(AxelPersson @ dimanche 14 janvier 2007 à 00:23 a écrit :Les formations trotskystes en Allemagne sont avant tous le RSB ( Revolutionär Sozialistiches Bund ) et le ISL ( Internationale Sozialistische Linke ). Ce sont des petites formations affiliées à la IV Internationale. Leur influence n'est pas comparable à celle que peut avoir la LCR en France par exemple.
J'ai fais un stage chez le PDS cet été dans un de leur fief en ex-RDA. Il y a de très bons éléments certes, mais la direction applique une politique de collaboration inconditionelle avec le SPD et s'applatit devant lui. Il ne représente plus les 37 % à Berlin-Est par exemple et s'est effondré au dernières éléctions pour avoisiner le 15 %.
Le WASG est une formation à la gauche du PDS. Il y a eu des discussions de fusion entre le WASG et le PDS mais cela n'a pas abouti. WASG veut dire Wahlalternative Arbeit & soziale Gerechtigkeit. Le WASG est issu d'une scission de l'aile gauche du SPD et des syndicalistes mécontents de l'orientation libérale du SPD. L'ex leader du SPD Oskar Lafontaine est maintenant tête de liste du WASG.
Tu prends un peu tes désirs pour des réalités camarades...les organisations trotskistes ne sont pas
avant tout ni le RSB ni l'ISL (les deux organisations de la IV). Il n'y a pas que la IV dans le petit monde du trotskisme... :sleep: En réalité la plus grosse formation trotskiste en Allemagne est ....le SAV. JE vais donc répondre à abounouwas.
(abounouwas a écrit :Et le SAV, quelqu'un en a entendu parler?
Le SAV est un groupe allemand apparu au début des années 70, produit du courant anglais de Ted Grant, Militant. Le contact individuel avec le peu de camarades en allemagne s'est fait par l'organisation internationale de la sociale démocratie puisque Militant a fait jusqu'au début des années 90 de l'netrisme dans ladite social démocratie.
Ce courant en Allemagne a édité le journal Voran( en avant) à l'intérieur de la SD (social démocratie). IL eut dees succès dans les années 80 sur le plan organisationnel, accrut son nombre d'adhérents, selon certaines informations , de 50 en 1982 à 250 en 1985 et 350 en 1989. Il y est parvenu par le biais de quelques campagnes, par le moyen desquelles il ciblait la construction de sa propore organisation.
Voran a senti au début des années 90 que l'organisation de jeunesse de la SD perdait en attractvité, et s'est décidé en 1994 à sortir de la SD et à s'organiser de façon autonome en "alternative socialiste, en avant"(SAV) ce qui a mené sur le plan internationale mais aussi en allemagne à une rupture avec Ted Grant et ses partisans- qui se sont retrouvés en minorité et ne jouent presque aucun rôle aujourd'hui.
Le SAV est une organisation très jeune qui a mené des camapgnes d'agitation parmi la jeunesse qui ont toujours connu du succès: en particuliuer un mouvement de la jeunesse antiraciste dans la première moitiédes années 90, quand des attaques de néonazis envers des immigrnats ont soulevé beaucoup d'indignation. Toutefois elle n'arrive à organiser sur le long terme qu'une infime partie des jeuenes intégrés rapidement , dont elle tire profit pour ses activités de campagnes, mais sans les former intensivement au marxisme. Mais le SAV reste malgré tout , aujourd'hui l'organisation trotskiste la plus importante en Allemagne avec 300 militants.
Elle ne fait presque aucun travail d'entreprise systématique et y a une très faible implantation, au regard de sa taille. Elle a toutefois quelques camarades dans les services de prestation et anime depuis des années un "réseau pour un ver.di(un nouveau syndicat style SUD) combatif et démocratique", à l'aide duquel elle mène des campagnes en direction des salariés de ces secteurs (surtout hôpitaux et transports) et essaie d'exercer une pression sur les syndicats correspondants. Lors de la grève de BSH (Bosch Siemens appareil ménager voir article de
convergences révolutionnaires sur la grève) d'octobre de cette année, les camarades du RSB Berlin ont été agréablement surpris par les prises de position du SAV (ils avaient un avis identiques sur l'appréciation de la grève et du rôle de la bureaucratie) , alors que lors de la grève de l'hôpital Charité, le SAV avait couvert la direction de la grève et en l'occurence l'appareil syndical- car il militait dans le cadre de la WASG avec un des dirigeants de la grève.