a écrit :L'écrassement des féodaux et la mise à la porte de leur symbole moyen ageux, le dalai lama par l'armée populaire chinoise est une des bonnes choses faites après la prise du pouvoir par Mao Tse Tung qui a empeché de cette manière que le Tibet ne devienne pas une tete de pont contre-révolutionnaire comme l'ont été les pays limitrophes du Nicarague dans l'affaire de la "Contra".
Bon, on a la un exemple parfait de pourquoi les réactionnaires bien à droite (Sarkozy se garde de dire pareilles choses) justifient la colonisation et le massacre des peuples "moyen-ageux" en Afrique.
Hallucinant! Vraiment! :headonwall:
Ensuite, je précise que la colonisation du Tibet a entrainé la mort d'un cinquième de la population pendant les années qui ont suivis l'invasion.
Ta réponse :
a écrit :
Tu me feras "le livre noir du communisme" un autre jour, hein?
Les propos négationnistes je croyais, étaient interdits sur ce forum.
Tu es dans la même veine que les staliniens qui répondent avec ce type de phrase quand on leur parle parfois de goulag, d'exécutions de communistes révolutionnaires, de famines de masses etc.
Décidemment, on gratte un peu sous le convive, on peut trouver des choses vraiment crade.
Tu réponds quoi quand on te rappelle le nombre de morts en Irak?
Par ailleurs, Mao n'avait absolument rien d'un communiste. C'était un nationaliste.
a écrit :En 1945 Mao avait déclaré ne pas viser « la bourgeoisie en général, mais l'oppression impérialiste et féodale, (et que) le programme de la révolution n'est pas d'abolir la propriété privée, mais de protéger la propriété privée en général ; cette révolution ouvrira la voie au développement du capitalisme »
Je partage d'ailleurs pleinement la conclusion de l'article de LO vis-à-vis de Mao:
a écrit :Alors, si l'histoire de la Chine depuis 1949 entraîne une condamnation, ce n'est pas celle du communisme, que le régime nationaliste fondé par Mao n'a jamais représenté. C'est celle du capitalisme sous toutes ses formes.
Et par extension, la condamnation de la colonisation du Tibet, c'est la condamnation du capitalisme.
Tenter de repeindre d'un vernis progressif la colonisation, c'est un terrain que le convive ferait mieux de laisser aux Le Pen.
Le rejet de l'occupation chinoise, la révolte contre la misère qui étrangle la paysannerie et la classe ouvrière au Tibet existe en toute indépendance de ce que peu bien dire le Dalai Lama, n'en déplaise à Pekin, le convive et aux différentes capitalistes sur place au Tibet.
C'est bien pour cette raison que les communistes sont solidaires de la lutte du peuple tibétain.
Quant à ce que dit ou pas le clergé tibétain, j'en ai pas grand chose à cirer.
Voila de bons communiqués
1. Fraction l'Etincelle
a écrit : À bas la répression au Tibet
17 mars 2008
Annexés de force à l’État chinois depuis 1951, les Tibétains sont aujourd’hui minoritaires dans leur propre pays et y subissent une oppression coloniale. Ces derniers jours, manifestations et émeutes se succèdent à Lhassa, la capitale, et dans d’autres villes du pays. L’armée et la police chinoises ont tiré à balles réelles sur les manifestants, faisant au moins une centaine de morts.
Liberté pour le peuple tibétain !
a écrit :- Halte à la répression au Tibet.
Communiqué de la LCR. Le rejet de l’occupation chinoise refait parler d’elle au Tibet. Pendant plusieurs jours, les moines tibétains et la jeunesse ont manifesté bravant la répression. Malgré le black-out imposé par le gouvernement chinois, les informations qui arrivent à passer font état d’une brutale répression. Plusieurs dizaines de victimes sont à déplorer, contrairement à la propagande officielle qui répand des fausses nouvelles et voudrait faire croire à un usage retenu de la force. La LCR condamne la répression, qui ne se limite pas au Tibet d’ailleurs, exercée par le régime de Pékin. Les manifestations de Lhassa, comme celles qui s’élèvent contre l’absence de droits démocratiques, contre la politique brutale des autorités dans les domaines économique, écologique et social, montrent la nécessité d’un mouvement social et démocratique pour faire respecter les droits des ouvriers, des paysans, et le droit à l’autodétermination pour les minorités existantes. Le 18 mars 2008.