Bertrand a écrit :Dans le journal "moindre que redoutée" est remplacé par "pas encore vraiment évaluée".
Sinon, j'aime bien la chanson de l'édito. Je la préfère à celle de BFM.
Les tests sont une arme décisive dans la bataille contre le Covid-19. Ils permettent de détecter le virus en seulement quelques heures. "Vous prenez l'échantillon du patient prélevé dans le nez, vous le mettez dans ce tube et vous utilisez notre kit de test", explique Adam Herridge, spécialiste du diagnostic. C'est une machine qui fait ensuite l'analyse ADN pour dire s'il s’agit du Covid-19.
Des zones à risque élargies
De plus en plus de personnes entrent dans la définition des cas possibles à tester. Il faut présenter des symptômes d'infection respiratoire, de la fièvre et revenir d'une zone à risque (Chine, Singapour, Lombardie, Vénétie et Iran) ou avoir été en contact rapproché avec des cas confirmés. Le ministère de la Santé ajoute désormais une nouvelle consigne : tester toute pneumonie grave et détresse respiratoire même sans voyage ou contact avec un cas confirmé. La France peut réaliser jusqu'à 1 500 analyses par jour.
Ma tante qui a 88 ans est à l'hôpital de Quimperlé pour fracture. Nous sommes allées la voir lundi et on nous a dit que c'était la dernière visite car l'hôpital ensuite était en quarantaine par précaution : Quimperlé est à proximité du Morbihan.
Mutation
Coronavirus : des chercheurs chinois identifient deux souches de virus
Par LEXPRESS.fr , publié le 05/03/2020
Une équipe de chercheurs chinois a identifié deux variations du nouveau coronavirus. Cela peut expliquer la présence de cas sévères et graves au sein de la population.
Le nouveau coronavirus pourrait-il se présenter sous deux formes différentes ? Une équipe de chercheurs chinois a mis en évidence une particularité du SARS-CoV, le virus responsable du Covid-19, la présence de deux souches différentes. Selon cette étude c'est pour cela que l'on observerait des cas beaucoup plus graves que d'autres. En Chine, qui reste le premier foyer de cas de coronavirus, le nombre de décès avoisine les 3000, alors qu'environ 80 000 personnes ont été infectées et 50 000 en sont guéries.
L'étude, repérée par L'Obs, et publiée dans "Natural Sciences Review", une revue de l'Académie des sciences de Chine, s'intéresse à l'étendue des divergences entre le SARS-CoV-2 et les autres coronavirus de la même famille. Ainsi il y aurait deux variantes du virus du Covid-19, soit deux étapes de l'évolution du virus. Pour les auteurs de l'étude, "les analyses génétiques de 103 génomes de SARS-CoV-2 indiquent que ces virus ont évolué en deux types majeurs [désignés L et S]". Selon les chercheurs le virus, a subi 149 mutations.
Un type "L" plus contagieux et plus agressif
Il s'agirait ainsi d'une variation du virus au sein de la même espèce. Ces variations se manifestent dans "le polymorphisme nucléotidique" ainsi que le nomment les chercheurs. Chez les humains cela peut caractériser des variations qui expliquent pourquoi certaines personnes sont davantage sensibles à une maladie ou répondent mieux à un médicament, note L'Obs. Selon cette étude, le type "L" du SARS-COV serait le plus courant, et serait rencontré dans environ 70 % des cas déclarés de Covid-19, alors que le type "S" ne se retrouverait que chez 30 % des cas étudiés.
Les chercheurs estiment que le type "S" du virus serait le plus ancien, et proviendrait des souches animales, il serait aussi le moins agressif pour les humains. Quant au type "L", il aurait évolué à partir du type "S", et se serait adapté à la population humaine, il serait ainsi plus contagieux et plus violent que le type plus ancien.
Résultats – L’épidémie de grippe a débuté début janvier en France métropolitaine, a atteint son pic au cours de
la première semaine de février et s’est terminée fin février, soit 8 semaines d’épidémie. Une co-circulation des
virus A(H3N2) et A(H1N1)pdm09 a été observée pendant l’épidémie, avec un très faible nombre de virus de type B
détectés. L’épidémie a été d’intensité modérée en médecine ambulatoire, mais a été caractérisée par un nombre
élevé d’hospitalisations après recours aux urgences pour syndrome grippal (>10 700) et de cas graves admis en
réanimation (>1 800). Cette épidémie a également été marquée par une surmortalité importante compte tenu de
sa courte durée, avec environ 8 100 décès attribués à la grippe.
Conclusion – L’épidémie de grippe 2018-2019 a été caractérisée par une importante sévérité, malgré sa courte
durée, liée à la co-circulation des virus A(H3N2) et A(H1N1)pdm09 dans un contexte de couverture vaccinale
insuffisante et d’efficacité vaccinale variable selon les virus. Son impact important sur les hospitalisations et la
mortalité rappelle la gravité de la maladie et l’intérêt de la prévention, à savoir la vaccination chez les personnes
à risque, complétée de mesures barrières afin de limiter la diffusion du virus dans l’entourage des cas, ainsi que
l’utilité d’un traitement antiviral précoce, particulièrement chez les sujets à risque.
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