a écrit : En aucun les éléments du QCM qui reflètent des inégalités sexuelles persistantes ne sont équivalants à dire société organisées autour d' institutions patriarcales (sinon démontre-le).
Comment expliquer ces inégalités à l'échelle de la société sans utiliser le terme de patriarcat? Je ne vois pas en quoi ce terme vous dérange, à moins que vous n'ayez des réticences à reconnaître ces inégalités.
a écrit :
Mais autant cerner les problèmes avec un peu de rigueur, surtout que ça confirme ce qu'aucune marxiste comme toi ne devrait ignorer: que la société bourgeoise peut prendre acte dans ses lois de certaines évolutions sociales, mais ne peut ni ne veut résoudre les inégalités et les oppressions, surtout quand ces inégalités se combinent avec celles de classes : ce n'est pas un hazard si les femmes fournissent le gros contingent des travailleurs précaires, sur-exploitées etc...
La rigueur ça commence par appeler les choses par leur nom. Non cela n'est pas un hasard, le capitalisme a repris le patriarcat à son compte, je l'ai maintes fois répété.
a écrit : Justement, il y a quelques années, j'avais un peu suivi une lutte syndicale dans un petit magasin sur cette question. Et bien les réactions des hommes, des travailleurs, c'était "elles ont bien raison de ne pas se laisser faire" ou "c'est dégueulasse que le patron les paye moins".
Et oui mais ce sont des femmes qui ont lancé les revendications et elles ont eu la chance d'être écoutées. Si elles n'avaientt pas eu l'idée ou le courage de les lancer, personne ne l'aurait fait à leur place.
On en revient à ce que j'écrivais : c'est en sensibilisant les femmes et plus largement tout le mouvement ouvrier qu'on peut faire avancer les choses, pas en attendant que ça se fasse tout seul.
Tenez, par exemple, à propos du chômage, les prolos peuvent dire que c'est de la faute aux immigrées. Si nous on ne défend pas la notion de classe ouvrière internationaliste, on peut facilement laisser les fachos gagner du terrain. Donc on intervient afin de défendre nos idées. A priori rien ne dis que nos idées vont être spontannée, surtout que le discours raciste est ressorti à tout va par la bourgeoisie et les fachos. Pour le féminisme c'est un peu le même problème, les hommes tirent souvent parti de l'oppression des femmes et cela leur est présenté comme normal alors il faut généralement que les femmes se mobilisent pour qu'il se passe quelque chose.