en Ukraine, où il s’affilia au parti anarchiste en 1908.



C'est certainement à cette époque qu'il a l'idée de remplacer la traditionelle pancarte des manifestants par un morceau d'étoffe monté sur chassis, nommé plus tard banderole (*). Ce procédé avait l'avantage d'être plus léger et de pouvoir facilement se plier en cas d'attaque d'une manifestation par la police. Il revint à Irkoutsk en 1915. Il fut en rapports étroits avec D.D. Burliuk pendant son séjour dans cette ville. Il partagea son temps entre son œuvre créatrice et son activité publique. De 1920 à 1925, il dirigea le Musée des beaux-arts d’Irkoutsk.



Parallèlement il poursuivi ses recherches en vue d'améliorer son invention. La banderole couleur vit le jour au début des années 30. Banderevitz étudia la culture des minorités nationales et il s’efforça de saisir l’essence de leur caractère (notamment lors de son expédition de 1920 sur l’océan Arctique et de son voyage de 1921 en suivant la Lena). Il fut un des organisateurs de l’association d’artistes « Novaïa Sibir » (Nouvelle Sibérie) de 1926 à 1932. Il fonda la coopérative d’artisanat Gagat dans les années 1930. Il fit l’objet de mesures de répression en 1937 et mourut en 1938.



Cette mort soudaine l'empêcha de mettre au point un modèle de banderole automatique qui devait se plier rapidement grâce à un ingénieux système motorisé. Il a, toutefois, bénéficié d’une réhabilitation posthume en 1957.

(*) Ci-contre un artefact, datant de 1821, que certains anglophiles invétérés veulent présenter comme la preuve que la perfide Albion, et non la Russie éternelle, aurait été le berceau de la banderole. Un examen attentif de l'objet permet cependant de le rattacher, sans nul doute, à la technique féminine mineure de la broderie, et non au mâle art de la banderole.

dommage pour la banderole automatique, on aurait pu s'en servir... dès demain !

[faupatronim]

Y'a a au moins un qui l'a lu =D>

[faupatronim]

Pfff, c'était nul Faupat', personne n'y a cru.  :dry: Pas même Valière.

:28: même pas mal.

[justedepassage]

Je ne connais pas la réponse mais se pourrait-il que des CRS zélés procédant à tir tendu...

[pelon]

au fait qui a inventé les trous dans la banderole pour diminuer la résistance au vent?

je veux m'instruire!

Cette découverte a pris beaucoup de temps. Bien des militants ont disparu corps et banderolle par grand vent avant que l'invention apparaisse.
En réalité, c'est le fameux curé Trécy, qui organisait des manifestations pour défendre l'école confessionnelle, que l'on peut considérer comme l'inventeur des trous de banderolles, vers le milieu du 19ème siècle.
A l'âge de 30 ans l'idée lui vint, à Bale où il visitait le pasteur Riszé, de faire un grand trou au milieu de la banderolle. Cette première étape dans cette découverte majeure restera connue comme "le trou de Bale". Mais le brave curé n'était pas au bout de ses peines. En effet, sa première banderolle qui affirmait "Vive l'enseignement confessionnel" était devenu " "Vive l'en fessionnel" ce qui n'avait pas grand sens mais qui fût néanmoins repris comme slogan, les témoins sont formels, par les fidèles dont l'esprit critique n'est pas le point fort.
Après de nombreux mois de recherches assidues, le curé Trécy pensa à décaler le trou et on obtint alors "Vive l'enseignement con..." qui fut à nouveau repris par tous les enfants de curés. Trécy n'était pas totalement convaincu du résultat et pensa alors aux trous multiples. Les moqueurs, francs maçons et compagnie, dirent alors que le curé avait avait plusieurs trous de Bâle, ce qui était désobligeant pour le noble inventeur. Bref, ces trous multiples ne donnèrent pas toujours des résultats heureux et l'on se souvient encore aujourd'hui du rire qui secoua la foule laïque devant une banderolle portée fièrement par les enfants de coeur qui proclamait "Vive l'enseigne fess".
Le curé, déçu, mourut quelques années plus tard. Les fidèles voulurent lui rendre un dernier hommage et confectionnèrent une banderolle "Vive le curé Trécy". Au dernier moment, le sacristain, qui avait de l'initiative, décida de rappeler au monde la première découverte de son patron et fit, un peu trop rapidement, un grand trou dans le banderolle.
Le jour des funérailles, le corbillard, parti de l'église, traversa le village pour rejoindre le cimetière et passa donc devant cette banderolle "Vive le cu", ce qui, malgré la faute d'orthographe plut beaucoup aux piliers de bistrots sortis, leur verre à la main, pour l'occasion.

[Gaby]

PTDR
C'est déplorable, j'a-do-reuh :sygus: