Ce qui est bien en discutant comme ça, c'est qu'on aura de quoi bavarder tout l'hiver. On passe gaiement d'un problème à l'autre comme si de rien n'était et voilà, c'est reparti pour un tour.
a écrit :C'est tout de même un aspect important. S'ils sont très minoritaires, inutiles d'avoir recours à cette caractérisation de lumpen. Mais, si l'on considère comme lumpen, tous les gens que la désagrégation sociale, le chomage etc ont plongé dans la marginalité et la précarité, à des degrés divers, ça fait en effet une véritable couche sociale - dans les pays du tiers-monde, ça représente un pourcentage énorme de la population.
Ben oui. Et il n'est pas bien compliqué de comprendre que c'est un des obstacles (pas le seul, mais un des obstacles tout de même) à la constitution du mouvement ouvrier organisé dans ces pays.
a écrit :Un nouveau problème se pose alors : le comportement social de cette couche est-il donné d'avance ? Lesdits déshérités baptisés lumpen sont-ils condamnés à devenir des auxiliaires du capitalisme contre la classe ouvrière ?
Et voilà, on est passé à autre chose, comme si quiconque avait prétendu que l'ensemble de cette couche devait avoir un comportement "donné d'avance" et que l'ensemble de ceux qui en font partie étaient "condamnés" à quoi que ce soit.
Quand on discute de l'existence - et de l'importance sociale - de la petite-bourgeoisie, je ne crois pas que Vérié ait tant de pudeurs. Et pourtant, ses derniers arguments pourraient s'y appliquer avec tout autant de raison.