Logan, tu dis :
a écrit :
En 1 mot : Le capitalisme est un mode de production. Au sein de ce mode de production il y a des systèmes productifs.
Le taylorisme est le système productif qui a permis aux états capitalistes de redévelopper l'économie, après la phase de reconstruction suivant la 2ème guerre mondiale qui s'achève fin des années 40.
Ok, je suis d’accord avec toi, le
mode de production capitaliste peut supporter différent
système productif.
Les contradictions se situe au niveau du mode de production, passer d’un système productif à un autre système productif ne résout intrinsèquement pas les contradictions du capitalisme. Tu ne mets pas en cause qu’il existe une phase de reconstruction mais pour toi elle est beaucoup plus courte que pour moi ; pour toi elle dure jusque fin 40 et pour moi elle dure jusque 1970.
Une fois réentrée en crise d’insolvabilité, le capitalisme redevient une entrave pour l’humanité.
Logan, Tu dis ensuit :
a écrit :
Mais la phase de développement qui la suit (dès les années 50) (« qui est donc pour moi l’entrée en crise du capital ») est du à la nouvelle organisation productive, basée sur le taylorisme, soutenue par le fordisme et l'intervention de l'état.
Et tu dis aussi :
a écrit :
Grâce aux gains de productivités du taylorisme, le capitalisme trouve une solution temporaire au problème qui lui était posé (1ère et 2ème GM) : la fin de son extension géographique suite à la conquête mondiale des marchés.
Tu ne remets donc pas en cause la nécessiter pour le capitaliste de s’étendre !
Pour survire en période de crise tu dis que :
a écrit :
Le capitalisme ne peut plus se développer par extension? Alors il se développe par intensification !
Fondamentalement, je ne peux pas être en désaccord avec ce que tu dis ! Il est certain que en période de crise le capitalisme DOIT intensifier l’exploitation sur les travailleurs.
J’avais déjà dis que
a écrit :
Dans la phase ascendante du capitalisme les réformes en faveur de la classe ouvrière étaient possibles. Le capitalisme était encore un système sien, il créait de vraie richesse qu’il était possible de partager dans la société. La révolution n’était pas à l’ordre du jours ! Les combats pour les réformes en faveur de la classe ouvrière avait un sens.
et donc en période de crise tu dis que
a écrit :
(Le capitalisme) se développe par intensification (du travail)!
Logan tu dis
a écrit :
Moins de 20 ans séparent la fin de la 1ère GM à la 2ème.
La fin de la 2ème GM a eu lieu il a 60 ans.
Ben oui, pour moi de 1945 à (+/-)1970 il y a eu reconstruction et ensuite de 1970 à aujourd’hui le capitalisme est globalement en crise permanente.
a écrit :
Et ce concept a été développé par le CCi lui même né à la fin des années 70 .. APRES la période 1945-1975!
Cela explique peut être que leur conception decadentiste fasse "abstraction" de cette période.
????????????? je ne fais pas abstraction de cette période ??????????????
Jacquemart, tu dis :
a écrit :
C'est Rosa Luxemburg qui la première, a avancé la thèse selon laquelle l'impérialisme était dû au fait que capitalisme serait en surproduction permanente, et qu'il avait un besoin vital des milieux non capitalistes pour écouler cette surproduction. Mais une telle conception avait déjà été combattue par Marx, et le raisonnement de Rosa sur ce point ne résiste pas à la critique (dont celle de Boukharine).
Et K. Marx dit (dans « Travail salarié et capital ») :
a écrit :
( Les crises ) gagnent en fréquence et en violence. C’est que la masse des produits et donc le besoin de débouchés s’accroît, alors que le marché mondial se rétrécit
Marx n’a pas eu le temps d’étudier les causes de la crise en détail, il se proposait de le faire plus tard, mais il est mort trop vite. Se travail théorique est revenu à Rosa Luxemburg.
Je ne dit pas que la thèse « du besoin de marché pré-capitaliste pour la survie du capitalisme » de Luxemburg, n’a jamais été critiquée ; Toutes au contraire, la critique des idées fait entièrement partie des traditions communiste, elle permet une meilleure clarification des positions de la minorité révolutionnaire.
Peux-tu cité l’article de Boukharine (un lien serait mieux) où il critique la position de Rosa, car il est vrais que je ne connaît pas la position de Boukharine sur les thèse de Luxemburg !
Je serais par contre vraiment surprit de trouver un artiche où Marx combat l’idée « selon laquelle l'impérialisme était dû au fait que capitalisme serait en surproduction permanente, et qu'il avait un besoin vital des milieux non capitalistes pour écouler cette surproduction. »
Jacquemart, tu dis :
a écrit :
Mais on trouverait des exemples bien plus nombreux (…) de crises économiques qui n'ont pas débouché sur des guerres.
Tu as une vision trop schématique de ce concept. Je ne dis pas que: s’il y a crise alors il y a guerre !
Je dis que pour résoudre (temporairement) les contradictions du capitalisme, le capitalisme doit enter dans une guerre la plus destructrice (du point de vue des moyens de production) possible.
Attention, je ne dis pas que la bourgeoisie va alors (si il y a crise) se rentrée dedans pour cassé le plus possible !
Depuis les années 1970, le capitalisme est en crise permanente mais il n’arrive pas, pour des raisons de tentions de classe et pour des raisons géopolitiques, à appliquer sa tache historique ; la guerre mondiale !
Le prolétariat, n’arrive pas non plus à appliquer sa tache historique ; le renversement du capitalisme.
Nous somme donc bloquer dans un période de crise permanente, qui mène à une décomposition lente de la civilisation humaine !
Voilà pourquoi j’ai déjà dis :
a écrit :
Dans le capitalisme décadent (hors phase de reconstruction), il n’y a donc que trois solutions :
1)Révolution communiste mondiale, 2)destruction de l’humanité dans une troisième guerre mondiale (qui sera sens doute nucléaire) ou 3)pourrissement lent de la société dans la barbarie avec l’endettement économique qui deviendra incontrôlable.