Bon, une courte présentation de la revue (qui n'est pas un fanzine)
site ouaib, comme marqué sur le flyers,
http://www.revuetroubles.com où il y a des extraits des anciens numéros, un blog, etc...
nbre d'exemplaires : 800...
forme : 132 pages, papier glacé noir et blanc.
sinon, sur le fond :
"Outil de réflexion et de lutte, Trouble(s) est une revue engagée qui vise à combattre tous les systèmes de domination non librement consentis et à défndre une réelle indépendance sexuelle, culturelle et politique."
Pour ceux qui veulenet aller plus loin (et qui ne baille pas déjà, lol), l'édito du numéro me semble vraiment très aproprié (quoique un peu long) : bonne lecture...
"Les outils que nous ont légués nos parents se sont émoussés quand ils ne se sont pas simplement révélés inopérants. À nous d’inventer de nouvelles méthodes et de nouvelles pratiques, des modes de lecture singuliers. Trouble(s) est découpé en trois chapitres : sexualités / politiques / cultures. D’une part parce qu’il n’y a pas de luttes secondaires, parce qu’une réflexion politique qui ferait l’économie des questions identitaires, sexuelles et culturelles, serait condamnée à n’être qu’un exercice de style. D’autre part parce qu’en distinguant ainsi les trois disciplines, nous espérons faire enfin tomber les frontières qui les séparent. Le corps théorique que prétend fonder cette nouvelle revue est encore instable, en perpétuelle opération de déconstruction et de reconstruction, avec sa part d’erreurs et de tattonnements. Nous souhaitons qu’il le reste, que notre discours se glisse dans cet espace qui s’étend de la détermination naturelle de nos savoirs déjà constitués, de nos destins déjà tracés, à l’indétermination de ce qui est en cours d’élaboration. Pour cela nous avons besoin de vous, pour qu’à l’écriture individuelle se substitue le palimpseste collectif, en perpétuel recommencement. Participez, envoyez nous vos papiers, assistez à nos conférences de rédaction.
Revue du commencement, Trouble(s) ne développe un nouveau langage que pour servir de nouvelles pratiques. La revue n’est un outil de réflexion que si elle est aussi et avant tout un outil de lutte. De Tolbiac au mouvement SM, de la Pologne au Venezuela, de l’entreprise au mariage, de l’image-pouvoir à la prostitution, des Etats-Unis à Draveil, ce premier numéro propose un état des lieux, non exhaustif, des luttes en cours et des forces en présence. Ici, de nouvelles pratiques se déploient dans un ordre qui leur est enfin propre – et qui peut-être n’existe pas encore. Nous avons une histoire, déjà riche de luttes, et de victoires, contre la censure, mais aujourd’hui débute quelque chose d’inédit et de fondateur. Trouble(s) est à jamais dans le commencement."