(artza @ dimanche 10 février 2008 à 14:00 a écrit :(Vérié @ dimanche 10 février 2008 à 13:09 a écrit :un postier PS qui a rejoint la LCR
Comme quoi il y a quand même des types bien au PS![]()
Il y avait ! :nourin:
(Matrok @ dimanche 10 février 2008 à 15:03 a écrit :(artza @ dimanche 10 février 2008 à 14:00 a écrit :(Vérié @ dimanche 10 février 2008 à 13:09 a écrit :un postier PS qui a rejoint la LCR
Comme quoi il y a quand même des types bien au PS![]()
Il y avait ! :nourin:
a écrit :D'ailleurs, le PS avait sa chance de se ranger résolument aux cotés des cheminots en grève reconductible et des étudiants. Il ne l'a pas fait, a soutenu les réformes sur le fond, protestant mollement contre la "forme". Il a consciemment fait le choix de ne pas "gauchir" son discours comme a pu le faire justement, la SFIO.
(AxelPersson @ lundi 11 février 2008 à 03:55 a écrit :Dans ce cas la, si le PS n'a pas changé d'un iota de nature depuis 1960, on pourrait se demander pourquoi LO a choisi de changer sa politique vis-à-vis de lui à 180 degrés.
Il y a donc plusieurs options.
Soit cela veut dire que le PS reste un parti ouvrier-bourgeois comme il l'a toujours été et que le changement d'attitude par rapport à celui relève uniquement d'une tactique opportuniste pour obtenir des élus à n'importe quel prix.
Quant à un éventuel "gauchisement" de son discours si le climat social s'y prêtait, le PS ne tiendra plus ce rôle.
D'ailleurs, le PS avait sa chance de se ranger résolument aux cotés des cheminots en grève reconductible et des étudiants. Il ne l'a pas fait, a soutenu les réformes sur le fond, protestant mollement contre la "forme". Il a consciemment fait le choix de ne pas "gauchir" son discours comme a pu le faire justement, la SFIO.
(AxelPersson @ lundi 11 février 2008 à 02:55 a écrit : Dans ce cas la, si le PS n'a pas changé d'un iota de nature depuis 1960, on pourrait se demander pourquoi LO a choisi de changer sa politique vis-à-vis de lui à 180 degrés.
qu'est ce qui a changé entre 2001 et 2007,
bel exemple de schématisme ! pas de différence entre le PS de 14 qui est gangréné par le réformisme mais va faire surgir de ses rangs les militants du PC, entre celui de 34-36 où la présence de militants ouvriers permet à Trotsky de conseiller à ses camarades d'y entrer, entre celui de Jules Moch cassant la grève de 48, celui de la guerre d'Algérie, celui de Mitterrand ! Les étiquettes ne te servent à rien mon pauvre...a écrit :
Soit cela veut dire que le PS reste un parti ouvrier-bourgeois comme il l'a toujours été
a écrit :D'ailleurs, le PS avait sa chance de se ranger résolument aux cotés des cheminots en grève reconductible et des étudiants.
(Ottokar @ lundi 11 février 2008 à 08:14 a écrit : Une chose : le fait pour LO d'appeler le PS "grand parti réformiste" n'est pas original et je ne sais qui sont ceux qui "lui reprocheront certains" car la Fraction l'Etincelle le fait dans un de ses textes récents, au détour d'une phrase...
Eh bien, si la Fraction a employé ce terme, à mon avis, elle a tort. (Peux-tu donner les références ?)
__
Sinon, il y a un point sur lequel je suis en désaccord avec Axel. C'est quand il dit que le PS n'aura plus jamais besoin du PC. Le PC représente encore une force sociale relativement importante, plus importante que celle des gauchistes, meme si il a recueilli moins de voix aux récentes élections présidentielles. (Aux municipales, il pèse généralement plus lourd en raison de l'influence de ses maires.)
Donc, le PS a de moins en moins besoin du PC sur le plan électoral, mais, si le PS revient au gouvernement, il peut avoir besoin du PC pour l'aider à controler les mouvements sociaux. On ne peut exclure cette situation. Et le PC échangera bien volontiers son soutien à une politique anti-sociale contre quelques strapontins, comme il l'a toujours fait. Quitte à se saborder encore plus.
a écrit : Mais la gestion municipale, à proprement parler, a été pour les partis ouvriers réformistes , qu’ils se disent socialistes ou communistes, l’un des facteurs d’intégration à l’appareil politique bourgeois.
a écrit : De 1950 au début des années 1980, sur la base d’un relatif développement économique, les appareils réformistes ont eu du grain à moudre.
(Ottokar @ lundi 11 février 2008 à 09:41 a écrit : Volontiers ! Tribune de la Fraction, dernier numéro de la LDC, premier paragraphe,a écrit : Mais la gestion municipale, à proprement parler, a été pour les partis ouvriers réformistes , qu’ils se disent socialistes ou communistes, l’un des facteurs d’intégration à l’appareil politique bourgeois.
Cela ne concerne pas que l'avant 14 puisqu'au paragraphe intitulé 1965-77 : l’Union de la gauche et… l’âge d’or du communisme municipal, on lit au deuxième aliéna :a écrit : De 1950 au début des années 1980, sur la base d’un relatif développement économique, les appareils réformistes ont eu du grain à moudre.
Retour vers Histoire et théorie
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité