La situation au Tibet

Dans le monde...

Message par Leonid » 23 Mars 2008, 20:15

a écrit :L'écrassement des féodaux et la mise à la porte de leur symbole moyen ageux, le dalai lama par l'armée populaire chinoise est une des bonnes choses faites après la prise du pouvoir par Mao Tse Tung qui a empeché de cette manière que le Tibet ne devienne pas une tete de pont contre-révolutionnaire comme l'ont été les pays limitrophes du Nicarague dans l'affaire de la "Contra".


Bon, on a la un exemple parfait de pourquoi les réactionnaires bien à droite (Sarkozy se garde de dire pareilles choses) justifient la colonisation et le massacre des peuples "moyen-ageux" en Afrique.

Hallucinant! Vraiment! :headonwall:

Ensuite, je précise que la colonisation du Tibet a entrainé la mort d'un cinquième de la population pendant les années qui ont suivis l'invasion.

Ta réponse :

a écrit :
Tu me feras "le livre noir du communisme" un autre jour, hein?


Les propos négationnistes je croyais, étaient interdits sur ce forum.

Tu es dans la même veine que les staliniens qui répondent avec ce type de phrase quand on leur parle parfois de goulag, d'exécutions de communistes révolutionnaires, de famines de masses etc.

Décidemment, on gratte un peu sous le convive, on peut trouver des choses vraiment crade.

Tu réponds quoi quand on te rappelle le nombre de morts en Irak?

Par ailleurs, Mao n'avait absolument rien d'un communiste. C'était un nationaliste.

a écrit :En 1945 Mao avait déclaré ne pas viser « la bourgeoisie en général, mais l'oppression impérialiste et féodale, (et que) le programme de la révolution n'est pas d'abolir la propriété privée, mais de protéger la propriété privée en général ; cette révolution ouvrira la voie au développement du capitalisme »


Je partage d'ailleurs pleinement la conclusion de l'article de LO vis-à-vis de Mao:

a écrit :Alors, si l'histoire de la Chine depuis 1949 entraîne une condamnation, ce n'est pas celle du communisme, que le régime nationaliste fondé par Mao n'a jamais représenté. C'est celle du capitalisme sous toutes ses formes.


Et par extension, la condamnation de la colonisation du Tibet, c'est la condamnation du capitalisme.

Tenter de repeindre d'un vernis progressif la colonisation, c'est un terrain que le convive ferait mieux de laisser aux Le Pen.

Le rejet de l'occupation chinoise, la révolte contre la misère qui étrangle la paysannerie et la classe ouvrière au Tibet existe en toute indépendance de ce que peu bien dire le Dalai Lama, n'en déplaise à Pekin, le convive et aux différentes capitalistes sur place au Tibet.

C'est bien pour cette raison que les communistes sont solidaires de la lutte du peuple tibétain.

Quant à ce que dit ou pas le clergé tibétain, j'en ai pas grand chose à cirer.

Voila de bons communiqués

1. Fraction l'Etincelle
a écrit : À bas la répression au Tibet

17 mars 2008

Annexés de force à l’État chinois depuis 1951, les Tibétains sont aujourd’hui minoritaires dans leur propre pays et y subissent une oppression coloniale. Ces derniers jours, manifestations et émeutes se succèdent à Lhassa, la capitale, et dans d’autres villes du pays. L’armée et la police chinoises ont tiré à balles réelles sur les manifestants, faisant au moins une centaine de morts.

Liberté pour le peuple tibétain !


a écrit :- Halte à la répression au Tibet.

