Un Communisme Libre

par **Louis** » 13 Mars 2003, 21:28

maintenant reprenons cette discussion Il y a chez toi une envie de "revoir tout a zéro" qui t"honnore peut etre mais "comment de rien etre tout", on en sort pas Mais ce que je pense c'est qu'il faut sortir d'une logique "avant gardiste" et retrouver le chemin du communisme comme "mouvement du mouvement' (sans vouloir redire "tout ce qui bouge est dans rouge", mais y'a un peu de ça...

par **manu31** » 13 Mars 2003, 21:36

D'accord avec Caupo.

Je trouve que le mépris pollue ce thread dès son 1er post. Si on avait un smiley représentant la masturbation intellectuellle il illustrerait parfaitement la prose d'Hektor, dont

a écrit :Tu es le reflet le plus démagogiquement ouvriériste d'une pensée bloquée sur des archétypes

est un excellent résumé (je le dis pour les nouveaux arrivants sur le thread.

par **Louis** » 13 Mars 2003, 21:39

sur ce coup la, je donne parfaitement raison a hector... L'ouvriérisme me semble tout autant condamnable que l'oportunisme etc etc etc

par **EZRAROX** » 13 Mars 2003, 22:02

Bonjour,

J'ai lu le premier post et au bout de quelques lignes j'ai carrémént laissé tomber.

Ce n'est pas un texte d'intellectuel digne de ce nom, c'est juste une "merdouille" littéraire facile à reproduire pour tous les "prolos"

Il suffit de quelques bonnes scéances dans un atelier d'écriture (un vrai et pas un erszat) et on pondre un tel oeuf malodorant

D'accord je suis agressif mais j'ai une allergie chronique à tous ceux qui écrivent de l'incompréhensible en voulant faire croire qu'ils sont à deux doigts de la vérité absolue!

par **manu31** » 13 Mars 2003, 22:25

(hektorbairlioz @ jeudi 13 mars 2003 à 22:00 a écrit :si l'on ne sort pas de ces « bouts qui ne sont rien », on tourne en rond et le communisme crève de sa belle mort, impuissant à se renouveller.

Le communisme a failli crever de sa belle mort pendant des décennies, sous le poids du stailinisme. S'il n'y avait pas eu pendant des années et des années, des militants trotskistes (et là je ne fais pas de distinction ouvrier / intellectuel) on en serait à militer à Attac pour peser sur la direction de l'UMP (et je ne crois pas caricaturer tant que cela).

La prose d'Hektor me semble à mille lieues de ces préoccupations. D'où un énervement proportionné au temps perdu à la lire. Et quand je lis qu'une de ses défenses consiste à taxer l'adversaire d'ouvriériste, je trouve que l'expression "faire du neuf avec du vieux" est parfaitement illustrée ici.

Qu'est-ce que ça veut dire "tout revoir à zéro"? Un moyen commode de se distancier du stalinisme sans se reconnaître le nez morveux et voir que :trotsky: avait devancé tous le monde là-dessus au nom de :marx: :engels: :luxemburg: et :lenine: Et je crois bien que ça en emm... plus d'un!

Comme si la bourgeoisie craignait ce genre de préoccupations dans la période actuelle, elle qui s'acharne à dénigrer :marx: :engels: :lenine: :luxemburg: :trotsky: d'une main, pour mettre en valeur tous les discours alternatifs qui veulent "rénover" ce qu'ils appellent pudiquement "la pensée de gauche."

Je finirai en bon petit moine-soldat en citant le dicours de LO à la Mutualité fait pour le 80e anniversaire de la Révolution russe:

a écrit :Réduire le marxisme et le communisme à la seule condamnation de la société actuelle, c'est les transformer en une sorte de religion civile qui promet des lendemains qui chantent mais sans donner à la classe ouvrière les moyens de les réaliser.

par **Louis** » 13 Mars 2003, 23:04

bon ben on commence a attaquer l'os...

Sur le ton (le vocabulaire) de hektor : je pense effectivement qu'il aurait intéret à retourner tout ça dans une langue plus "coulante", plus classique, plus lisible en un mot, et prendre de ce point de vue exemple sur les situationistes

sur le fond : j'ai milité 20 ans dans des organisations qui se revendiquaient du trotskysme, et je ne vois pas pourquoi j'aurais quelque chose a cacher du bilan historique du stalinisme, et plus généralement du type de régimes qui ont sévis en urss et dans les pays de l'est, en chine et a cuba De ce point de vue, le trotskysme incarne une continuité indispensable, nécessaire.... et insuffisante !

le probleme, c'est que le stalinisme cachait aussi ces insuffisances Aujourd'hui le roi est nu, il faut commencer a rebatir un projet révolutionnaire Bien entendu, pas a partir de rien, maintenant il est nécessaire de reposer toutes les questions, les débats etc etc On vois une montée d'attente du politique, qui s'expriment par la montée des luttes de l'altermondialisation, par des luttes aussi culturelles etc etc Ne pas poser de question a partir des véritables attentes d'une fraction décisive des salariés me semble a moi légérement suicidaire

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