Irak

Dans le monde...

Message par Screw » 07 Mars 2003, 23:31

(ianovka @ vendredi 7 mars 2003 à 23:01 a écrit :Un peu de sang froid SVP :nono:

Il est déjà assez difficile de s'exprimer sur un forum de militants théoriquement aguerris sans que l'on se sente obligé de se moquer de quelqu'un qui apprend beaucoup ici.
Ma réaction est regrettable. :emb:
Screw
 
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Message par ianovka » 07 Mars 2003, 23:35

Tu es pardonné :hinhin:
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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Message par gipsy » 07 Mars 2003, 23:47

:t3xla: :sygus: :sygus: :sygus: :sygus: :sygus:
gipsy
 
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Message par pelon » 07 Mars 2003, 23:53

(Byrrh @ vendredi 7 mars 2003 à 23:51 a écrit :
Eh bien mes amis, j'ai l'honneur de vous dire que ce thread est bel et bien pourri ! Amen !

Je le renie. :D
pelon
 
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Message par pelon » 10 Mars 2003, 19:12

Plus que jamais, le mot de Lénine sur la SDN, "caverne de brigands" (ou quelque chose d'approchant) peut s'appliquer à l'ONU. Ou comment faire voter les pays pauvres en les achetant ? Une leçon de chose.*
a écrit :
• LE MONDE | 10.03.03 | 13h09


 Les Etats-Unis et la France sont au bord d'une crise diplomatique
 Paris et Washington sont engagés dans une course de vitesse pour
 tenter de gagner une majorité au sein des quinze membres du conseil
 de sécurité. A ce stade, les Etats-Unis ne paraissent pas en mesure de
 réunir les 9  voix nécessaires sur la résolution qu'ils entendent
 soumettre au votecette semaine. L'exaspération entre les deux pays
 grandit. Le secrétaire d'Etat américain a prévenu, dimanche 9  mars,
 qu'un veto français "aura un effet sérieux sur les relations
 bilatérales". Les milieux d'affaires français s'inquiètent d'éventuelles
 représailles économiques. L'Irak, de son côté, a poursuivi, ce
 week-end, la destruction des missiles Al-Samoud 2 et demande la
 levée de l'embargo. Premier volet d'une série de reportages sur
 l'Amérique avant la guerre  : un retour chez les vétérans de la
 première guerre du Golfe.

 Washington de notre correspondant

 L'opposition entre la France et les Etats-Unis va s'aggraver, cette semaine,
 alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit voter sur la résolution
 proposée par Washington, Londres et Madrid et fixant un ultimatum à
 Saddam Hussein.

 Le secrétaire d'Etat américain, Colin Powell, a affirmé, dimanche 9 mars, qu'il
 estimait possible de réunir une majorité de 9 ou 10 voix, sur 15, en faveur de
 cette résolution, mais, a-t-il dit sur Fox News, "je ne serais pas surpris que
 les Français opposent leur veto". "Ils ont exprimé très clairement leur
 volonté d'arrêter cette résolution. Là-dessus, ils ne se sont pas cachés",
 a-t-il ajouté.

 Interrogé sur les conséquences d'un tel veto pour la "crédibilité française",
 M. Powell a répondu : "Je pense que la France ne sera pas considérée
 favorablement dans plusieurs parties du monde. Et, certainement, même si
 la France a été un de nos amis pendant de nombreuses années et le sera
 dans l'avenir, cela aura un effet sérieux sur les relations bilatérales, au
 moins à court terme." Le secrétaire d'Etat se plaçait dans l'hypothèse où la
 résolution justifiant le déclenchement des opérations militaires contre l'Irak
 serait approuvée par au moins 9 membres du Conseil de sécurité et où la
 France serait le seul membre permanent votant "non".

 RUMEURS ET PRESSIONS

 Dans ce cas de figure, qui suppose que la Chine et la Russie décident de
 s'abstenir et que les six pays considérés comme hésitants se rallient à la
 position américaine, le vote négatif de la France bloquerait la décision. Or,
 cette répartition des votes n'est pas acquise. Interrogé sur une rumeur
 selon laquelle le président russe, Vladimir Poutine, aurait donné sa parole à
 George Bush, le 6 mars, qu'il ne voterait pas contre la résolution, M. Powell
 ne l'a pas confirmée. Outre des conversations avec les dirigeants russes et
 chinois, les discussions avec les six pays dont la position n'est pas arrêtée
 mettent aux prises les diplomaties française et américaine. Dominique de
 Villepin fait une tournée éclair des trois Etats africains, l'Angola, le Cameroun
 et la Guinée, tandis que Washington multiplie les pressions sur le Mexique, le
 Chili et le Pakistan.

 Le ministre des affaires étrangères français ayant demandé, le 7 mars, au
 Conseil de sécurité, que les chefs d'Etat ou de gouvernement viennent
 eux-mêmes à l'ONU lors du vote, Condoleezza Rice, conseillère de M. Bush
 pour la sécurité nationale, a déclaré, sur la chaîne ABC, que cette
 proposition était dépourvue de sens. "Nous n'avons pas besoin de déplacer
 des chefs d'Etat pour émettre un vote", a-t-elle dit.

 Washington estime qu'avec cette proposition, Paris cherche seulement une
 parade à son possible isolement. Cependant, les 9 ou 10 voix revendiquées
 par M. Powell ne sont pas acquises, et les efforts du gouvernement français
 pour empêcher qu'elles ne le soient sont considérés, du côté américain,
 comme la preuve que Paris est passé du comportement d'un allié à celui d'un
 adversaire.

 La polémique contre la France ne diminue donc pas d'intensité dans les
 médias. Le Los Angeles Times a affirmé de nouveau, dimanche, que "la clé
 de la position française et russe au sujet de l'Irak, c'est l'argent". Selon le
 grand quotidien californien, les gouvernements de ces deux pays cherchent
 à protéger les intérêts de leurs entreprises, qui ont des positions en Irak et
 qui veulent accéder aux marchés de la reconstruction future du pays. Le
 7 mars, le Washington Times, sous la plume d'un de ses journalistes les
 mieux introduits au Pentagone, a écrit qu'une société française, non
 identifiée, a vendu des pièces détachées d'avions Mirage et d'hélicoptères
 Gazelle à l'Irak, en janvier, en passant par un intermédiaire basé à Dubaï, aux
 Emirats arabes unis, Al-Tamoor Trading Co. L'ambassade de France à
 Washington a démenti toute livraison d'armes à l'Irak, mais un sénateur
 républicain de l'Alaska, Edward Stevens, a demandé l'ouverture d'une
 enquête sur cette "trahison".

 Mme Rice a reconnu, sur la chaîne ABC, que les Etats-Unis, dans leurs
 discussions avec les pays membres du Conseil de sécurité, "tiennent compte
 de leurs intérêts". Les questions commerciales, les aides financières, les
 demandes de ces pays au FMI font partie des arguments employés par
 Washington pour les convaincre. La tentative de la France pour empêcher
 les Etats-Unis de parvenir à leurs fins lui vaut d'amers reproches. "Les
 Allemands sont pacifistes, observait récemment Richard Perle, président du
 Defense Policy Board. Les Français, c'est différent. Ils cherchent à créer un
 front antiaméricain."Les derniers sondages montrent une forte chute des
 opinions positives sur la France, qui restent toutefois au-dessus de 50 % ;
 les jugements favorables à l'Allemagne sont partagés, eux, par 70 % des
 Américains.

 Selon l'ambassade de France, le conflit n'a pas eu d'effet, jusqu'à
 maintenant, sur les visites ministérielles, ni sur les échanges culturels ou
 universitaires. Toutefois, selon une autre source, un festival de chorégraphie
 française, organisé tous les deux ans à New York, a été annulé. L'impact des
 appels au boycottage des produits français semble, pour le moment, quasi
 nul. Seul un importateur de vins s'est plaint à l'ambassade d'une baisse de
 ses commandes.

 Patrick Jarreau
pelon
 
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Message par manu31 » 11 Mars 2003, 08:43

Chirac internationaliste!

"Chirac souhaite un monde plus internationaliste" dixit Dominique Bromberger. C'est à graver dans le marbre, non?
Hier, un copain me disait que quand même, en France, on avait des médias plus objectifs qu'en Angleterre, dont les chaînes qu'il avait regardées sur le satellite diffusaient Jack Straw 24h/24 avec une ou 2 minutes consacrées à quelques personnalités du showbiz opposées à la guerre. Quand je lui ai demandé s'il ne pensait pas que cette "objectivité" française avait plutôt à voir avec la position de Chirac, il a convenu que PPDA & Co n'avaient peut-être pas subi un accès soudain de déontologie... :laugh:
manu31
 
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