Communiqué de la LCR. Le rejet de l’occupation chinoise refait parler d’elle au Tibet. Pendant plusieurs jours, les moines tibétains et la jeunesse ont manifesté bravant la répression. Malgré le black-out imposé par le gouvernement chinois, les informations qui arrivent à passer font état d’une brutale répression. Plusieurs dizaines de victimes sont à déplorer, contrairement à la propagande officielle qui répand des fausses nouvelles et voudrait faire croire à un usage retenu de la force. La LCR condamne la répression, qui ne se limite pas au Tibet d’ailleurs, exercée par le régime de Pékin. Les manifestations de Lhassa, comme celles qui s’élèvent contre l’absence de droits démocratiques, contre la politique brutale des autorités dans les domaines économique, écologique et social, montrent la nécessité d’un mouvement social et démocratique pour faire respecter les droits des ouvriers, des paysans, et le droit à l’autodétermination pour les minorités existantes. Le 18 mars 2008.
Leonid
 
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Message par finimore » 24 Mars 2008, 08:51

(El convidado de piedra @ dimanche 23 mars 2008 à 19:06 a écrit :"La revolution, la revolte se justifie" cela tu devrais le savoir finimore...

Ce que je trouve qui s'approche du communisme vraie ce sont les luttes des opprimés nationaux et des travailleurs ecrasés par le capitalisme.

(... )

Je ne sais pas exactement ce qui se passe au tibet, mais selon des information glanés par ci par la, le fond apparait comme une revolté agravée ou provoquée par les méfaits du capitalisme. En cela toute revolte contre le capitalisme est un pas vers le ....communisme.

Ce que tu dis est très partiellement vrai, mais cela ne justifie absolument pas le principal c'est-à-dire des événements provoqués par l'impérialisme US.

Comme le dit un camarade sur un autre forum "Revenons aux faits : Les "moines en prière" dont parle Bernard Henri Lévy sont allés manifester très "pacifiquement" avec des sacs à dos remplis de cailloux, armés de couteaux et de bidons d’essence. Ils ont détruit et incendié tout ce qu'ils pouvaient : écoles, maternelles, bâtiments publics, commerces et mosquées, provoquant ainsi la mort de plusieurs personnes. Ils se sont comportés comme les pires xénophobes, agressant un car de touristes japonais, lapidant des vieillards, les médecins venus porter secours, allant jusqu'à égorger des innocents et immoler un passant arrosé d'essence. Cette dévastation était à l’évidence préparée et organisée. Dire que cette manifestation a « dégénéré » comme l’ont affirmé les médias est une contre-vérité. Une juste cause ? L’expression « génocide culturel » employée par le Dalaï Lama ne recouvre pas que les traditions et la langue tibétaine, d’ailleurs enseignée en maternelle. En fuyant le Tibet et la réforme agraire à laquelle il s’opposait, le Dalaï Lama emportait dans ses valises un passé guère reluisant : une théocratie féodale, dirigée par les grands propriétaires terriens et les prêtres et fondée sur le servage. Derrière les mots : On peut s’interroger sur l’opportunité et la cause profonde d’une telle campagne médiatique, au moment où la Françafrique vit ses dernières heures et où le continent africain se tourne vers la Chine. Egalement, ce vacarme arrive à point nommé quand la superpuissance américaine subit un revers cuisant en Irak et s’achemine irrémédiablement vers la crise économique et financière la plus grave depuis 1929, échec manifeste d’un libéralisme incontesté jusqu’ici."

Pretendre que derrière ces actes, il y a ne serait-ce que le début ou l'ébauche d'un mouvement vers le communisme, est me semble-t-il une erreur d'analyse politique, qui fait prendre ses rêves pour des réalités.
finimore
 
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Message par finimore » 24 Mars 2008, 10:25

(El convidado de piedra @ lundi 24 mars 2008 à 09:09 a écrit :Mais il m'a semble avoir entendu des emeutes contre les inégalités croissantes au tibet (comme en chine) du fait de l'approfondissement des reformes capitalistes. C'est à cela que je faisais mention.


j'avais bien compris !

(El convidado de piedra @ lundi 24 mars 2008 à 09:09 a écrit :La citation est interessante sauf (et ici il y a un très grand "sauf") si l'auteur "prefère" l'influence chinoise en afrique à l'influence française ou anglaise ou US. C'est toujours une lutte entre puissances capitalistes pour la mainmise des richesses naturelles de ces pays et nous communistes nous ne pouvons pas être du coté d'une puissance impérialiste contre une autre.


La question est de savoir si l'on considère la Chine comme étant un pays impérialiste. Pour ma part (et tu dois bien t'en douter) la réponse est non.

(El convidado de piedra @ lundi 24 mars 2008 à 09:09 a écrit :
Ces deux phenomènes peuvent être liés, melés, ou agir en "parallele", mais partir des agissements des moines réacs pour soutenir le regime capitaliste et corrompu des dirigeants chinois, ce sera sans moi. Bien au contraire. Et j'attend ton point de vue la dessus.


Le sujet est bien de dénoncer une campagne hypocrite, mensongère et anticommuniste contre la Chine et ce quelque soit l'analyse et l'appréciation de la politique du PCC que l'on peut avoir, car derrière cette campagne le but est bien l'anticommunisme avec la négation de tout ce qui à été réalisé par Mao et le PCC depuis 1949.
finimore
 
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Message par Milan » 24 Mars 2008, 11:07

Arrêtons avec cette affaire de moines portant des sacs à dos remplis d'armes ! Où sont les témoignages ? Et, s'ils ont existé, n'étaient-ils pas des policiers déguisés en moines (une pratique bien connue en Birmanie).

Je me pose une question : pourquoi la police chinoise a-t-elle attendu plusieurs heures avant d'intervenir alors que des commerçants et d'autres personnes étaient lynchés ?

Il y a plusieurs témoignage à ce sujet, notamment celui du journaliste de The Economist, qui écrit :

"A handful of riot police with shields and helmets (but no guns visible) patrolled in front of the Jokhang as the riots continued around them, while others stood in lines at the perimeter of the riot-torn area. But for many hours they made no attempt to intervene".

Quelques jours plus tôt, la police avait brisé un rassemblement de 600 moines avec des grenades lacrymogènes. Et ils n'étaient pas capables d'en faire usage quand leurs compatriotes étaient lynchés ?

Une autre question intéressante (je l'ai mise en italique) est posée dans cette lettre ouverte écrite signée par 30 intellectuels chinois (dont plusieurs sont passés par les prisons chinoises, notamment après Tien Anmen) :

Douze propositions pour résoudre la crise au Tibet

Pour l’instant, le style de la propagande unilatérale déployée dans les médias officiels chinois, en attisant le ressentiment ethnique et en exacerbant la tension résultant de la situation actuelle, a considérablement miné l’objectif à long terme de la sauvegarde de l’unité nationale: nous appelons à mettre un terme à ce type de propagande.

Nous soutenons l’appel du Dalaï Lama en faveur de la paix, nous espérons qu’en suivant les principes de bienveillance, de paix et de non-violence, une issue favorable sera trouvée aux affrontements ethniques. Nous condamnons toutes les actions violentes dirigées contre des civils innocents, et exhortons fermement le gouvernement chinois à arrêter la répression violente ; nous appelons aussi la population tibétaine à s’abstenir de toute action violente.


Le gouvernement chinois affirme dans sa propagande qu’"il existe suffisamment de preuves pour démontrer que la clique du dalaï lama a organisé, prémédité et planifiée dans le moindre détail" les événements présents. Nous espérons que le gouvernement produira ces preuves, et nous proposons que le gouvernement invite le Conseil des Droits de l’homme de l’ONU à diligenter une enquête indépendante sur ces preuves et sur le déroulement des événements eux-mêmes, ainsi que sur le nombre des morts et de blessés, s’il souhaite infléchir le point de vue contraire et l’attitude de doute qui prévalent dans la communauté internationale.

Nous estimons que des déclarations dans le style de la Révolution culturelle, comme celles faites par le dirigeant du Parti communiste dans la région autonome du Tibet, affirmant que "le Dalai Lama est un chacal en habit de moine, un démon à face humaine et au cœur de bête sauvage" ne sont d’aucune aide pour apaiser la situation, et n’améliorent pas l’image du gouvernement chinois. Nous estimons que le gouvernement chinois, qui cherche à tout prix à s’intégrer à la communauté internationale, doit montrer un visage conforme à un style de gouvernement moderne civilisé.

Nous notons que le jour même où des actions violentes ont éclaté à Lhasa (le 14 mars), les responsables de la région autonome du Tibet ont déclaré détenir "suffisamment de preuves pour démontrer que la clique du Dalai Lama a organisé, prémédité et planifiée cela dans le moindre détail". Cette déclaration montre que les autorités du Tibet savaient à l’avance que des violences allaient éclater, mais qu’elles n’ont pris aucune mesure efficace pour les empêcher ou les contenir. Il convient de mener une enquête rigoureuse afin de déterminer s’il y a eu négligence et d’en tirer des conséquences s’il y a lieu.

Si, en fin de compte, il est impossible de démontrer que les événements ont été organisés, prémédités, et planifiés dans le moindre détail, et qu’il s’avère qu’il s’agissait d’une "révolte populaire" provoquée, il faudra rechercher les responsables qui ont provoqué cette révolte populaire et fabriqué de fausses informations pour tromper le gouvernement central et la population. Il faudra également entamer une réflexion approfondie, et tirer les leçons de cette expérience, afin d’éviter que de tels événements se reproduisent.

Nous appelons vigoureusement à ne pas faire subir au peuple tibétain d’investigation généralisée ni de règlements de comptes. Le jugement de ceux qui auront été arrêtés devra suivre une procédure juridique ouverte, juste et transparente, faute de quoi il ne permettra pas d’apaiser toutes les parties impliquées.

Nous exhortons le gouvernement chinois à permettre à des médias chinois et étrangers qui jouissent de la confiance publique à se rendre dans les zones tibétaines afin d’y conduire des entretiens indépendants. Nous estimons que le blocage médiatique actuel ne peut que susciter la méfiance des citoyens et de la communauté internationale ; il endommage la crédibilité du gouvernement chinois. Si le gouvernement contrôle la situation, il n’a aucune raison de craindre une enquête méticuleuse. C’est seulement en adoptant une attitude ouverte que notre gouvernement pourra infléchir la défiance actuelle de la communauté internationale envers lui.

Nous appelons le peuple chinois et les Chinois de l’étranger à conserver une attitude calme et tolérante, et à se consacrer à une réflexion profonde. L’affichage d’un nationalisme véhément ne provoquera que le rejet de la communauté internationale, et nuira davantage à l’image internationale de la Chine.

Dans les années 1980, les protestations au Tibet se sont toujours limitées à Lhasa, cette fois elles se sont diffusées à toutes les régions tibétaines. Cette détérioration de la situation démontre que la politique tibétaine reste entachée de graves manquements ; les administrations concernées doivent faire leur examen de conscience et changer depuis la racine leurs politiques ethniques qui démontrent ainsi leur échec.

Afin d’éviter que de tels événements se reproduisent, le gouvernement chinois doit respecter le droit à la liberté de religion et à la liberté de parole clairement stipulés dans la constitution chinoise, permettre à la population tibétaine d’exprimer pleinement son mécontentement et ses espoirs, et permettre aux citoyens de toutes les ethnies d’exprimer leurs critiques et leurs propositions vis-à-vis de la politique ethnique du gouvernement.

Nous estimons qu’il faut éliminer le ressentiment ethnique, réaliser l’harmonie entre les ethnies et cesser d’exagérer la division entre les différents ethnies. Si un pays veut éviter le démembrement, il doit d’abord éviter la division ethnique. Pour cette raison, nous appelons les dirigeants chinois à dialoguer directement avec le dalaï lama. Nous espérons que les Chinois et les Tibétains pourront éliminer les malentendus, développer les échanges, et réaliser l’union entre eux. Qu’il s’agisse des agences du gouvernement, ou des organisations populaires et des personnalités religieuses, tous doivent œuvrer en vue de cet objectif.

22 mars 2008

premiers signataires:

Wang Lixiong (Pékin, écrivain), Liu Xiaobo (Pékin, écrivain indépendant), Zhang Zuhua (Pékin, juriste constitutionnaliste), Sha Yexin (Shanghai, écrivain, Hui), Yu Haocheng (Pékin, juriste), Ding Zilin (Pékin, professeur), Jiang Peikun (Pékin, professeur), Sun Wenguang (Shandong, professeur), Yu Jie (Pékin, écrivain), Ran Yunfei (Sichuan, éditeur, Tujia), Pu Zhiqiang (Pékin, avocat), Teng Biao (Pékin, avocat, universitaire), Liao Yiwu (Sichuan, écrivain), Jiang Qisheng (Pékin, universitaire), Zhang Xianling (Pékin, ingénieur), Xu Jue (Pékin, chercheur), Li Jun (Gansu, photographe), Gao Yu (Pékin, journaliste), Wang Debang (Pékin, écrivain indépendant), Zhao Dagong (écrivain indépendant), Jiang Danwen (Shanghai, écrivain), Liu Yi (Gansu, peintre), Xu Hui (Pékin, écrivain), Wang Tiancheng (Pékin, universitaire), Wen Kejian (Hangzhou, profession libérale), Li Hai (Pékin, écrivain indépendant), Tian Yongde (Mongolie intérieure, défenseur de droits populaires), Zan Aizong (Hangzhou, journaliste), Liu Yiming (Hubei, écrivain indépendant), Liu Di (Pékin, profession libérale).
Milan
 
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Message par finimore » 24 Mars 2008, 12:15

(la chambre bleue @ lundi 24 mars 2008 à 10:40 a écrit :A parceque la Chine est encore un pays communiste ?

Il n'y a jamais eu de pays communistes en tant que tels, seulement des pays socialistes ou qui construisaient le socialisme.
La Chine est un pays dirigé par le PCC, et cela nous renvoie à l'appréciation ou la condamnation de la politique de ce parti depuis 1949 (ou de l'après mao en 1976). Ce qu'on peux dire c'est que la Chine ne s'est jamais considéré comme le modèle de socialisme et que le PCC ne s'est jamais (contrairement au PCUS) considéré comme le parti père.

(la chambre bleue @ lundi 24 mars 2008 à 10:40 a écrit :Par contre je n'aime pas la violence et la violence la plus dure est plus souvent du côté des mitaires et de leurs armements plutôt que du côté de simple manifestants en chemise qui revendiquent simplement un certaine liberté de leurs propres cultures : ils peuvent, certes, "se tromper", mais cela ne mérite pas des chars et des kalachnikovs...

Il faut quand même être particulièrement aveugle pour dire que les émeutiers étaient de simples "manifestants en chemise qui revendiquent simplement un certaine liberté de leurs propres cultures" car comme il est dit plus haut "Revenons aux faits : Les "moines en prière" dont parle Bernard Henri Lévy sont allés manifester très "pacifiquement" avec des sacs à dos remplis de cailloux, armés de couteaux et de bidons d’essence. Ils ont détruit et incendié tout ce qu'ils pouvaient : écoles, maternelles, bâtiments publics, commerces et mosquées, provoquant ainsi la mort de plusieurs personnes. Ils se sont comportés comme les pires xénophobes, agressant un car de touristes japonais, lapidant des vieillards, les médecins venus porter secours, allant jusqu'à égorger des innocents et immoler un passant arrosé d'essence."
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