par artza » 23 Juil 2019, 06:21
Et encore deux non-lieux, deux accordées par des magistrats du Pôle de santé publique de Paris, des experts, sur des dossiers traitant d'exposition à l'amiante qui prennent la poussière depuis plus de 20 ans.
Les heureux bénéficiaires sont des directeurs d'usine mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" en clair pour exposition de salariés à l'amiante alors que les dangers en étant bien connus.
Ces non-lieux sont courants, on peut dire automatiques dans les affaires de ce genre.
Les heureux blanchis sont de cadres très sup' d'EDF, des Charbonnages, de Chantiers navals, de cimenteries, d'équipementiers auto etc...
Il faut bien comprendre nos magistrats, la difficulté c'est de "déterminer la date d'intoxication par les fibres d'amiante" ajoutée "aux fautes qui pourraient être imputées à des personnes qui auraient une responsabilité dans l'exposition à l'amiante...".
Bref une assoc. de victimes de l'amiante a décidé de mettre en oeuvre une stratégie judiciaire visant "les responsables nationaux " (en clair le lobby dit Comité permanent amiante) alors qu'aujourd'hui seuls les directeurs d'établissement sont visés après découpe des plaintes boîte par boîte.
Par ailleurs une assoc. fait appel de ces derniers non-lieux.