(hektorbairlioz @ jeudi 13 mars 2003 à 22:00 a écrit :si l'on ne sort pas de ces « bouts qui ne sont rien », on tourne en rond et le communisme crève de sa belle mort, impuissant à se renouveller.
Le communisme a failli crever de sa belle mort pendant des décennies, sous le poids du stailinisme. S'il n'y avait pas eu pendant des années et des années, des militants trotskistes (et là je ne fais pas de distinction ouvrier / intellectuel) on en serait à militer à Attac pour peser sur la direction de l'UMP (et je ne crois pas caricaturer tant que cela).
La prose d'Hektor me semble à mille lieues de ces préoccupations. D'où un énervement proportionné au temps perdu à la lire. Et quand je lis qu'une de ses défenses consiste à taxer l'adversaire d'ouvriériste, je trouve que l'expression "faire du neuf avec du vieux" est parfaitement illustrée ici.
Qu'est-ce que ça veut dire "tout revoir à zéro"? Un moyen commode de se distancier du stalinisme sans se reconnaître le nez morveux et voir que :trotsky: avait devancé tous le monde là-dessus
au nom de :marx: :engels: :luxemburg: et :lenine: Et je crois bien que ça en emm... plus d'un!
Comme si la bourgeoisie craignait ce genre de préoccupations dans la période actuelle, elle qui s'acharne à dénigrer :marx: :engels: :lenine: :luxemburg: :trotsky: d'une main, pour mettre en valeur tous les discours alternatifs qui veulent "rénover" ce qu'ils appellent pudiquement "la pensée de gauche."
Je finirai en bon petit moine-soldat en citant le dicours de LO à la Mutualité fait pour le 80e anniversaire de la Révolution russe:
a écrit :Réduire le marxisme et le communisme à la seule condamnation de la société actuelle, c'est les transformer en une sorte de religion civile qui promet des lendemains qui chantent mais sans donner à la classe ouvrière les moyens de les réaliser.